Point de vue n°23
Cahier d'acteur CGT Haute-Garonne
Le bien-être des travailleurs, qu’ils soient actifs, privés d’emplois, étudiants, retraités… impose de développer et d’améliorer constamment le Service Public des transports en commun.
Le projet de 3ème ligne de métro est dans le débat public avec de lourdes interrogations sur les intérêts particuliers en jeux et les buts recherchés. Dans ce cahier d’acteur, la Cgt émet des pistes de réflexions et des propositions pour améliorer les conditions de vie et de trajet des salariés et développer l’activité économique, dans le cadre de l’intérêt général et du développement durable.
Les responsabilités sociales et économiques des entreprises doivent-être mises à contribution. C’est pourquoi la Cgt revendique la prise en charge intégrale par l’employeur et pour tous les salariés, du coût du transport domicile/travail, en favorisant les transports collectifs. La CGT pose plus largement la question de la gratuité des transports publics.
La CGT revendique de pouvoir vivre et travailler partout en région Occitanie au moyen d' une autre répartition de l'activité économique. Il est nécessaire d’aménager durablement le territoire en combattant les phénomènes de concentration qui sont à la base de la crise actuelle des déplacements et des transports sur la métropole et l'aire urbaine toulousaine.
La question des déplacements est liée à celle de la création de richesses. Pour la CGT, débattre des transports passe par l'exigence de mettre les décisions de développements économiques et de répartition des richesses entre les mains des travailleurs eux même. C’est un impératif Démocratique !
Ce projet de 3ème ligne de métro pose entre autre, la question des politiques à mener pour rétablir la justice sociale, notamment envers les classes populaires. Satisfaire les besoins immédiats destravailleurs, agir pour transformer la société, c’est la ligne de conduite de la CGT en matière de déplacements comme dans les autres domaines. C’est pour cela que les salariés se battent avec elle afin qu’il fasse bon vivre et travailler à Toulouse comme partout dans la région au XXIème siècle