Point de vue n°42
Pour un passage au centre et une station Chalets-Raisin
L’étude du dossier présenté par le maître d’ouvrage a constitué un gros travail de compréhension d’abord, d’appropriation ensuite.
Au quartier des Chalets -8000 habitants coincés entre canal et boulevards, de l’avenue Honoré Serres à la rue Matabiau- quelques habitants se sont penchés sur la montagne de documents disponibles, les questions nombreuses posées par un public varié habitant des zones très diverses, des avis sur forum en augmentation au fur et à mesure que le débat avançait, et aussi des contributions exprimant souvent des positions incompatibles.
Après 3 mois de travail nous présentons ici un double point de vue : passage au centre et station partagée entre le quartier des Chalets et celui du Raisin, pour facilité la vie quotidienne des habitants.
Commentaires
Je souscris totalement à cette proposition
Cette demande est des plus sensées car elle concerne une population nombreuse dans ce secteur des plus denses et oublié de Toulouse. Il faut mettre fin à l'inégalité de traitement entre quartiers de la ville centre, la troisième ligne doit avoir comme mobile l'aboutissement de la couverture métro au péri-centre.
Intéressant
Ce point de vue souligne à raison l'aberration du détour par la Vache et la nécessité de passer par le centre ville en raison de la densité de population plus importante. Toutefois, le tracé proposé est très sinueux autour de Bonnefoy, ce qui signifie ralentissements, perte d'attractivité et usure plus rapide. La solution proposée n'est donc peut-être pas optimale.
Choix à faire
Beaucoup d'endroits sont très fréquentés, et il ne sera jamais possible de tout desservir. Il faut donc faire des choix, et l'argument « on a déjà fait pire ailleurs » n'est pas des plus convaincants (peut-être aurait-il mieux valu desservir Arnaud Bernard). Pour mieux comprendre, je vous invite à lire l'argumentaire présenté ici : https://metroligne3toulouse.debatpublic.fr/importance-democratique-dun-r...
Utilisation des cartes : densité de population et pollution air
Un grand merci à Cyril ROMAIN (Saint-Jean) pour cette carte qui fait écarquiller les yeux quand on parcourt la version interactive et qu'elle indique le nombre d'habitants par iris survolé. Comment peut-on proposer un tracé dans des déserts -déjà desservis- en se contentant de dire qu'il se peupleront en 2030 ? Le même procédé a aussi été utilisé en ce qui concerne la pollution dont le Maître d'ouvrage n'a tenu aucun compte dans le choix du tracé en avançant la carte des prévisions de l'ORAMIP qui laisse entendre qu'il n'y aura plus de problème en 2030 (page 59 du dossier).