Voici une synthèse des contributions des internautes et des questions posées au sein de notre système questions-réponses qui sont en rapport avec le thème de la réunion du 1er octobre sur la prévention et le recyclage.
Michel R., Yoan et Frank se demandent si le projet est compatible avec une réduction du volume des déchets initiée par le plan déchets du Grenelle de l’environnement. Avons-nous intérêt à construire un nouveau centre de traitement alors que notre production de déchets devrait décroître d’ici 2020-2040 ? Ne risque-t-on pas être en surcapacité de traitement ?
Andrée P., Michel R., Laubier et Nadine H. s’interrogent sur les actions menées par les industriels et la grande distribution, notamment à l’initiative des pouvoirs publics, car les consommateurs sont dépendants des sources d’approvisionnement. Ces acteurs sont-ils prêts à supprimer les emballages inutiles (alors que les fabricants parcellisent de plus en plus les produits, que la grande distribution craint les vols…) ? Quelles sont les actions concrètes menées avec ces acteurs, y compris au niveau local (exemple du Carrefour d’Ivry) ?
Sommes-nous capables de changer nos comportements, se demande P. Bardou, afin de ne pas souiller les produits à recycler, et limiter ainsi les « refus de tri » ?
P. Bardou demande si il est possible d’améliorer le taux de recyclage dans des milieux urbains denses. Brigitte E. souligne que dans certaines tours du 13e, il n’a pas été possible d’aménager des containers jaunes (pour papier, plastiques etc.) faute de place.
Jocelyn P. souhaite connaître les moyens, notamment financiers, que le SYCTOM dédie aux actions de prévention. Cette question avait été posée par Annelaure Wittmann des Amis de la Terre lors de la réunion d’ouverture.
Question de Annelaure Wittmann, des Amis de la Terre, réunion du 22 septembre
Nous pouvons nous étonner, comme nous y invite Christine G., des volumes relativement faibles de recyclage que le SYCTOM prévoit dans son projet.
J. Adamczewski (Amis de la Terre), benoît et Frank s’interrogent sur le rapports qu’entretiennent incinération et prévention. Pourquoi brûler le contenu des poubelles noires sans les trier, alors que la majorité des citoyens y jettent des matériaux recyclables (plastiques, journaux, cartons, verre, piles…)? N’y a t-il pas des intérêts économiques contradictoires entre la prévention et le recyclage des déchets et la filière incinération (parfois qualifiée d’aspirateur à déchets) qui nécessite un volume minimal de déchets pour fonctionner et être rentable ? Est-ce que les incinérateurs du SYCTOM brûlent parfois des papiers et cartons issus de collecte sélective, dans quelle quantité et avec quel impact sur le rendement énergétique de l’incinérateur ? Qu’en sera-t-il pour le nouveau centre ?
Tags : réduction, tri-recyclage