Continuons à débattre de la méthanisation

Publié par CPDP - CPDP le 19 octobre 2009

La CPDP a résumé les principaux enseignements de la réunion thématique du 13 octobre. Elle traitait prioritairement de la méthanisation associée au tri mécanisé des déchets bruts et de la valorisation du biogaz, de la qualité et des débouchés du compost produit et de la maîtrise des nuisances induites par ce mode de traitement.

 

Ce document est soumis à vos commentaires jusqu’au 2 novembre. Pour cela, cliquez sur l’image ci-dessous, sélectionnez un passage du texte avec votre souris, puis cliquez sur "Ajouter" dans la colonne de gauche. La CPDP prendra en compte vos commentaires avant de publier une version finale de ce document, qui sera intégré au compte-rendu final du débat.

 

Enseignements du débat
Les enseignements de la réunion du 13 octobre

 

Les extraits vidéo et les présentations des intervenants sont disponibles ICI. Le verbatim et sa synthèse seront publiés prochainement.


Nous pouvons continuer à débattre sur ce blog de la place de la méthanisation dans le traitement des déchets en France. Nous ajouterons bientôt à cet article des extraits vidéo de la réunion du 13 octobre avec les principales questions soulevées pendant la réunion.

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Une réponse à “Continuons à débattre de la méthanisation”

  1. SYCTOM SYCTOM dit :

    Le document « les enseignements de la réunion thématique du 13 octobre » fait la synthèse des débats qui ont eu lieu sur le thème de la méthanisation. Le document est organisé en deux parties : « Où l’on apprend que … » et « Des interrogations sur … », et reste fidèle à ce qui a pu être dit lors de la réunion. Cependant, il convient de faire quelques ajouts ou précisions.

    La première partie du document, intitulée « Où l’on apprend que … », synthétise les grandes idées développées lors de la réunion. On peut cependant s’étonner de ne pas voir apparaître l’une des idées importantes de la réunion, à savoir que la méthanisation et l’incinération sont deux modes de traitement complémentaires. Cette idée a notamment été développée par Marc Cheverry de l’Ademe (« Il ne faut jamais oublier cela ; des discours qui viseraient à dire que la méthanisation vient remplacer l’incinération, vient remplacer la décharge, ne sont pas des discours réalistes. Cela n’existe pas. En tout cas, je ne connais pas d’opération dans le monde qui puisse reposer sur un seul procédé, si ce n’est tout mettre en décharge », extrait du verbatim de la réunion du 13 octobre).

    Au sujet de la collecte des biodéchets, il serait nécessaire de préciser que pour cette collecte « Comme toute collecte sélective, on demande un effort de l’usager. Cet effort de l’usager est à construire dans le temps au travers de la communication, de l’éducation » (extrait du verbatim de la réunion du 13 octobre), comme précisé par l’Ademe. De plus, il faut noter qu’à Lille, la collecte des biodéchets ne concerne qu’un habitant sur deux et ne concerne pas les centres urbains denses (Pierre Hirtzberger, Communauté urbaine de Lille : « La collecte des bio-déchets concerne globalement un habitant sur deux de la métropole, c’est-à-dire qu’on ne va pas chercher le bio-déchet dans les centres urbains très denses de Lille, Roubaix et Tourcoing principalement. On va plutôt chercher ces déchets-là dans des zones pavillonnaires, parce que les gisements en zone urbaine dense sont estimés comme étant relativement faibles. », extrait du verbatim de la réunion du 13 octobre).

    La deuxième partie du document fait, elle, la synthèse des questions évoquées lors de la réunion. Dans cette partie, on peut s’étonner de ne pas toujours voir apparaître les auteurs de ces questionnements, notamment lorsqu’il s’agit d’associations. Ainsi, sur la qualité du compost, il est écrit « Plusieurs participants demandent la mise en place d’une collecte sélective de biodéchets pour obtenir une meilleure qualité de compost » (extrait des enseignements de la réunion du 13 octobre). Il serait préférable de préciser qu’il s’agit de Claude Baslompte des Amis de la Terre et de Sébastien Lapeyre du CNIID.

    De même, sur le compostage individuel, il est écrit « Un participant estime que dépenser 4 millions d’euros en fourniture de bacs à compostage et campagnes d’information pourrait stimuler le compostage individuel et apporter des résultats significatifs » (extrait des enseignements de la réunion du 13 octobre). Il s’agit en fait de Michel Lopez des Amis de la Terre. En réponse à cette question, est relatée la réponse de Pierre Hirtzberger (« Le représentant de la Communauté Urbaine de Lille confirme cette observation : le compost se justifie surtout si l’on possède un jardin. », extrait des enseignements de la réunion du 13 octobre). Il faudrait toutefois préciser les résultats de l’expérience de Lille sur le compostage individuel : « Aujourd’hui, il nous reste peut-être une quarantaine de foyers qui continuent à faire ce compostage à domicile. Conduire un composteur individuel est très compliqué. » (extrait du verbatim de la réunion du 13 octobre).

    Au sujet des nuisances olfactives, il est écrit que « des participants s’inquiètent des nuisances olfactives d’un site de méthanisation » (extrait des enseignements de la réunion du 13 octobre). Ces interrogations sont celles de M. Vasquez, Président d’une association des riverains de Montpellier (question posée via le blog du débat public). Sur la réponse de la Communauté Urbaine de Lille au sujet des nuisances olfactives, il serait souhaitable de préciser, comme l’a fait M. Hirtzberger, ce à quoi correspond le « produit odorant » dont il est fait mention (« dans les usines de méthanisation, on manipule un produit odorant, que ce soit le déchet brut, le compost, le digestat », extrait du verbatim de la réunion du 13 octobre).

    Sur les risques des installations, les intervenants qui « précisent qu’il n’y a aucun risque d’explosion car le méthane est stable, plus léger que l’air et pose beaucoup moins de difficultés à manipuler que le propane ou le butane ou le GPL » (extrait des enseignements de la réunion du 13 octobre) sont Pierre Hirtzberger de la Communauté Urbaine de Lille et Bertrand Hyllaire, Directeur commercial Urbaser Environnement.

    Enfin, le dernier paragraphe sur la question des coûts reprend l’argumentation de Sébastien Lapeyre du CNIID (« Le CNIID trouve que la différence qui existe entre le prix du traitement à la tonne entre Lille (collecte sélective uniquement) et Montpellier (collecte sélective et tri mécano biologique) plaide largement en faveur du traitement des déchets organiques collectés. », extrait des enseignements de la réunion du 13 octobre). Pour plus d’objectivité et d’impartialité dans la restitution des interventions, il serait opportun de restituer l’intervention de Guy Geoffroy qui précise que la collecte des biodéchets induit un surcoût : « Le fait de partir sur trois bacs a conduit à ce que l’on passe en moyenne de 2 collectes par semaine à 2 collectes et demie, ce qui représente un coût supplémentaire en matériel, en personnel. » (extrait du verbatim de la réunion du 13 octobre). De plus, la comparaison ne devrait pas être faite entre le prix du traitement à Lille et celui à Montpellier puisque les données n’ont pas été communiquées pour Montpellier.