Rêvons une infrastructure pour demain

Nous envisageons une nouvelle ligne de métro à Toulouse, mais ne devrions nous pas nous placer dans une perspective plus large d’un nouveau « sillon de transport capacitif ».

Si nous pouvons envisager de créer ce sillon, partiellement en surface et partiellement en tunnel, pourquoi fixer notre réflexion sur un moyen aussi lourd et figé que le métro.

Notre monde demande souplesse, adaptabilité et réactivité.

Soyons disruptifs pensons le sillon de transport proposé comme une voie de circulation de notre futur proche :

- Pour la capacité, installons des bus électriques à haut niveau de service plutôt qu’un métro. Le bus éventuellement rallongé...et autonome dans un avenir assez proche, offrira la souplesse d’adaptation dont nous avons besoin. De plus ils seront interchangeables entre constructeurs si nous calibrons correctement nos « tunnels ».

- Ouvrons quelques accès aux voitures électriques (uniquement, éventuellement autonomes ou pilotables à distances), par exemple en ouvrant des accès en début, milieu et fin de ligne, pour faire transiter une partie du trafic nord<=>sud, voir nord-est<=>nord-ouest, ce qui délestera un peu nos axes existants.

Prévoyons, pourquoi pas des navettes ou remorques spécifiques pour les vélos.

Ce choix s’appuierait sur les études du TAE, la plupart des accès étant réservés aux piétons/cyclistes, les gares permettraient aux bus de s’arrêter sans bloquer la circulation. Seuls quelques accès voitures seraient nécessaires...et en périphérie.

Dans un futur plus lointain, cette ligne pourrait se prolonger en site propre ou non sans rupture de charge. Osons penser autrement, pensons simple, modulaire et évolutif...