Question n°170
Aménagement urbain
le ,En continuité de la question posée à Labège lors de la réunion du 19 octobre
Le dossier du maître d'ouvrage (page 56) fait état de l'accueil de 150 000 habitants dans le corridor du Toulouse Aérospace Express.
150 000 habitants à 1,9 habitant / logement = 70 000 logements
Par ailleurs, le SCOT actuel (mais en sera t-il ainsi dans le SCOT révisé) préconise, le long des axes de transport en commun performants (TAE par exemple), des densités de 70 à 80 logements / habitant.
Pour respecter l'accueil prévu, il faudra donc disposer de 79 000 logements : 70 à 80 logements par habitant = 1000 hectares
Est ce bien raisonnable ?
Il faudra probablement beaucoup de secteurs de renouvellement urbain pour répondre à cette demande.
Pour info, pourrait-on cartographier ces 1000 hectares dans le corridor TAE ?
Bonjour,
A l’échelle du corridor d’étude de la 3ème ligne de métro, il a été identifié que ce secteur pourrait être en mesure d’accueillir jusqu’à 150 000 habitants supplémentaires. Il s'agit bien là d'une capacité d'accueil maximale à très long terme au regard des potentiels d’évolution urbaine. Ce "potentiel d’évolution urbaine" a été identifié au regard de trois sources possibles liées à :
- La mutation urbaine ou économique,
- L’extension urbaine,
- L’urbanisme encadré.
Les hypothèses à l’horizon 2030 sont en cohérence avec les capacités d’accueil formulées dans le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) approuvé en 2012.
Ainsi, à l’échelle du périmètre du SCoT, 252 000 habitants supplémentaires entre 2013 et 2030 seraient ainsi répartis en fonction des opérations connues et des territoires de renouvellement identifiés.
La production de l'urbanisme encadré auquel vous faites référence (ZAC...) ne représente en pratique que 30 % de l'accueil de nouveaux habitants.
(détails dans la fiche annexe - première approche des potentiels d'évolution urbaine).
A l’échelle du périmètre de 600 mètres autour des stations de la 3ème ligne de métro et à horizon 2030, ce seraient quelques dizaines de milliers d'habitants supplémentaires qui pourraient être accueillis en fonction du projet urbain à concevoir.
A titre d'exemple, le long de la ligne B, la croissance de population observée entre 2004 et 2013 a été de près de 16 000 habitants. Le rythme de croissance a été plus élevé que sur l'ensemble de la commune de Toulouse sur la même période (+11,6% contre +10,1%).