Articles avec le tag ‘nuisances’

Décharge en Sud-Essonne: un projet inacceptable !

Publié par NRGT le 14 décembre 2009

Alors que tout le monde s’accorde à dire que l’eau sera le problème du 21ème siècle, on tente d’implanter une décharge (centre de stockage de déchets ultimes) au dessus de la plus grande nappe phréatique d’Europe.

 

Alors que l’on ne parle que du Grenelle de l’Environnement, d’économie d’énergie, de développement durable, on va faire traverser l’Essonne à des centaines de camions pour déposer au Sud les déchets produits au Nord du département.

 

Alors qu’on ne parle que de communication et de médiatisation, le problème de notre village n’est curieusement jamais traité dans les médiaux nationaux ou si peu.

 

Alors que l’on nous parle de civisme, de citoyenneté, alors que nombre d’élus des 2 bords se sont prononcés contre ce PIG (Projet d’intérêt Général), le chef de l’Etat n’a toujours pas répondu à la lettre qui lui a été adressée et son représentant dans le Département nous traite avec mépris.

 

Le traitement des déchets serait-il, comme en Italie, tombé aux mains d’une mafia ?

 

Veut-on que les cultivateurs de notre Région rencontrent les mêmes problèmes que les producteurs de Mozzarella en Italie : baisse de 70 % de la production, à la suite de la contamination à la dioxine.

 

Les lobbies dirigeraient-ils la France ?

 

Cette décharge est une honte pour le pays car des solutions existent supprimant les décharges ici et ailleurs.

 

Pour plus d’infos, visitez le site de l’Association contre la Décharge de Saint-Escobille : http://www.adse-saintescobille.com/

 

Un habitant de Saint-Escobille, village et son école situés à 500 mètres du projet de décharge.

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Contribution d’ATTAC-Ivry-Charenton : les déchets, « toujours plus ? »

Publié par CPDP - CPDP le 7 décembre 2009

Le problème des déchets est un des questions à résoudre pour notre société, la recherche incessante de ventes croissantes signifiant aussi une croissance parallèle des déchets.
 
Comment les éliminer, c’est le problème posé au débat public sur le renouvellement de la centrale d’incinération. La seule solution est-elle d’incinérer une grosse partie des déchets ?
 
On nous présente l’argument de la « valorisation énergétique », puisque l’usine d’incinération d’Ivry est aussi une centrale qui produit, en cogénération, de l’électricité et de la chaleur (distribuée sur le réseau parisien de la CPCU).
 
Cette technologie de production d’électricité et de chaleur est certes une de celles qui a le meilleur rendement global, donc celle qui gaspille le moins d’énergie (le rendement en cogénération peut atteindre de 85 à 90 %, contre de 35 à 40 % pour une centrale thermique : dans celle-ci, la chaleur est simplement perdue, en réchauffant des rivières ou l’atmosphère, comme le font les centrales nucléaires).
 
Mais l’incinération ne se fait elle pas au détriment de la santé, et les déchets sont-ils un « bon combustible »Â ?
 
Depuis longtemps, la TIRU communique sur le fait que les fumées (en fait le panache visible) ce serait 99,9 % de vapeur d’eau, l’argument a été évoqué plusieurs fois dans des médias divers, répandant ainsi l’impression qu’il n’y avait pas de pollution.
 
Nous voulons qu’on mette fin à ce type d’équivoque, l’information sur les rejets doit être claire et compréhensible de tous, sans faux-fuyants.
 
Que trouve-t-on dans les bilans disponibles sur le site de la TIRU (centrale d’incinération d’Ivry) ?
(voir le Dossier d’Information du Public 2008, TIRU Ivry – pages 17 et 50)
 
ATTAC-1
Des tableaux, qui certes répondent aux prescriptions légales, mais qui ne sont guère parlants pour les personnes non averties.
 
Les mesures sont données en mg/Nm3 de fumées, c’est à dire en milligrammes par « Normaux m3 » ou m3 de fumées ramenés à 0° de température et à la pression normale.
 
Et ces mesures sont données pour un four, sachant que chaque four a un débit horaire moyen de 219.294 Nm3 par heure et qu’il y en a deux.
 
Il existe des incidents de fonctionnement, pendant lesquels les pollutions sont plus importantes. L’allumage du four donne aussi lieu à plus de pollution. Des seuils plus élevés existent, horaires ou à la demi-heure.
 
Nous demandons, pour prendre en compte l’incidence des problèmes de fonctionnement, que les poids des différents polluants, émis par jour, en kg, pour les deux fours réunis, soient donnés.
 
Ces résultats seraient compréhensibles par tous et pourraient servir à réaliser un document type « tableau de bord ».

 

La question de la vapeur d’eau a été un problème largement abordé dans le débat public

 
Les fumées seraient-elles composées à 99,9 % de vapeur d’eau ?
 
ATTAC-2bSi le panache, c’est à dire la part visible des fumées, est effectivement essentiellement composé de vapeur d’eau (avec des fines gouttelettes d’eau visibles), celle-ci ne représente que 23,4 % des fumées (et non « 99,9 % »). *
 
Le reste, majoritairement invisible, contient notamment 8,2 % de gaz carbonique, ce qui n’est pas rien à raison de 438.000 m3 de fumées rejetées chaque heure en moyenne par les 2 cheminées réunies.
 
Nous demandons que les flux mensuels de polluants, ainsi que les rejets en CO² et en vapeur d’eau, soient donnés en kg ou tonnes par mois, ce qui sera compréhensible par tous. Le volume total émis en m3 aussi serait aussi une indication claire.
 
Quant à la vapeur d’eau, comme cela représente de quoi chauffer 5.200 logements que de rendre invisible le panache, nous pensons qu’il est préférable que celui-ci reste visible.
 
Avant que les fumées ne soient lavées (1995), il n’y avait presque jamais de panache. Les fumées étaient alors plus polluantes qu’aujourd’hui. Maintenant, lavées, elles n’en contiennent pas moins, en moyenne, plusieurs tonnes par mois de dioxyde de soufre et bien plus d’une dizaine de tonnes d’oxydes d’azote (voir le tableau ci-dessus – DIP 2008 – les chiffres sont des flux de polluants mensuels moyens pour les 2 cheminées).

La question des mesures complémentaires de polluants

 
Il a été proposé que les associations réalisent par le bureau d’études de leur choix, une mesure complémentaire.
 
Nous pensons plus important de mesurer des polluants qui ne le sont pas actuellement, ou qui ne le sont pas suffisamment.
 
Ainsi, les métaux lourds (mercure, cadmium+thallium, et 9 autres métaux lourds) ne sont mesurés que 4 fois dans l’année, à l’occasion des contrôles périodiques réalisés par des bureaux d’études extérieurs. Nous proposons que ces contrôles soient plus réguliers, mensuels ou bi-mensuels, et que ceux qui peuvent l’être soient réalisés en continu.

Le problème des poussières

 
Les chiffres donnés actuellement pour les poussières sont des chiffres globaux (10 tonnes par an). Or toutes les poussières ne sont pas équivalentes en danger pour la santé. Plus des particules sont petites, plus elles sont nocives, et c’est surtout en raison de leur petite taille (0,4 millièmes de mm) que les particules ultrafines émises par les moteurs diésel sont plus dangereuses.
 
Nous demandons des mesures des poussières en fonction de leur taille, en particulier pour les poussières voisines de 10 micromètres (millièmes de mm) et inférieures (PM 10, PM 1 et plus petit).
 
Les émissions à l’échelle du nano (millionième de mm) ont encore un effet mal connu. Les industriels incluent des nanoparticules dans de nombreux produits, sans la moindre étude de leur effet sur les organismes vivants, et au mépris de tout principe de précaution. Un débat public est d’ailleurs en cours sur ces questions, par la CNDP.
 
Ce problème devra être envisagé à l’avenir au niveau des rejets de l’incinération.

Le problème des dioxines et furanes

 
Les dioxines sont une famille de composés chlorés extrêmement dangereux et cancérigènes, à des doses extrêmement faibles.
 
Or, dans les produits fabriqués actuellement, les molécules chlorées sont moins courantes, on utilise de plus en plus des molécules contenant du brome.
 
Nous demandons qu’il soit effectué des mesures des dioxines bromées ou polybromés, dont le danger fait actuellement l’objet d’études.

La question de la prévention dans le traitement des déchets

 
Nous pensons la question de la prévention des déchets essentielle, et croyons que le problème a été pris à l’envers. Au lieu de chercher d’abord à dimensionner l’usine d’élimination des déchets, pourquoi ne pas avoir élaboré dans l’ensemble des communes relevant du SYTCOM des plans de prévention se basant sur les expériences les plus avancées dans ce domaine. Il n’est pas trop tard, et cette démarche devrait être incitée.
 
L’ADEME a développé des études sur le terrain sur la manière de réduire énormément nos déchets. Utilisons-les !
 
Filières de recyclage ou de réparation des objets, réduction des déchets végétaux à la source par des composteurs à domicile ou d’immeuble, formation de « maîtres-composteurs » sont quelques pistes à étudier suivant les contextes locaux.
 
Pour que cette action se déroule au mieux, ensuite, collecte séparée des déchets fermentescibles restants pour produire un compost de qualité (et non ce qui est proposé, en partant de la poubelle actuelle, triée mécaniquement, ce qui laissera forcément des petits débris indésirables dans le compost)
 
Les déchets collectifs d’entreprise sont un secteur où le tri est facilement envisageable.
 
Développer la collecte des déchets fermentescibles des restaurants d’entreprise, des cantines scolaires, des hôpitaux mais aussi des restaurants pourrait être un point des départ pour une collecte séparée des fermentescibles.
 
Rechercher et développer de nouvelles filières de recyclage : ainsi, actuellement, en Allemagne, le polystyrène commence a être recyclé, alors qu’ici il est brûlé. Il peut être stocké en attendant la mise en route de cette filière ici, et il en est de même pour de nombreux plastiques.
 
La collecte des papiers, en particulier des papiers tels que photocopies ou documents dactylographiés dans les bureaux, des papiers divers dans les logements, peut se développer et figurer dans un plan d’élimination des déchets.
 
L’appui à des systèmes tels que l’achat en vrac des produits alimentaires (céréales, pâtes, riz, aliments secs mais aussi, pourquoi pas biscuits…) est à développer, ainsi que la consigne, abandonnée depuis des décennies.
 
En ce qui concerne la valorisation énergétique des déchets : nous reconnaissons qu’elle est préférable au gaspillage de l’énergie, et qu’il est évidemment préférable lorsqu’on brûle, de le faire en co-génération (production d’électricité et de chaleur pour alimenter un réseau).
 
Mais cela ne doit pas devenir la raison de l’incinération, et les efforts doivent viser à
la réduction au maximum de celle-ci, car les déchets, par leur composition, par les émissions qu’ils engendrent (dans l’atmosphère, dans l’eau, au niveau des mâchefers) ne sont pas un bon combustible.
 
Enfin, au niveau de l’énergie, nous ne devons pas oublier les objectifs du Grenelle de l’environnement : diviser par 2 l’émission des gaz à effet de serre en 2020 et par 4 en 2050 : cela supposera le développement de bâtiments excessivement plus économes, voire à énergie positive. Donc les besoins en chaleur doivent diminuer.

 
Le problème des déchets pour nous n’est pas anodin : il pose la question du type de développement de nos sociétés, avec la recherche incessante de croissance (de la production, des profits, des marchandises, du pillage des ressources naturelles…)
 
Nous pensons que dans le cas concret du centre de traitement des déchets d’Ivry, il est indispensable de le concevoir dans le cadre des objectifs à long terme de réduction drastique tant des déchets que des gaz à effet de serre, de la réduction de la consommation d’énergie et du gaspillage énergétique : tout ceci passant par des actions radicales tout en améliorant – et non en diminuant – notre confort et de nos conditions de vie.
 
ATTAC-3
ATTAC Ivry Charenton
Contact : attacivry@attac.org

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12 novembre : réunion sur les impacts environnementaux et sanitaires

Publié par CPDP - CPDP le 9 novembre 2009

La seconde réunion locale est organisée à l’espace Toffoli de Charenton-le-Pont le 12 novembre. Elle posera la question suivante :

 

« Quels impacts environnementaux et sanitaires ? Â»

 

Elle traitera en priorité des risques et des mesures pour préserver la santé publique et la qualité de vie des riverains.

 

Vous êtes invités dès aujourd’hui à poser les questions que vous souhaiteriez voir aborder au cours de cette réunion. Pour cela, il suffit de laisser un commentaire à cet article. La CPDP relaiera vos questions auprès des différents intervenants tout au long de la réunion.

 

Lieu de la réunion: Espace Toffoli, 12 rue du Cadran ou 73 rue de Paris, Charenton-le-Pont.
Métro ligne 8, station Charenton-Ecoles
Horaires: 20h00-23h00

 

Plan d’accès


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Programme détaillé

 

Mot d’accueil de M. le Maire de Charenton-le-Pont

 

CPDP, Enseignements des réunions thématiques (15 mn)

 

Quel est l’impact environnemental du centre actuel ? Quelles sont les meilleures pratiques mises en Å“uvre par les incinérateurs de nouvelle génération en matière de suivi environnemental ?
 

Biotox (15 mn)
Réactions des Amis de la Terre: Joerg ADAMCZEWSKI (7 mn)

 

Réactions du public (30 mn)

 

Quelles garanties peuvent être apportées aux riverains des installations ? Comment les associer à son suivi ? Quelle gouvernance locale ?

 

Quelles mesures sont envisagées par le Syctom ? Syctom (15 mn)

 

Réactions et propositions d’un membre de la CLIS d’Isséane
Michel Riottot, Président d’environnement 92 (7 mn)

 

Echange avec le public (60 mn)

 
Présence dans la salle de M. Hubert ISNARD, Cellule interrégionale d’épidémiologie d’Ile-de-France.

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Continuons à débattre de la méthanisation

Publié par CPDP - CPDP le 19 octobre 2009

La CPDP a résumé les principaux enseignements de la réunion thématique du 13 octobre. Elle traitait prioritairement de la méthanisation associée au tri mécanisé des déchets bruts et de la valorisation du biogaz, de la qualité et des débouchés du compost produit et de la maîtrise des nuisances induites par ce mode de traitement.

 

Ce document est soumis à vos commentaires jusqu’au 2 novembre. Pour cela, cliquez sur l’image ci-dessous, sélectionnez un passage du texte avec votre souris, puis cliquez sur "Ajouter" dans la colonne de gauche. La CPDP prendra en compte vos commentaires avant de publier une version finale de ce document, qui sera intégré au compte-rendu final du débat.

 

Enseignements du débat
Les enseignements de la réunion du 13 octobre

 

Les extraits vidéo et les présentations des intervenants sont disponibles ICI. Le verbatim et sa synthèse seront publiés prochainement.


Nous pouvons continuer à débattre sur ce blog de la place de la méthanisation dans le traitement des déchets en France. Nous ajouterons bientôt à cet article des extraits vidéo de la réunion du 13 octobre avec les principales questions soulevées pendant la réunion.

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13 octobre: réunion thématique sur la méthanisation, salle Mas (Paris XIII) et en direct sur Internet!

Publié par CPDP - CPDP le 2 octobre 2009

La troisième réunion thématique de portée générale est organisée le 13 octobre. Elle posera la question suivante:

 

« La méthanisation avec valorisation biologique des déchets est-elle une solution d’avenir pour l’agglomération parisienne? »

 

Elle traitera prioritairement de la méthanisation associée au tri mécanisé des déchets bruts et de la valorisation du biogaz, de la qualité et des débouchés du compost produit et de la maîtrise des nuisances induites par ce mode de traitement. Le programme de la réunion est détaillé en fin d’article.


Vous êtes invités dès aujourd’hui à poser les questions que vous souhaiteriez voir aborder au cours de cette réunion. Pour cela, il suffit de laisser un commentaire à cet article. La CPDP relaiera les questions des internautes préalablement postées sur le blog ou envoyées dans le cadre de la diffusion en direct sur Internet auprès des différents intervenants tout au long de la réunion.

 
Lieu de la réunion: Salle Mas (Paris XIII), 10/18, rue des Terres au Curé – 75013 Paris
Métro Olympiades (M14), Porte d’Ivry (M7, T3), bus 132 (arrêt Regnault)
Horaires: 20h00-23h00
 
Cette réunion sera diffusée en direct sur Internet.
 
Plan d’accès

Agrandir le plan
 
Programme détaillé
 
CPDP, Présentation du débat public (15 mn)
Syctom, Présentation synthétique du projet (10 mn)
Réactions du public (15 mn)

 
En quoi consiste la méthanisation ? Quel est l’intérêt de la méthanisation comme mode de valorisation des déchets ? Quels sont les enseignements des premiers retours d’expérience en termes de production et de distribution de compost ainsi que de nuisances? Quelle est l’efficacité du tri mécanisé pour séparer la fraction fermentescible des déchets ? Ce pré-tri est-il complémentaire ou incompatible avec la collecte sélective des bio-déchets ? Quels sont les coûts de la méthanisation ?
 
Guy GEOFFROY – Sivom de la vallée de l’Yerre et des Sénarts (10 mn)
Pierre HIRTZBERGER – Communauté urbaine de Lille (7 mn)

 
Comment cette technique est-elle utilisée dans les pays européens ? Quelle est la position de l’Ademe sur le tri mécanisé ?
 
Marc CHEVERRY – Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (7 mn)
 
Echanges avec le public (30 mn)

 
Quelle valorisation pour le biogaz ?
 
Gildas LE SAUX – Projet européen Biogasmax (7 mn)
 
Echanges avec le public (20 mn)

 
Quels débouchés pour le compost face aux évolutions du gisement et aux exigences croissantes en matière de qualité du compost ? Quelles garanties imaginer au niveau de la réglementation, des collectivités, des constructeurs, des gestionnaires, des citoyens/riverains ?
 
Didier RAT – Ministère de l’agriculture (7 mn)
Représentant du monde agricole (7 mn)
 
Echanges avec le public (20 mn)

 
Description des projets de méthanisation avec valorisation biologique du Syctom
Syctom (10 mn)
 
Echanges avec le public (20 mn)

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