CAHIER D'ACTEUR N°1 : Communauté d'Agglomération du Val d'Orge < RETOUR

Proposé par Olivier Léonhardt, président

"Un projet d'envergure nationale en Essonne, une chance pour l'Île-de-France"

L’Agglomération du Val d’Orge soutient le projet de Grand stade de rugby. Au-delà de la dimension exceptionnelle de cet équipement et de son rayonnement à l’international, la réalisation du Grand stade associée à la reconversion de la Base aérienne 217 constitue une condition indispensable et prioritaire à la création d’emplois dans le sud francilien et une opportunité unique d’accélérer la création d’équipements et d’infrastructures, facteurs essentiels pour l’attractivité de nos territoires.

> CAHIER D'ACTEUR N°1 : Communauté d'Agglomération du Val d'Orge (.pdf)

>

COMMENTEZ CETTE CONTRIBUTION



Le débat s'est terminé le 21 février 2014, cette fonctionnalité n'est plus active

J'ai pris connaissance de la charte de modération

Je souhaite être informé de l'actualité du débat par email

Commentaires

Une chance... uniquement si cela marche

Ajouté par Jean-Pierre WARNIER, STE GENEVIÈVE-DES-BOIS, le 30/01/2014 [Origine : Site Internet]

Le Grand stade ne représente une chance pour l'Essonne sud que si le projet atteint ses objectifs. Or, à la lecture attentive de tout le dossier, rien ne le garantit, au contraire :

  • sur la rentabilité du stade: il sera en concurrence avec le Stade de France pour des événements relativement rares (une vingtaine pas an);

  • sur les transports: il y a urgence à améliorer les transports, mais l'amélioration de la desserte en soirée du stade se fera au détriment des investissements d'infrastructures nécessaires pour compenser 40 ans de sous-investissement dans les transports en commun de la région au bénéfice des usagers en journée. La contribution n° 3 de JC Bordigoni le montre bien, ainsi que les interventions du STIF et de la SNCF lors du débat public de Brétigny;

  • le dossier financier est à hauts risques: en période de vaches maigres, il sera difficile de placer les emprunts et placements obligataires de la FFR. La rentabilité financière du stade et le business plan sont très flous. Tous les ingrédients sont réunis pour que le stade rencontre des difficultés financières et fasse jouer la garantie de la région. Ce seront alors des dizaines de millions d'euros qui seront ponctionnés des finances publiques vers le privé selon un scénario que l'on a vu se reproduire à mainte reprises. Soulignons que le sauvetage des banques après 2008 contribue pour moitié au déficit des finances publiques.

  • Il y a des alternatives: amélioration des prestations du Grand stade de France; investissements sur les transports en commun pour les améliorer en journée (plan du STIF) c'est la première condition pour l'attractivité de l'Essonne sud; calcul comparatif des investissements les plus créateurs d'emplois nouveaux par opposition à des emplois soustraits d'autres localisations (comme le sont les emplois des grandes zones commerciales (Croix Blanche, Evry, Brétigny, etc) qui se chipent les emplois au détriment de tous.

Ce projet, comme tous les grands projets pharaoniques, permet de faire de la ''comm''. Il ne faut pas s'y laisser piéger. C'est sans doute politiquement payant en ce sens que les électeurs des communes concernées peuvent se laisser séduire par un discours qui vend du local. Mais cela se fait au détriment d'un usage raisonnable des ressources publiques et privées disponibles.

> Réagissez