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Les rencontres en universités

La commission particulière du débat public a organisé plusieurs rencontre avec les étudiants ainsi qu'avec certaines entreprises. Retrouvez dans cette page les éléments relatifs à ces rencontres.

Le partenariat avec les étudiants de l'Institut d'Etudes Politiques de Toulouse 

Mardi 20 septembre, dans le cadre du débat public relatif au projet de 3ème ligne de métro, la CPDP a officiellement engagé un partenariat avec l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Toulouse.

Les étudiants de 4ème année parcours « Risques, science, environnement et santé » vont analyser et évaluer cette année pour le compte de la Commission nationale du débat public (CNDP), le débat public au sujet de la 3ème ligne du métro toulousain. 

Il s’agit, pour la CNDP, de la première opération d’évaluation de ces dispositifs de concertation que les étudiants vont donc expérimenter.

Intégrés à l’équipe locale de la CNDP, les étudiants vont être divisés en 3 groupes, permettant une meilleure structuration des missions confiées.

  • Le premier groupe aura en charge le traitement et la représentation des données issues du questionnaire du débat.

  • Le  deuxième groupe se chargera de l'évaluation du débat lui-même, de la procédure mise en place aux effets produits. (cet effort d'analyse critique est une première dans le cadre d'un débat public).

  • Le troisième groupe organisera l'animation et le traitement d'un événement lui aussi inédit : le "Dialogue 3D" qui, en décembre prochain, rassemblera en un même lieu 30 habitants de Toulouse, 30 habitants de la métropole, et 30 habitants de la région, pour répondre à une série de questions sur le projet de métro, par le biais de votes électroniques simultanés.

Pour Julien Weisbein, coordinateur du parcours et encadrant pédagogique de cet atelier : "C’est une vraie chance pour les étudiants qui vont pouvoir travailler de concert avec des professionnels sur un cas concret. Ils vont avoir de vraies responsabilités et pourront valoriser cela lors de leur recherche d'emploi l’année prochaine".

Dans le cadre de ce partenariat avec la CNDP quia fait l'objet d'une convention, Sciences Po Toulouse a reçu Jacques Archimbaud pour une conférence sur le débat public en France le 12 octobre et organisera un grand débat public étudiant le 24 novembre, en partenariat avec l’Université Toulouse Capitole.

Rencontre avec les lycéens de Saint-Sernin, 14 octobre 2016

Les temps forts de la rencontre

A l'invitation d'un professeur du lycée St Sernin de Toulouse, le secrétariat général de la commission a rencontré une classe de 1ère S vendredi 14 octobre, au sein même de son établissement.

L'aménagement du territoire figurant au programme pédagogique de 1ère, cette rencontre fut d'abord l'occasion de présenter quelques grands enjeux inhérents à la l'élaboration de projets d'infrastructures, ainsi que l'utilité et les modalités du débat public.

Un échange de 2 heures a pu avoir lieu, à la fois sur le rôle de la CNDP et sur les possibilités de participer à la consultation relative au projet de 3ème ligne de métro. De manière plus générale, la discussion s'est développée autour des questions de communication, de participation citoyenne et de démocratie.

La CPDP à Toulouse se tient à la disposition des classes de collège et de lycée qui solliciteraient à leur tour un échange de ce type, dès lors que le calendrier du débat le lui permettra.

Rencontre avec les étudiants de l'Université Capitole, 24 octobre 2016

Les temps forts de la rencontre

La Commission nationale du débat public a rencontré les étudiants de Toulouse Capitole pour sa première rencontre à l’Université.
Une vingtaine d’étudiants, des professeurs et quelques membres du personnel s’étaient retrouvés dans l’amphithéâtre Hébraud pour débattre du projet de 3ème ligne de métro.
Après une présentation du dispositif du débat public, le maître d’ouvrage, représenté par Jean-Michel Lattes, président du SMTC-Tisséo et par ailleurs professeur à l’Université Capitole, accompagné de la SMAT, a présenté le projet de 3ème ligne.

Un échange d’une heure a ensuite permis aux personnes présentes de poser un certain nombre de questions au maître d’ouvrage.

Le compte rendu de la rencontre

> Le compte rendu

Rencontre avec les étudiants de l'Institut Catholique, 7 novembre 2016

Les temps forts de la rencontre

Rencontre avec les étudiants de l’Institut Catholique de Toulouse, 7 novembre


Une rencontre a été organisée à l’Institut catholique de Toulouse le 7 novembre 2016. Elle faisait suite à une séance de travail, le 20 octobre dernier, destinée à informer les étudiants de 3e année de licence de droit qui mèneront une réflexion juridique sur un point précis du projet de 3ème ligne dans le cadre de leurs travaux dirigés. Plus d’une trentaine de personnes ont assisté à cette réunion, pour la plupart des étudiants fréquentant cet établissement. Cette réunion a également fait l’objet d’un travail mené par des étudiants en journalisme dans le cadre de leur cursus, avec notamment un enregistrement vidéo.

Après le mot d’accueil de Madame MONNOYER, Doyen de l’Institut, mettant l’accent sur l’intérêt d’une telle réunion permettant de faire le lien entre la théorie de l’enseignement et la pratique d’un projet concret concernant tous les citoyens de demain, la CPDP a brièvement présenté le calendrier et les modalités du débat public, le maître d’ouvrage exposant ensuite le projet de 3ème ligne.

Une vingtaine de questions ont ensuite été posées, toutes sur le projet lui-même à l’exception d’une demandant des précisions sur le rôle de la CPDP et le choix des modalités du débat.

Les questions, et par voie de conséquence les réponses qu’a pu faire le SMTC Tisséo, ont pour la plupart porté de façon assez classique sur :

  • Le tracé : Pourquoi desservir les faubourgs nord et est et pas le centre de Toulouse, ou pas le sud-ouest de l’agglomération ? Pourquoi pas de ligne circulaire plus éloignée du centre ? Pourquoi cette 3ème ligne, en partie parallèle à la ligne B et pas le prolongement de la ligne B?

  • Les moyens de transport : Pourquoi le métro et pas d’autres moyens moins onéreux ?

Elles ont également concerné :

  • Le doublement de la ligne A.

  • L’incidence de la réalisation du projet sur le tracé des lignes de bus actuelles et sur leur fréquence.

  • La localisation et la nécessité d’un dimensionnement suffisant des parkings relais.

  •  Les possibilités d’utilisation des trains et les interconnexions avec les gares ?

  • L’aménagement urbain autour des gares ; les stations font elles parties intégrante du quartier ?

  • Les incidences sur l’environnement, le patrimoine paysager (évocation du Canal du Midi) et archéologique.

Certaines questions posées ont cependant été moins « classiques » :

  • Le chantier affectera-t-il le fonctionnement des métros aux points d’interconnexion ?

  • Comment prendre en compte l’évolution technologique avec les véhicules autonomes, l’open data se traduisant par des applications sur smartphone ?

  • Quels enseignements le maître d’ouvrage tire-t-il des avis formulés en cours de débat ?

Enfin, des questions plus juridiques, reflétant le profil des personnes présentes, ont été posées sur ce qui était envisagé par le maître d’ouvrage en matière d’indemnisation des commerçants et artisans affectés par le chantier ou de nuisances sonores à l’occasion de la circulation des métros.

Les présentations des intervenants 

> La présentation de la commission particulière du débat public

> La présentation du maître d'ouvrage

Rencontre avec les étudiants de l'Université Jean Jaurès, 25 novembre 2016

Les temps forts de la rencontre 

Environ 50 personnes étaient présentes au débat de l’Université Jean Jaurès. Parmi eux, les étudiants de la promotion de « Master 2 Transports et Mobilités », accompagnés de leur professeur Jean-Pierre Wolff. Des étudiants venaient également d’autres horizons : licence de géographie, master « Habitat », etc. Etait également présente : Marie-Pierre Bès, présidente de l’association d’usagers Autate et également professeur dans cette Université.

Après une courte présentation du débat par la Commission, un groupe d’étudiants du Master 2 « Transports et Mobilités » présente un film réalisé par leurs soins pour l’occasion, ainsi que les conclusions de leurs travaux sur les transports toulousains (cf. documents annexés). Ces deux travaux avaient pour objet de situer le projet de 3e ligne dans l’histoire des transports en commun toulousains qu’ils décomposent en trois périodes :
1. les aménagements dédiés à la voiture,
2. les projets en sites propres (notamment les deux lignes de métro)
3. et enfin la tentative d’agir « en prévention » du développement urbain à travers le maillage et l’intermodalité entre les différents moyens de transports.

La maîtrise d’ouvrage présente ensuite son projet de plan de déplacement : l’agglomération toulousaine est le territoire qui crée le plus d’emploi après la région parisienne, elle se caractérise par un très fort étalement urbain, un important réseau de transports (le plus important de province après Lyon, en termes de fréquentation) mais qui pèche sur la question des déplacements domicile-travail. Est évoquée la saturation des principales infrastructures des transports et l’attente de 500 000 déplacements supplémentaires (tous modes) d’ici dix ans.
Pour la maîtrise d’ouvrage, ces questions renvoient à celle du modèle urbain et surtout à la nécessité de « générer une organisation urbaine porteuse de déplacement de proximité, à pied ou à vélo ». Le but de ce projet serait en effet de réduire, parmi les 500 000 déplacements supplémentaires attendus, la part des transports mécanisés au profit des modes doux ou actifs.
Est ensuite présenté le projet 3e ligne de métro proprement dit : une meilleure desserte des territoires économiques, du Nord-Ouest et du Sud-Est et un passage par TESO et Matabiau, une desserte de faubourgs denses et mal desservis, un maillage avec le reste du réseau structurant. Sont également présentés : les temps de parcours, l’insertion en site propre, tunnel et viaduc, etc.
Parmi les objectifs cités : capter le plus possible d’actifs et les emmener à leur emploi avec une correspondance maximum (Linéo et ferroviaire). Selon la MO, la moitié de la fréquentation attendue sur la 3e ligne de métro est une population provenant d’en-dehors de Toulouse (soit en origine, soit en destination, soit les deux).
Le projet urbain qui accompagne le projet de 3e ligne est nouvellement évoqué : il s’agit d’orienter la ville de demain et de desservir des quartiers qui ont vocation à se transformer (au Nord de l’agglomération, autour de Colomiers, grands projets publics connus comme Montaudran, TESO, Labège Innopole). « Il y a un enjeu à travers ce projet de 3e ligne de métro, de construire des nouveaux quartiers, de lui donner une dimension métropolitaine dans ses fonctions d’aménagement, avec un corridor d’étude qui aujourd’hui revêt un potentiel gigantesque en terme d’aménagement et de renouvellement urbain ».

La commission donne ensuite la parole à la salle.

Le compte rendu

> Le compte rendu de la rencontre