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Question n°306

La Vache, allez !

Ajouté par Arnaud ROITG (Toulouse ), le
[Origine : Site internet]

La capacité à créer une correspondance déportée avec le TER, ou plus largement à créer un "pôle multimodal" en y incluant une (illusoire et trompeuse, dans la mesure où la station de la ligne B du même nom est éloignée de 300 mètres à vol d'oiseau de la halte ferroviaire) correspondance avec la ligne B, est mise en avant comme LA justification de La Vache. Outre le fait que sa pertinence est contestable et contestée (voir par ailleurs; on résout, pour une fois, un problème d'aujourd'hui sur le cadencement du TER qui, manque de bol et contrairement à celui bien réel et amené à s'aggraver de la congestion routière du centre-ville pénalisant toute la métropole par effet domino, sera résolu par la SNCF à la date de mise en service), si la nécessité d'une correspondance supplémentaire TER au nord de Matabiau (à 3 minutes, vous noterez par ailleurs...) fait partie des incontournables du projet, pourquoi avoir étudié une autre option (Barrière de Paris) dans le même fuseau (contestable et contesté) des faubourgs nord n'offrant justement pas cette "indispensable" correspondance TER ?

Autrement dit, est-ce une justification à posteriori ("tiens, finalement, cette option est indispensable") permettant de réfuter toutes les objections qui n'ont pas manqué d'être levées (c'est La Vache ou rien - la vache sacrée) ? Ou bien la contrainte est bien un incontournable à priori du projet (alors non explicité) et l'étude des différentes options n'a été qu'une démarche formelle et factice ?

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Bonjour,

L’itinéraire préférentiel présenté au Débat Public a été élaboré en 3 étapes :

1/ De février à mai 2015 : définition du corridor d’études pour répondre aux orientations stratégiques du « Projet Mobilités » :

- desserte de trois pôles économiques majeurs ,

- desserte de centralités urbaines,

- nécessité d’améliorer l’accessibilité de la grande agglomération.

2/ De mai à octobre 2015 : définition de 4 fuseaux pour déterminer les enjeux du projet et permettre une étude comparative des différents tracés possibles :

- « densité » : zones les plus denses non desservies par les transports en commun

- « faubourg » : zones propices au développement urbain

- « territoire en développement » : zones propices au développement de nouvelles zones d’habitat et/ou de requalification urbaine,

- « connexion » : points de connexion optimale aux infrastructures de transport et aux réseaux routiers structurants.

3/ D’octobre 2015 à février 2016 : définition de l’itinéraire préférentiel présenté au débat public via :

- l’identification de points de passages majeurs (Colomiers, sites Airbus, Matabiau/Marengo, François Verdier, Montaudran, Labège…),

- une analyse multicritères des variantes de tracé : 12 critères relevant de caractéristiques techniques, d’analyse urbaine et d’analyse transport.

Ces différentes étapes montrent bien le type de réflexion qui a été menée pendant plus d'un an : un cheminement "en entonnoir" affinant au fur et à mesure les points d'intérêt majeur à desservir.