Pierre & Vacances, porteur du projet, et la commission particulière du débat public s’engagent à répondre à toutes les questions portant respectivement sur le projet et sur le débat lui-même. Les questions et réponses sont publiques et ouvertes aux commentaires.
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L'association des communes forestières de Saône & Loire n'a pas vocation à se prononcer sur le fond du projet et n'a d'ailleurs pas été consultée en amont. Néanmoins les forêts de Saône & Loire disposent de bois de différentes essences qui peuvent être intégrées dans la construction et de sous-produits pouvant être transformés en plaquettes. Pouvez-nous garantir que :
1) les différentes constructions intégrerons en priorité du bois local sachant que de nombreux opérateurs existent sur place ?
2) l'approvisionnement de la chaufferie sera local, apportant ainsi une juste contribution à l'économie locale en circuit court et un retour à l'investissement du département dans le projet ?
Bonjour,
Le projet privilégiera le recours aux énergies renouvelables, avec une production locale d'énergie.
Il est en effet envisagé à ce stade que les équipements centraux soient chauffés essentiellement à partir d'une chaufferie bois.
Le bois de provenance locale serait constitué de broyat de palettes et de plaquettes forestières provenant exclusivement de refus de scieries, d'éclaircissements, de bois mort de coupe et ne générerait donc aucune coupe supplémentaire. La plate-forme de traitement serait située à proximité du site. 5à 6000 stères seraient nécessaires annuellement.
Par exemple, dans le Domaine situé en Moselle, 100 % de la biomasse alimentant la chaufferie bois du Domaine des Trois Forêts provient de forêts situées dans un rayon de 50 kilomètres.
Considèrant que l'AFUL qui gérerait le Center parcs du Rousset (voir DMO page 52) aurait les mêmes fonctions et responsabilités que celles décrites dans l'annonce au Journal officiel de la création de l'AFUL le Bois de la Mothe (voir lien ci-dessous) ;
1. Quel serait le coût prévisionnel annuel de la gestion de l'AFUL ?
2. Quelle en serait la part imputée à la SEM, propriétaire éventuel des équipements et infrastructures de loisirs ?
http://www.journal-officiel.gouv.fr/association/index.php?ctx=eJxty7EKhT...
Question n° 1 : à titre d’exemple, le budget réalisé de l’AFUL du Center Parcs de Moselle pendant l’exercice 2013/2014 est de 2 400 000 €. Au Rousset, ce même budget, compte tenu de la taille du domaine, serait de l’ordre de 1,5 à 1,8 million d’€ (mais cela dépendra essentiellement des contrats Energie).
Question n° 2 : A travers le bail qui sera signé entre la SEM et la société d’exploitation de Pierre&Vacances – Center Parcs, le bail étant « triple net » (page 54 du DMO), les charges d’AFUL seront intégralement supportées par l’Exploitant (au lieu et place de la SEM) pendant toute la durée du bail.
A la question n°24, la maitrise d’ouvrage répond qu’il privilégiera le recours aux énergies renouvelables avec une production locale d’énergie, donc les projets qui bénéficient au territoire. En quoi prélever de l’énergie locale peut-il bénéficier au territoire puisque l’énergie prélevée ne sera pas disponible pour la population locale qui devra trouver une autre source d’énergie que locale quand Center Parcs aura siphonné l’énergie disponible localement ? Cordialement
Bonjour,
Il ne s’agit en aucun cas de prélever de l’énergie aux dépends des populations locales qui l’utiliseraient, mais de bénéficier d’une énergie disponible et sous ou non exploitée (gaz issu de la méthanisation par exemple).
Ce documentaire de TF1 est-il grossièrement erroné et sans rapport avec la réalité de ce CP ? http://lci.tf1.fr/sept-a-huit/videos/dans-les-coulisses-d-un-village-de-vacances-8612838.html En effet les dames qui font le ménage ne touchent que 258 euros /mois... (mais il est vrai qu'elles ne sont pas salariées de l'hôtellerie et donc du tourisme mais de l'immobilier)... De plus il semble que contrairement à ce qui nous est affirmé par PetV, ces vacanciers ne semblent pas faire "retomber" grand chose à l'extérieur... et ne quittent guère leur bulle (financière)... et il semble même que CP "fait concurrence" aux activités de loisir du monde extérieur...
Bonjour,
Rappelons que 60 % des emplois des domaines Center Parcs sont à temps plein. Sur les 40 % d’emplois à temps partiel, 90 % concernent les emplois de ménage, à raison de 9h par semaine, pour nettoyer les cottages après les départs des clients et avant les nouvelles arrivées. Ces personnels bénéficient d’un système organisé de navettes pour leurs déplacements et de mêmes avantages d’entreprises que le personnel à temps plein. Par ailleurs existe la possibilité pour ceux qui le souhaitent de postuler pour des emplois internes à temps plein et pour des compléments externes d’emplois. Pour faciliter cette dernière solution Pierre & Vacances-Center Parcs s’efforce de travailler en partenariats avec d’autres entreprises.
Sur les retombées, rappelons que, pour prendre l’exemple du Center Parcs de Moselle (2012/2013), près de 63 % des clients sortent du domaine durant leur séjour et que leur dépenses représentent 5,3 M€.
En décrivant le programme d'activités projeté pour le Center parcs du Rousset (voir le document "en savoir plus ROUSSET 8" page 4, dans la rubrique "Les documents du porteur de projet", sur ce site), Pierre et vacances annonce que "des leçons et des concours de pêche pourront être organisés" et montre page 5 la touchante photo d'un vieil homme et d'un jeune garçon pêchant au bord d'un étang. Etant donné qu'il n'y a pas d'étangs sur le site, Pierre et vacances prévoit-il d'organiser des concours de pêche à l'étang du Rousset? Des navettes seront-elles organisées?
Bonjour,
Dans le cadre de l’élaboration de partenariats avec les acteurs locaux du territoire, il s’agit d’une possibilité qui peut être effectivement étudiée, en accord avec la mairie. Ce projet pourrait être organisé sur l’étang du Rousset ou sur d’autres en fonction des partenariats qui pourraient être organisés. Il s’agit d’une réflexion sur les activités potentielles.
Le maître d'ouvrage indique en page 44 de son document de présentation du projet : « un dispositif de ventilation naturelle de l'Aquamundo et du spa permettra d'importantes économies d'énergie sur la ventilation / climatisation ». La bulle transparente de l'Aquamundo peut en effet être assimilée à une serre dont la température peut monter bien au delà de 29°C en période d'ensoleillement, et qu'il faut donc climatiser. Quel système de climatisation est-il prévu en complément de la ventilation naturelle ? Quelle est sa consommation prévisionnelle d'énergie ?
En premier lieu il n¹est fait aucun recours à « la climatisation » pour le traitement thermique de la bulle de la piscine.
Dès la conception de l¹ouvrage , des études thermiques poussées sont effectuées en fonction du site qui induisent le positionnement du bâtiment dans le site.
Sur la base d¹études météorologiques compilées, les critères températures moyennes et extrêmes ainsi que les directions de vents, forces et occurrence sont analysées.
Ces études ont pour but de définir le placement du bâtiment sur le site afin de le positionner dans des dispositions constructives favorable à la ventilation naturelle (exposition au rayonnement solaire, et présentation aux vents). Elles ont aussi pour but de définir les critères d¹efficacité de l¹isolation des parois y compris la toiture en teflon qui peut recevoir une sérigraphie plus ou moins dense modifiant son facteur solaire, donc sa capacité à laisser passer la chaleur et le rayonnement solaire.
Sur la base de ces premières études, des simulations thermodynamiques sont réalisées afin de vérifier, sur une année moyenne ainsi que sur une année aux conditions sévérisées, les conditions Thermiques internes.
Comme il existe 2 saisons remarquables chaudes et froides, il existe aussi
2 systèmes pour le traitement thermique de la bulle piscine.
En hiver,
Il est nécessaire d¹apporter des calories pour réchauffer l¹air de la piscine. Le volume de la piscine est traité par de la ventilation mécanique issue de « centrales de traitement d¹air » qui insuffle dans la piscine de l¹air réchauffé par de l¹eau chaude issue de la chaufferie. Il est également considéré l¹apport par rayonnement solaire sur les façades vitrées.
Dans ce contexte, il n¹est évidemment pas question de ventilation naturelle, les conditions extérieures étant inférieures aux conditions internes.
En été,
Les systèmes de ventilations naturelle et de ventilation mécanique sont couplées et asservies à une station météorologique posée en toiture du bâtiment qui analyse en permanence la température extérieur et le vent.
En fonction des besoins, il existe plusieurs scénarios conduisant d¹une manière schématique, au traitement par les centrales d¹air seules ( absence de vent notable ) ou par une action combinée de la ventilation naturelle et de la ventilation mécanique, ou de la ventilation naturelle seule.
Cette dernière est réalisée par l¹introduction naturelle d¹air par des ouvrants situés en partie base de la toiture, et par l¹évacuation naturelle de l¹air par des ouvrants situés en partie haute de la toiture ( phénomène de conduction naturelle de la progression en hauteur de l¹air chaud augmenté de l¹efficacité du vent lorsqu¹il est présent).
En complément, dans le contexte de fonctionnement en ventilation mécanique seule, les centrales d¹air ont la capacité de faire de la récupération d¹énergie sur l¹air extrait. d¹une part elles intègres des récupérateurs d¹énergie dits « anthalpiques » (récupération de la chaleur sur l¹air extrait et transfert de la chaleur sur l¹air introduit, principe de traitement d¹hiver), elles intègrent également des pompes à chaleur permettant la récupération d¹énergie sur l¹air rejeté, le principe de pompe à chaleur permettant de créer de l'air froid ( ou chaud ) à partir de l¹air chaud extrait. Il est donc possible de refroidir sensiblement l¹air introduit sans climatisation énergivore.
Lorsque qu¹il n¹y a pas besoin de refroidir l¹air introduit, la puissance de la pompe à chaleur peut être dédiée au réchauffage des bassins ou de l¹eau chaude sanitaire
Quel est le montant, détaillé par rubriques, des charges prévisionnelles de la SEM selon un calendrier sur 20 ans ? svp
Bonjour,
Pierre & Vacances-Center Parcs assure l’entretien et la maintenance des biens propriété de la SEM (et également des cottages) dans le cadre d’un bail commercial avec un loyer triple net. Il n’y a donc pas de charges à supporter à l’exception éventuelle de quelques frais de gestion qui pourraient être la conséquence de l’organisation décidée par les actionnaires.
Qui sera le Maitre d'Œuvre de la SEM ? Qui sera le Maitre d'Ouvrage de la SEM ?
Le maitre d’œuvre n’est pas désigné. Il le sera pour le lancement des études architecturales et techniques.
Le maitre d’ouvrage des équipements sera la SNC le Rousset Equipement (cf question 106).
Page 51 du DMO, à "Montage juridique", en bas de page : "La structure SEM ou autre propriétaire des équipements."
Quel pourrait être cet "autre" propriétaire des équipements ? Avez-vous un ou des exemples où cela se passe autrement qu'avec une SEM ? Merci pour votre réponse.
Cet autre montage pourrait consister en ce que la SEM soit la propriété d’un investisseur privé de type compagnie d’assurance ou fond de placement, mais cette approche nous parait inenvisageable compte tenu des rendements à courts terme attendus par ces investisseurs.
Il existe d’autres exemples anciens de Center Parcs où toute ou partie des domaines est la propriété de ces investisseurs.