Pierre & Vacances, porteur du projet, et la commission particulière du débat public s’engagent à répondre à toutes les questions portant respectivement sur le projet et sur le débat lui-même. Les questions et réponses sont publiques et ouvertes aux commentaires.
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Le point 4-2 de la fiche assainissement du DMO indique : "le rejet d'eaux traitées peut, malgré un traitement poussé, présenter un impact négatif sur le cour d'eau" et "les simulations montrent un impact du rejet déclassant le cours d'eau en période d'étiage". Sur quelle étude se fonde cette assertion ? Merci de la communiquer.
Réponse apportée par le Conseil départemental de Saône-et-Loire le 17 juin 2015 :
La fiche assainissement indique dans le même paragraphe que pour éviter cet impact négatif, une zone de rejet végétalisée est envisagée en sortie de traitement. Ces éléments sont issus de l'étude « diagnostic et évolution du système d'assainissement de la commune de Marizy » portée par le Département (Bureau d'études Réalités Environnement avril 2015).
L'un des arguments mis en avant par les "pour" est le développement touristique. En quoi le tourisme nous "bénéficie"-t-il entre autres : - si PV reconnaît que les affaires ne marchent économiquement pas si bien dans le tourisme ? - PV et nos pouvoirs publics voudraient-ils offrir des installations touristiques aux riverains ? pour nos we ? en semaine ? Quels riverains les utiliseraient ? Les auraient-ils demandées ? Ne sont-elles pas surdimensionnées pour les bénéficiaires riverains ? - Si c'est (dans leur esprit) pour des étrangers à la région, en quoi ces installations touristiques sont-elles un bénéfice pour les riverains ?
Bonjour,
Dans un contexte général de baisse de la consommation dans l’industrie touristique, et plus généralement de dégradation de l’environnement économique en Europe, la demande touristique reste importante, comme l’a mis en évidence une étude Easy Panel qui a souligné un potentiel d’attractivité très fort. En effet, le vivier de clientèle répondant aux critères Center Parcs de courts séjours en hébergement marchand avec village de loisirs qui ressort de cette étude est de 63% (des personnes interrogées) sur la zone de chalandise.
Il faut préciser que si le projet devait voir le jour, les équipements seraient vendus à une Société d'Economie Mixte (SEM) dont la Région et le Département seraient les actionnaires majoritaires. Les deux structures seraient à ce titre propriétaires des équipements, pour lesquels ils percevraient un loyer de la part de Pierre & Vacances-Center Parcs.
Par ailleurs, si le projet couvre une large zone de chalandise, il resterait cependant ouvert aux habitants du territoire, à l’image de l’ensemble des domaines du groupe. Un tarif préférentiel pour l’accès à la journée serait proposé aux habitants de la commune sur laquelle serait implantée le projet, c'est-à-dire aux habitants du Rousset, ainsi qu’aux habitants de Marizy.
Dans le cadre de ses projets, le Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs s’inscrit dans une logique de co-promotion du territoire, en coopération avec le Département et les collectivités, afin de valoriser la Saône-et-Loire. Il proposera une palette d’activités qui reposera sur des partenariats touristiques locaux, avec par exemple des viticulteurs ou des structures proposant des randonnées.
Enfin, l’implantation d’un Center Parcs induit des emplois et des ressources fiscales pour le territoire. Les emplois directs et indirects créés se montent de 250 à 500 pendant la phase de chantier et environ 300 en phase d’exploitation (85% en CDI et 60% à temps plein). Les contributions fiscales génèrent environ 950 000€ de taxes foncières ou touristique. L’activité économique directement liée à l’exploitation du site engendre des dépenses de consommation qui bénéficient directement à l’économie locale, évaluées entre 4 et 5 millions d’euros en achats et contrats de prestations.
Center parcs a déjà supprimé 195 emplois. Françoise Gri directrice générale du groupe explique que le chiffre d'affaire est en repli. En novembre 2014 center parcs licencie 29 photographes. Pourquoi supprimer des postes et continuer d'ouvrir de nouveaux parcs ?
Bonjour,
Dans un contexte général de baisse de la consommation dans l’industrie touristique, et plus généralement de dégradation de l’environnement économique en Europe, le groupe Pierre & Vacances-Center Parcs a démontré la bonne tenue de ses activités touristiques, puisque le chiffre d’affaires tourisme a progressé de 1 % en 2012/13 et en 2013/14.
Les taux d’occupation ont été en progression de 2,6 % en 2012/13 et de 5,7 % en 2013/14.
Quant aux résultats, après un exercice difficile en 2011/12, le résultat opérationnel était redevenu bénéficiaire (+2,6M€) dès 2012/13 et ce même résultat a été multiplié par 4,5 (à 12,2 M€) en 2013/14. Sur cet exercice, la perte nette a été réduite de moitié, avec un chiffre d’affaires en hausse de 9 %.
Le Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs exploite plusieurs marques, dont la marque Center Parcs. Le plan d’économie auquel vous faites référence a été mis en place en 2013 après des résultats en baisse sur certaines des activités du groupe, n’incluant pas les activités touristiques, qui sont en progression. Il a concerné essentiellement le siège et les organisations régionales transverses. Il a donc très peu concerné les personnels des domaines.
La stratégie du groupe vise à miser sur des marques porteuses au sein de son portefeuille, dont la marque Center Parcs qui est en progression.
A noter enfin que la direction générale du groupe est aujourd’hui assurée par Gérard Brémond, son président-fondateur, Françoise Gri ayant quitté le Groupe.
Concernant les 29 photographes, ils n’étaient pas salariés de Pierre et Vacances, mais salariés d’un de nos prestataires qui a déposé le bilan. Suite à cela, Pierre&Vacances – Center Parcs a fait appel à un autre prestataire pour ses photographes.
Une entreprise (Terabita du groupe Giff) spécialisée en construction légère et écologique s'est dernièrement installée sur l'ancien site Potain à la Clayette. Cette entreprise est-elle susceptible de prendre le marché concernant la construction des cottages ? Cette entreprise a-t-elle déjà construit pour Pierre et vacances ? Merci.
Comme indiqué à la question précédente, il est encore trop tôt à ce stade pour organiser la participation des entreprises locales au chantier, nous ne pourrons le faire qu’à l’issue du débat public. Selon l’issue du débat public, les conditions de participation des entreprises aux appels d’offre seront mises en place en coordination avec les chambres consulaires.
L’entreprise Terabita n’a jamais travaillé pour Pierre&Vacances. Elle peut d’ores et déjà nous manifester son intérêt.
Pourquoi les organisations professionnelles, telles que la FFB 71, n'ont pas été encore contactées pour définir les modes constructifs en adéquation avec les possibilités techniques et les moyens des entreprises locales ? Une fois le projet accepté il sera trop tard ! Si il est fait référence à plusieurs reprises à la volonté de travailler avec les entreprises locales (p20.21.60), il est aussi indiqué page 44 que le recours à la fabrication en usine des cottages sera privilégié. Qu'entendez-vous par là ? Pour l'instant et à ce que je sache l’ingénierie de conception n'est pas effectuée par des entreprises locales. Pouvez-vous nous indiquer qui et d'où viendront les architectes, bureau d’étude, et autres ingénieries, qui prendront en charge l'opération ?
Bonjour,
Si lancer le projet est décidé à l’issue du débat, alors seulement les études de conception commenceront.
Il est encore trop tôt à ce stade pour organiser la participation des entreprises locales au chantier, nous ne pourrons le faire qu’à l’issue du débat public. Si l’opportunité du projet est décidée à l’issue de ce débat, une information très en amont de sa réalisation sera mise en place en partenariat avec les chambres consulaires, afin de donner aux entreprises locales les moyens de se structurer et de se regrouper pour optimiser leur participation aux appels d’offres.
Pour chacun de nos Domaines, nous cherchons à associer pleinement les entreprises locales à la genèse et à la vie du Center Parcs. A titre d’illustration, 77% du montant des travaux du Center Parcs de Moselle est revenu à des entreprises de Lorraine ou d’Alsace.
S’agissant de la fabrication des cottages à ossature bois, il est effectivement intéressant, notamment du point de vue des conditions de réalisation et de la qualité d’exécution que certains éléments tels que murs et toitures soient fabriqués en atelier. Cette solution pourra probablement être mise en œuvre avec les entreprises retenues à l’issue des appels d’offre.
A ce stade, les architectes et bureaux d’études n’ont pas encore été désignés.
Comment chauffer et par quel moyen tous ces cottages ?
Les besoins de chaleur des équipements seront assurés à hauteur de 80 % minimum par une chaufferie bois. Compte tenu de la distance entre la chaufferie bois et les cottages, le chauffage de ces derniers ne peut être assuré par la chaufferie bois. Ils seront chauffés par le gaz.
Ces cottages bénéficient d’une isolation performante.
Dans l’hypothèse où les collectivités développeraient avec les opérateurs concernés un projet de méthanisation, le raccordement au réseau de gaz issu de la méthanisation pourra être étudié en remplacement de la chaufferie bois.
Pourquoi le département et la région participent financièrement au projet alors que ces deux collectivités ont des dettes ? Un Center Parcs, pourquoi pas, mais pas avec des fonds publics ou alors ça doit être un équipement public. Et si ce Center Parcs n'était pas rentable, s'il ne fait pas le plein ?
Réponse apportée par le Conseil départemental de Saône-et-Loire le 9 juillet 2015 :
Le Center-Parc est un outil et une opportunité de renforcement du dynamisme économique et de création d'emplois pour le territoire. Pour le Département et la Région et les collectivités locales, ce projet constitue une source de recettes fiscales qui permettront de financer d'autres projets d'aménagement ou d'accompagner des développements économiques.
La participation publique ne recouvre qu'une part minoritaire du projet pris dans sa globalité (centre-village + cottages). Outre l'intérêt que trouvent le Département et la Région à la réalisation de l'équipement pour les raisons exposées ci-dessus, cet apport public permet de sécuriser le montage financier et rassure les investisseurs privés parties-prenantes du projet.
Si le centre-village était un équipement public, les collectivités supporteraient un risque commercial sur la fréquentation et un risque industriel, sur la gestion et l'entretien du site beaucoup plus important. La participation des collectivités à travers la SEM projet permet d'assurer la réalisation du projet tout en confiant l'ensemble des risques, notamment en matière de rentabilité à la société P&V.
Pour nous qui sommes de la région, les prix seront-ils abordables ? Sachant que nous sommes une région minière ! Touchée par le chômage ! Et si ce n'est pas le cas, beaucoup autour du Rousset le Le Rousset aussi peut-être, ne sont pas concernés, ne pouvant se permettre le prix du Center Parc.
Bonjour,
Si le projet se réalisait, un tarif préférentiel pour l’accès à la journée serait proposé aux habitants de la commune sur laquelle serait implantée le projet , c'est-à-dire aux habitants du Rousset, mais aussi aux habitants de Marizy.
Y aura t-il une voie pour véhicule lent car j'organise depuis 1983 des randonnées en roulottes à cheval pour des vacanciers et j'utilise les routes de Marizy, du Rousset et de la Guiche, routes qui vont être utilisées par les futurs visiteurs du center parcs. En sachant que le cheval marche à 5 km/h, je ne voudrai pas créer des bouchons. Si toutefois ce n'est pas possible et que je ne puisse plus exercer mon activité, quelle alternative me proposez-vous ?
Réponse apportée par le Conseil départemental de Saône-et-Loire le 17 juin 2015 :
II n’y a pas d’aménagement de voie pour les véhicules lents prévu. Le recalibrage de la R 33 devrait toutefois permettre d’aménager les conditions de visibilité suffisantes (rectification de certaines courbes) pour bénéficier de secteur avec possibilité de dépassement de véhicules lents (marquage T3 par exemple).