Avis n°70
10 jours de débat...Préambule
le ,Les dernières élections municipales ont déjà validé la création de cette 3°ligne de métro (même si cela ne vaut que pour une grosse moitié des Toulousains).
Il fallait bien anticiper qu'une municipalité libérale favoriserait un projet économique.
Quelle analyse faire de voir un projet municipal se transformer en projet Métropolitain ?! Créant ainsi une pression financière sur les autres communautés urbaines, le département, la région voire plus.
Mois après mois se dessine le projet : un (trop grand?) quartier d'affaires (TESO) relié à d'autres pôles économiques Labège, Colomiers, Blagnac avec comme moyens de connexion l'aéroport, la future gare LGV; pour être au niveau, il ne manquait que la ligne de métro (TAE!). La vision est-elle bien fondée ? C'est possible.
Ne contraint-t-elle pas la collectivité à financer peut être au-dessus de ses capacités ? D'autant que ce que certains appellent la thrombose circulatoire de la rocade Toulousaine est là. Tous les matins on peut la voir à plusieurs kilomètres par son tunnel de pollutions atmosphériques, par les bouchons réguliers du matin et du soir faisant perdre un quota d'heures déraisonnable. Que penser de cet endettement pour un investissement dont les 2/3 auront un effet mesurable dans plus de 8 ans?! En bon père de famille un investissement au 2/3 avec effet plus immédiat et 1/3 pour un futur long terme me semblait plus raisonnable.
De plus le manque de coordination (voire les rivalités) des politiques perturbant les AOT (SNCF,...) le citoyen les constate tous les jours, montés en exergue par la presse. Cela me semble assez éloigné de l'intérêt collectif du million d'habitants plus ou moins concernés, même si l'ouverture Européenne et Internationale créerait une richesse évidente.
Aujourd'hui le partage des richesses étant ce qu'il est, "mon intérêt particulier" m'oriente sur une solution à trouver me rapprochant de l'intérêt collectif des habitants du périmètre SMTC géré par le PDU. Si le rayonnement doit être plus large, alors le chef de file doit être plus haut dans la hiérarchie des collectivités.