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Le forum de discussion

Du 19 mars au 30 juin 2018, ce forum permet à chacun de donner son avis sur la PPE ou sur le débat public lui-même. Tous les avis sont rendus publics et ouverts aux commentaires. Ils seront pris en compte par la commission lors de la rédaction du compte rendu du débat.

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Avis n°171
Ajouté par Rene ANONYMISé (LE HAILLAN), le 04/04/2018

Cette loi doit intégrer plus la production nucléaire et retenir que le réseau est structuré par cette production. Donc pas de fermetures de centrales avant 2035 afin de prendre en compte cette spécificité.

Avis n°170
Ajouté par Frédéric ANONYMISé (PARIS), le 04/04/2018

La Poste a inventé la "lettre verte", une innovation qui sous couvert d'écologie parce qu'elle ne prend plus l'avion, en profite accessoirement pour une fois de plus créer un nouveau tarif pour augmenter les prix. Mais si elle ne prend pas l'avion, comment vient-t-elle dans votre boite ? Et bien elle prend le CAMION, puisque les trains postaux qui roulaient à l'electricité nucléaire excédentaire de nuit ont été supprimés et que le ferroutage a été tué dans l'oeuf. Donc frequentation accrue de camions diesel sur nos routes. Qui plus est, La Poste a aussi séparé la distribution du courier d'une part et des colis d'autre part. Résultat ce sont DEUX véhicules qui circulent pour les tournées au lieu d'un seul. On nous parle d'écologie, mais là il semble difficile d'y croire. On se croirait dans une boite privée, qui doit coute que coute se démarquer du passé en inventant de nouvelles manières de faire, uniquement pour séduire ses actionnaires ou son électorat. Le bon sens n'est plus de mise.

Avis n°82
Ajouté par DANIEL ANONYMISé (CHARTRES-DE-BRETAGNE), le 23/03/2018

Le développement de l'éolien est une très grave atteinte à l'environnement, à la santé et à la biodiversité. Selon moi cette industrie ne respecte aucun des droits et devoirs définis dans la Charte de l'Environnement de 2004. En outre il ne participe en rien à l'objectif initial de réduction des émissions de CO2, bien au contraire. Les politiques devraient agir en fonction des ressources budgétaires de l'état et ne pas permettre le siphonnage des ménages pour subventionner des industriels et des financiers avides et donc peu scrupuleux.

Avis n°169
Ajouté par Alain ANONYMISé (Paris), le 04/04/2018

Information peu connue, les centrales nucléaires françaises, qui sont des centrales à eau pressurisée, ont été construites sur la base d'une licence octroyée à Framatome en 1974 par le concepteur nord-américain, la société Westinghouse. La toute première centrale construite en France, Fessenheim, est en fait pratiquement une copie de la centrale nord américaine de Beaver Valley, mise en service en 1976. Un certain nombre d'autres centrales construites au Etats Unis l'ont été sur cette même base de conception Westinghouse.
Pour fonctionner aux Etats-Unis, une centrale a besoin d'une licence de fonctionnement, donnée initialement pour une durée de 40 ans, correspondant à une durée de vie minimale indiquée par le concepteur, et non pas maximale. Cette durée de fonctionnement a fait l'objet d'une prolongation de 40 ans à 60 ans de la part de la NRC (l'équivalent américain de l'ASN français – ASN : Autorité se Sûreté Nucléaire) pour la plupart des centrales, et le dossier de la prolongation de 60 ans à 80 ans serait à l'étude
Les centrales nucléaires américaines ayant commencées à être construites antérieurement aux centrales françaises actuellement en activité, plusieurs dizaines de centrales de plus de 40 ans sont actuellement en fonctionnement aux Etats Unis.

En France, le processus est différent : les autorisations de création des centrales nucléaires ont été délivrées sans limitation de durée. Par contre, des visites décennales ont été organisées par l'ASN et permettent l'émission d'autorisations de fonctionnement pour les 10 années suivantes.
Contrairement à l'information fréquemment véhiculée, il n'y a donc pas à ce jour de date anniversaire fixée à 40 ans pour la fermeture d'une centrale nucléaire française : elle peut être arrêtée sur décision de l'ASN, de manière ponctuelle, ou définitive, et ce quelque soit son âge. Suite aux visites de l'ASN, un certain nombre de centrales ont déjà été arrêtées pour des durées plus ou moins longues, avec des demandes d'intervention pour effectuer des travaux et mise à niveau afin de s'assurer que les conditions de fonctionnement sont parfaitement en ligne avec les règlementations en vigueur et les demandes de l'ASN.
Le calendrier des futures visites décennales est par contre, lui, bien déterminé. Il est visible sur le site de l'ASN (https://www.asn.fr/publications/2014/Controle198/#8/z).
Ce même site de l'ASN indique également en détail toutes les visites décennales effectuées au cours des dix dernières années : il y apparaît d'ailleurs que les deux réacteurs de la centrale de Fessenheim ont fait l'objet de visite décennale en Septembre 2010 et Aout 2012, les prochaines visites décennales étant prévues en Septembre 2020 et Aout 2022. Soit 42 et 44 ans après leur mise en service commerciale respective.

L'ASN n'a pas considéré que la centrale de Fessenheim présentait de situation sécuritaire justifiant sa mise à l'arrêt, où sa clôture définitive. Ce n'est donc pas l'ASN qui a demandé la clôture de Fessenheim à fin 2018.

Et les autres centrales françaises ? EDF a travaillé sur un plan, le grand carénage, pour renforcer et remplacer ce qui doit l'être, permettant de satisfaire aux requêtes de l'ASN pour prolonger la durée de vie des centrales de 10 ans au moins, et si possible plus. L'objectif affiché est d'atteindre au moins 50 ans. Il est encore probablement trop tôt pour parler des 10 années suivantes.

Quelle est, dans le monde, la centrale la plus âgée en fonctionnement ? Il s'agit de la centrale de Beznau, située en Suisse, près de la frontière avec l'Allemagne, et à environ 50 km de l'Alsace : mise en service en 1969, elle fêtera ses 50 ans l'année prochaine. Il est cocasse de constater que les Suisses, qui, le 21 Mai 2017, ont approuvé par vote de ne plus construire de nouvelle centrale, sont ceux qui a ce jour ont fait durer le plus longtemps l'une de leurs centrales. Mais finalement pas étonnant, car ces mêmes électeurs avaient voté en 2016 contre la limitation à 45 ans de la durée de vie des centrales nucléaires.

Quelle est la raison de faire durer une centrale, et ce tout en maintenant les conditions de sécurité idoines ? Elle est simple et c'est celle de tout investissement industriel : les couts fixes impactent d'autant plus faiblement le cout de production annuel que la durée d'utilisation est longue. Et ce même s'il y a des investissements de maintenance, d'un montant raisonnable.
Dans le cas du nucléaire, sachant que la construction d'une centrale peut prendre plusieurs années, et que son démantèlement peut s'étaler sur une vingtaine d'année, on voit tout l'intérêt économique a faire durer le plus longtemps possible le fonctionnement d'une centrale.

En conclusion, en France, il n'y a pas d'âge limite préalable pour une centrale nucléaire. L'arrêt pour des raisons de sécurité est décidé par l'ASN, et n'a rien à voir avec une date anniversaire de 40 ans.
Alors que Monsieur Sébastien Lecornu se rendra le 12 Avril prochain en Alsace pour une réunion du comité de pilotage sur la reconversion du site de à Fessenheim, il doit être clair que la raison de la clôture de Fessenheim n'est ni lié un aspect de sécurité, l'ASN l'aurait dit, ni d'âge anniversaire de la centrale, ni économique.
Si le nucléaire est considéré comme une source d'énergie inappropriée, il faut que cela soit dit officiellement et clairement. Il faudra alors planifier la fin de son utilisation, et cesser de signer des contrats de centrales à l'étranger (Hinkley Point en Grande Bretagne, projet en Inde), entretenant une schizophrénie difficile à comprendre : l'énergie nucléaire serait inapproprié sur le sol français, mais la France continuerait d'intervenir dans la fabrication des centrales située à l'étranger.
S'il est considéré comme une source d'énergie appropriée, il faudra s'assurer, une fois l'étape de la décision de l'ASN passée, que le processus décisionnel sur la durée de vie d'une centrale donnée intègre bien les éléments économiques, afin de ne pas fermer précocement un outil industriel en état de fonctionnement.

Avis n°144
Ajouté par Alexis ANONYMISé (SAINT AVERTIN), le 02/04/2018

La production d'énergie occupe l'espace, et on se chiffonne à coup de chiffres et d'études scientifiques sur l'énergie la plus rentable, la moins polluante, la plus durable, etc. Comme d'habitude, le débat se cristallise autour de sujets qui ne devraient pas être les priorités. On cherche à remplacer/substituer des productions d'énergie par d'autres, en se voilant la face sur nos comportements, modes de vie, architectures urbaines, techniques de construction. Les progrès technologiques et labels en tout genre sont autant de paravents qui repoussent à plus tard la véritable prise de position à prendre : l'économie d'énergie. Faisant fi de solutions miracles qui n'existent pas, la consommation parcimonieuse de l'énergie nous sortira de ces questions stériles pour notre chère et unique planète ! Le hic : plus difficile à dire qu'à faire, et surtout invendable politiquement. Serait-ce donc une impasse ?

Avis n°165
Ajouté par Bertrand ANONYMISé (PEYROLLES EN PROVENCE), le 03/04/2018

J'ai rempli le document « debat public » mais celui ci ne permettait pas d'exprimer ma préoccupation par rapport aux éoliennes terrestres. Dans la loi Borloo, il semble qu'il était possible pour un particulier de faire installer une éolienne dans son jardin, celle-ci faisant... 10 mètres de haut avec une envergure de 4 mètres ! Ce type de construction dans des lotissements où les terrains font moins de 1000 mètres carrés peut devenir, si la loi n'est pas changée, un véritable cauchemar pour tous ces petits ou moyens propriétaires qui voient leur bien dévalué de plus de 30% sans parler des nuisances visuelles, effet stroboscopique, etc. avec un « monstre » surplombant leurs maisons.

Notre maire, quand un habitant du lotissement avait commencé les démarches d'achat de ce type d'éolienne, avait immédiatement, devant la levée de bouclier des autres propriétaires du lotissement, déclaré qu'il s'opposait à ce type de construction dans un lotissement. Il faudrait que la loi interdise par exemple ce type de construction dans des lotissements où les terrains font moins de 1000 mètres carrés. Pour des terrains beaucoup plus grands, ce concept d’auto-production peut avoir du sens et ne gêne pas (ou moins) le voisinage. Les panneaux solaires ou la géothermie, dans cette logique, ne détruisent pas (Saul villages protégés) l’environnement. Au stade où vous en êtes et pour éviter des conflits (juridiques, de voisinage), il faut prévoir ce type de disposition sinon tous ces “petits” propriétaires auront le sentiment, partout dans les petits villages où ils vivent, d’être les victimes d’une personne qui aurait par exemple investi dans une résidence secondaire, qui aurait fait construire ce type d'éolienne parce que cela fait bien et qui aurait détruit autour de lui ce que de petits propriétaires seraient en train de construire patiemment. Pour résumer, je me fais le « porte parole » de millions de petits propriétaires en disant : oui donc à l'autoproduction, oui aux panneaux solaires et à la géothermie mais non aux éoliennes terrestres dans les lotissements qui détruisent la valeur de leur bien (sans parler des autres dommages).

Merci de prendre en compte cette remarque de bon sens et qui protège les petits et la ruralité tout en reconnaissant bien entendu le bien fondé d'autres formes d'autoproduction !

Avis n°156
Ajouté par Jean-Yves ANONYMISé (Pontrieux), le 02/04/2018

La confusion entre ces deux notions est fréquente. Si nous recensions tous les dangers qui nous menacent nous n'accepterions plus de vivre sur terre. Mais nous acceptons certains risques, fort heureusement, comme celui de vivre sous un barrage ou celui de prendre l'avion.
L'utilisation de la fission nucléaire est dangereuse, c'est évident, cela commence par la possibilité d'armes de destruction massive. Le danger « civil » est constitué par la masse considérable de radioactivité contenue dans un réacteur électrogène. Mais le risque encouru par les populations dépend des mesures de sûreté qui sont prises à la conception, dans la construction et lors de l'exploitation des installations pour éviter que cette radioactivité ne se répande dans l'environnement.
Le danger potentiel représenté par la masse de produits radioactifs est du même ordre de grandeur qu'il s'agisse de Tchernobyl, de Fukushima ou d'un réacteur à eau pressurisée dont il existe 58 exemplaires en France. Mais le risque auquel sont exposées les populations est totalement différent. Il n'y a aucune comparaison possible entre la situation de Tchernobyl (totale insouciance des problèmes de sûreté) ou celle de Fukushima (conception inadaptée aux spécificités de l'environnement et laxisme coupable de l'exploitant et des autorités locales de sûreté) avec la situation des réacteurs en France. Faire un tel rapprochement pour la fiabilité des avions de chasse en service actuellement, serait analogue à les assimiler aux Starfighter qui ont équipé l'armée allemande dans les années 60 et qui ont été victimes de 300 accidents (oui 300 !). Bel exemple de persévérance dans l'erreur pour l'utilisation de cet avion qui fut surnommé le « cercueil volant ».
L'accident auquel on peut faire valablement référence est celui Three Misle Island aux Etats-Unis qui, bien que le réacteur ait partiellement fondu, n'a eu aucune conséquence externe. Et de plus les enseignements de cet accident ont donné lieu à d'importantes modifications sur les réacteurs français. Avec EPR le niveau de sûreté a encore augmenté. Les enseignements de Fukushima ont aussi été tirés.
Je ne comprends donc pas que l'on puisse évoquer le « triste exemple de Flamanville » en matière de sûreté comme je l'ai lu dans un avis déposé sur cette tribune qui se référait aux anomalies constatées sur la teneur en carbone de certains équipements particulièrement sensibles, mais que les expertises ultérieures ont jugées parfaitement acceptables. Personnellement j'y vois une très scrupuleuse attitude de l'autorité de sûreté nucléaire (ASN) que certains jugent même parfois excessive. C'est d'ailleurs une habitude des milieux antinucléaires de se servir des informations collectées sur le site de l'ASN, qui est transparent et détaillé et donc le signe d'une surveillance étroite, gage de sûreté, en les utilisant pour une dénonciation permanente de catastrophe.
Sommes-nous meilleurs que les autres ? Pourquoi pas ? Je pense que notre pays a un rôle mondial à jouer pour développer la culture de sûreté dans un parc nucléaire qui va inexorablement prendre de plus en plus d'ampleur, lutte contre les émissions de gaz à effet de serre oblige.
Quant à m'engager sur le fait qu'aucun accident nucléaire d'importance ne se produira dans le parc nucléaire mondial actuel, je m'en garderai bien.

Avis n°166
Ajouté par 2357 (Lyon), le 03/04/2018

Bonsoir, Félicitations aux organisateurs du débat de Saint-Martin-d'Hères le 29 mars dernier. Dans le résumé paru sur le site de la CPDP en revanche, on ne peut laisser dire que les questions sur Linky ou sur la sûreté nucléaire n'ont pas reçu de réponse satisfaisante : le Maire de Grenoble et le député ont échangé sur le sujet, le représentant d'EDD dans la table ronde n°1 a répondu. Et au surplus si ces sujets n'ont pas été traités en profondeur... c'est qu'ils ne figuraient pas en tant que tels dans les 4 tables rondes.

Avis n°162
Ajouté par valérie ANONYMISé (dunkerque), le 03/04/2018

L'important dans ce débat pour la PPE est de réussir à baisser les émissions de CO2. Nous vivons déjà au quotidien les effets négatifs du CO2 sur la qualité de l'air. Ma famille compte de nombreux allergiques et asthmatiques. Et nous voyons déjà dans les mégalopoles du monde entier les dégats de la pollution de l'air. Profondément attachée à l'écologie, je pense qu'il faut pour autant maintenir la production d'électricité par le nucléaire pour garantir cette qualité de l'air. Dès que les infrastructures pour produire par les énergies renouvelables seront suffisantes, notre pays pourra baisser la part du nucléaire. Conjuguons progressivement les 2 mais surtout pas trop vite pour ne pas réintroduire de production au gaz ou autres qui polluent plus.

Avis n°161
Ajouté par Nicolas ANONYMISé (Paris), le 03/04/2018

Le mix énergétique de demain devrait être basé sur : biogaz et combustibles biomasse ; hydrogène ; géothermie ; hydraulique ; éolien en mer et hydroliennes. Les technologies doivent être développées et les machines fabriquées en France. Il faut revenir à un monopole d'état EDF afin d'assurer la cohérence d'ensemble du système électrique, de mettre fin à la spéculation, et d'assurer le service public. Pas de panneaux solaires (terres rares, extraction polluante, bilan carbone discutable). Linky est intrusif dans les foyer, à abandonner.

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