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Avis n°41

A propos du tracé

Ajouté par Hugo LADEVEZE (Toulouse), le
[Origine : Site internet]

Bonjour,

Le projet initial, inspiré par le (très bon) mémoire de Maxime Lafage, et présenté pour les élections municipales de 2014 dans le prospectus de M. Moudenc, faisait clairement passer la troisième ligne par la station canal du Midi de la ligne B, puis les quartiers de Bazacle, Amidonniers et Ponts-jumeaux, avant de partir vers Sept Deniers.

Pourquoi cette perspective a t-elle été supprimée au profit d'un passage vers le Nord (métro la Vache, puis boulevard de Suisse)? Cette zone profite déjà de la ligne B du métro, et possède une densité de population bien moindre que la bordure de Garonne (Bazacle, Amidonniers, Ponts-jumeaux, Sept Deniers). Les arguments en faveur du retour à la boucle sud entre Bazacle et Ponts Jumeaux ne manquent pas:

- ces quartiers sont très densément peuplés, notamment de jeunes travailleurs (qui prennent la voiture tous les jours aux heures de pointe donc) avec une forte présence des métiers de l'aéronautique que desservirait cette troisième ligne. La diminution de la circulation s'en ressentirait énormément.

- le succès de la Linéo 1, récemment améliorée, et dont le "reste à quai" n'est pas rare à Ponts Jumeaux, ne démontre t-il pas la nécessité d'augmenter encore la capacité de transport en commun de cette zone? Niveau bus, il me semble que l'on a atteint la limite...

- de nombreux projets sortent de terre dans cette zone : résidences neuves et à venir à Ponts Jumeaux (notamment une résidence pour séniors), l'énorme projet résidentiel/bureaux/commerces des voies navigables de France (VNF) aux Amidonniers, le déménagement de Sciences Po à la Manufacture des Tabacs de Bazacle, ainsi que la nouvelle école d'économie en construction, adossée à l'université Toulouse 1...

Je comprends bien que l'objectif de la boucle Nord est de desservir des quartiers "en devenir", mais ne vaut il mieux pas rendre le service là où on en a déjà besoin? Et où le besoin à venir va aller en augmentant, pour un nombre croissant d'étudiants et de travailleurs, qui arriveront avant la fin des travaux de la troisième ligne. Le besoin est donc urgent. Mais mieux vaut tard que jamais. Si ce n'est pas avec cette ligne, ce sera jamais. Et ce n'est donc pas demain que les habitants de ces quartiers arrêteront d'utiliser leur voiture qui encombrent déjà le périphérique...