Point de vue n°53
Pour un plan d’urgence en attendant la 3ème ligne de métro toulousain : cahier d'acteur Lauragais en transition
Le projet de 3ème ligne sera opérationnel au mieux en 2025. Que faire d’ici là pour enrayer la thrombose automobile croissante qui nuit gravement aux conditions de vie et à la santé de ses habitants ?
À l’heure de la concrétisation des engagements pris lors de l’accord de Paris sur le climat, il importe de changer de paradigme en matière de mobilités sur la grande agglomération toulousaine.
À cette fin, nous dressons dans ce cahier d’acteur :
- Des éléments de constat sur ce projet et son impact,
- Des propositions d’accompagnement pour faire de ce projet un vecteur de ce changement de paradigme indispensable aux générations futures. Elles relèvent :
- De l’autorité du maître d’ouvrage Tisséo SMTC,
- De celle de Toulouse Métropole, du SICOVAL et de la CAM,
- De celles de gestionnaires de voirie,
- De celle de la Région,
- De celle de l’État,
- D’une proposition d’accompagnement de notre association au moyen d’un dispositif de rabattement vers les liaisons structurantes (rail, métro, linéo) en milieu péri-urbain à expérimenter sur un secteur limité (Escalquens, Labège, Castanet, Saint-Orens).
Outre la stabilisation puis un début de réduction de la thrombose automobile d’ici 2020, il s’agit de répondre à un enjeu majeur de santé publique et de contribuer à la déclinaison locale des accords de Paris.
Nota Bene : nous ne disposons pas en interne d’une culture citoyenne suffisante pour argumenter sur l’ensemble des aspects du projet et construire une proposition alternative. Aussi, nous nous limiterons aux aspects environnementaux, de santé publique et de mobilité.
Il est étonnant que le train
Il est étonnant que le train soit si peu évoqué pour pallier en partie la thrombose.
Un train cadencé entre Villefranche et Toulouse aurait quelques vertues a ce titre ainsi que pour un développement économique plus harmonieux de la région Est de notre agglomération.
Enfin,ne faudrait il pas renoncer a accueillir chaque année plusieurs milliers d'habitants dans notre agglomération ,et plutôt les répartir,avec l'aide d'entreprises créatrices d'emplois , sur les petites villes en difficultés sociale et économique ?