Point de vue n°81
Cahier d'acteur de la Région Occitanie
Lorsque l’on observe la configuration des réseaux de transport public structurant l’agglomération toulousaine (voies ferrées, métro…), 4ème aire urbaine de France et parmi les agglomérations françaises les plus dynamiques sur le plan démographique, la configuration en étoile de ces réseaux est une évidence.
Or si l’attractivité de la ville-centre de Toulouse est très forte, il existe plusieurs pôles significatifs d’emplois, en particulier autour des sites industriels aéronautiques majeurs de l’agglomération, à Colomiers, Blagnac, Montaudran et Labège dont la desserte en transports collectifs nécessite des améliorations. Cette structuration du territoire tend par ailleurs à éloigner toujours davantage les populations qui y travaillent, souvent pour des raisons économiques.
La réalisation d’une nouvelle infrastructure lourde de transports urbains ne doit pas conduire à une concentration trop forte au cœur de l’agglomération, mais bien être un facteur d’aménagement équilibré du territoire métropolitain et au-delà régional. Aussi, le projet de 3ème ligne de métro tel que proposé doit permettre de faciliter la mobilité au sein de l’aire urbaine. Il est essentiel pour la Région qu’un équipement très structurant comme un métro, par son imbrication avec les autres systèmes de transports, permette et facilite les choix de résidence pour les particuliers et de localisation pour les entreprises, bien au-delà des seules zones qu’il dessert directement. La qualité des connexions avec les autres réseaux de transports qui doivent y être mis en place est dès lors un enjeu fondamental pour le rayonnement de la Métropole au-delà de ses limites territoriales.