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Le forum de discussion

Du 19 mars au 30 juin 2018, ce forum permet à chacun de donner son avis sur la PPE ou sur le débat public lui-même. Tous les avis sont rendus publics et ouverts aux commentaires. Ils seront pris en compte par la commission lors de la rédaction du compte rendu du débat.

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Avis n°160
Ajouté par Didier ANONYMISé (RIVESALTES), le 03/04/2018

L'induction magnétique incorporée dans un véhicule permettrait la recharge permanente de la batterie alors même que le véhicule ne roule pas. De ce fait aucun besoin de recharger par voie électrique. Idem pour les maisons et immeubles avec une installation plus importante comportant alors un alternateur dimensionné pour les besoins domestiques... Voir les inventions de Nikola Tesla à ce sujet.

Avis n°164
Ajouté par Gidali ANONYMISé (Longuesse), le 03/04/2018

Le réacteur de Shippingport dérivé du réacteur des sous-marins nucléaires a été le premier réacteur à eau pressurisée (REP) de 150 MW net de puissance de production d'électricité. Il a été mis en service industriel le 23/12/1957.

La commande de la première tranche de Fessenheim a été passée en 1970 soit un an après Tihange 1.

Aux Etats-Unis en 1970, seules les tranches REP de Point Beach 1 et Robinson 2 venaient d'être couplées au réseau.

On ne connaissait donc pas la disponibilité de ces réacteurs. Il a fallu imaginer une durée d'utilisation annuelle. La commission PEON (Production d'Électricité d'Origine Nucléaire ) a fixé en 1978 une durée annuelle de production de 4400 heures la première année , une montée en régime à 5900 heures la 4ème année puis une lente diminution jusqu'à 4050 heures la 21 ème année. Soit un facteur de charge de 67% au maximum la 4ème année. Soit une utilisation actualisée (avec un taux de 9% à cette époque) de 47100 heures comparable à celle des centrales à charbon de 600 MW de 47800 heures (en 30 ans).

On sait que la disponibilité a été nettement améliorée par la suite permettant une production d'électricité peu chère.

On savait que la résistance mécanique des aciers diminue avec l'irradiation. Le composant le plus sensible est donc la cuve dont il faut vérifier l'intégrité mécanique.
Pour cela 148 éprouvettes du matériau de cuve sont essayées avant irradiation et on dispose de plus de 480 échantillons de même origine placés dans des capsules soumises à un flux neutronique pour certaines supérieur à 3,45 fois et pour d'autres à 2,86 fois le flux maximal reçu par la paroi interne de la cuve. Pour surveiller l'évolution de la température de transition de l'acier où il devient fragile en fonction de l'irradiation, des éprouvettes sont retirées progressivement pendant les périodes de rechargement du réacteur ce qui permet d'anticiper l'évolution des caractéristiques de ténacité des matériaux.

La tenue de la cuve dépend aussi des mises en pression qui se feront avec des marges de température suffisantes pour avoir une probabilité extrêmement faible de défaut d'étanchéité anormal, de fissure à propagation rapide, excluant le risque inacceptable de rupture.

Comme en cardiologie, on soumet par le calcul la cuve à un test d'effort. Ce test d'effort tient compte des régimes limites de fonctionnement et des transitoires les plus sévères (charges statiques et dynamiques, cyclages thermiques normaux ou exceptionnels, rampes de puissance, taux d'arrêts planifiés ou fortuits, vibrations, etc.) que l'on pouvait prévoir au moment de la conception pendant la durée de fonctionnement envisagée. Pour s'assurer d'une marge suffisante on a basé la conception sur une durée de fonctionnement de 40 ans (le double de la durée prévue par la commission PEON).

Le calcul permet de vérifier qu'une microfissure non détectable avec les moyens d'inspection par ultrasons de l'époque ne pouvait se propager rapidement. Ces calculs sont refaits régulièrement en tenant compte des transitoires de pression et de température réellement observés et enregistrés dans un recueil dit de « situations » et ceux prévus pour la période suivante. C'est sur la base de la vérification du bon état des divers matériels importants pour la sûreté, des résultats des inspections par ultrasons de la cuve et de ces calculs que l'Autorité de Sûreté Nucléaire prend la décision d'autoriser tous les dix ans la prolongation du fonctionnement .

Ainsi, tant que ces vérifications donnent des résultats satisfaisants, la centrale peut continuer à fonctionner. La durée de 40 ans fixée à la conception pour à la fois dimensionner les composants et amortir la centrale sur une durée acceptable du point de vue économique, peut donc être prolongée en toute sûreté s'il apparait que les aciers vieillissent mieux et moins vite que prévu, ce qui est le cas aux Etats-Unis et en France.

La centrale américaine de Beaver Valley 1, référence de Fessenheim, à été autorisée à fonctionner 60 ans, sous réserve de rester compétitive, comme 83 autres réacteurs. Certains exploitants nucléaires américains préparent même déjà un dossier pour obtenir l'autorisation de fonctionner 80 ans.

Il n'y a donc aucune raison de sûreté pour limiter la durée d'exploitation des centrales REP d'EDF à 40 années.

Avis n°163
Ajouté par Marc ANONYMISé (Vigneux de bretagne), le 03/04/2018

Je m'inscris dans la démarche et la réflexion pour identifier les pistes de reconversion des centrales charbon. Je plaide tout d'abord pour :

- que les expérimentations en cours de l'usage de toutes les biomasses comme biocombustible soient poursuivies au-delà de 2023 si nécessaire ;
- que l'expérimentation en cours à utiliser les combustibles solides de récupération (CSR) comme combustibles associés au charbon soient approfondies et que celle sur les bois de classe B puissent voir rapidement le jour.

Le captage et le stockage du CO2 (CSC) est l'une des pistes technologiques qui pourrait permettre de réduire les rejets de ce gaz issu des centrales électriques à charbon ou des cheminées industrielles (cimenteries, etc.). Associées à des installations de CSC, les solutions de conversion à la biomasse ou aux CSR pourraient permettre d'inverser la balance CO2 de ces centrales thermiques. La CFDT regrette le faible investissement des groupes industriels français dans ces technologies d'avenir.
Il est important de poursuivre la R&D dans ces technologies d'avenir afin de rester compétitifs à l'export et de maintenir les compétences d'ingénierie et d'exploitation.
De même, la réalisation d'une centrale charbon supercritique de 600 MW, avec captage de CO2, permettrait d'avoir une référence concrète en matière de charbon propre. En effet, d'autres pays continueront à construire des centrales au charbon, plus propres et plus efficaces, sachant que cette ressource reste abondante au niveau mondial.

Je demande, également, un programme l'investissement sur 5, 10 ou 20 ans pour les cycles combinés gaz (CCG) afin de maintenir la place du thermique à gaz dans le mix énergétique français de demain. Le gaz peut jouer un rôle incontournable pour accompagner l'essor des énergies renouvelables intermittentes, dont le débit est difficile à prévoir. Concrètement, l'électricité excédentaire issue des EnR peut être convertie en hydrogène ou en méthane (méthanation ou power to gaz), via l'électrolyse de l'eau, qui peut ensuite être injecté dans le réseau de gaz.

Le rôle des centrales thermiques est incontournable pour assurer la sécurité du système électrique Français. Il est primordiale que ce rôle soit assuré par les centrales françaises afin d'assurer la continuité du service électrique et éviter l'importation d'électricité européenne beaucoup plus carbonnée.

Avis n°137
Ajouté par Emmanuel ANONYMISé (Saint Sébastien Sur Loire), le 30/03/2018

Le prix des carburants, y compris pour les avions, devrait être indexé sur le prix du kilowattheure électrique en fonction du pouvoir calorifique inférieur exprimé en joules par kilogramme, correspondant à l'énergie libérée par la combustion complète d'un kilogramme de carburant ou de combustible. Plus la masse d'un litre de carburant est grande, plus il contient de l'énergie donc plus son prix devrait être élevé. Par exemple un litre de diesel a une masse de 850 g (plus il fait froid, plus elle augmente) alors qu'un litre d'essence a une masse de 750 g. Un litre de diesel contient donc plus d'énergie qu'un litre d'essence. Un litre de kérosène, quant à lui a une masse de 800 g, il est donc situé entre les deux autres.
- Le gazole a un PCI de 42 MJ/kg et fournit 0,85 x 42 = 35,7 MJ = 9,92 kWh (car 1 kWh = 3,6 MJ) soit 9,92 x 0,15 = 1,49 € le litre de gazole indexé sur le prix du kilowattheure à 15 centimes d'euro TTC.
- L'essence a un PCI de 43 MJ/kg et fournit 0,75 x 43 = 32,25 MJ = 8,96 kWh soit 8,96 x 0,15 = 1,34 € le litre de super.
- Le kérosène a un PCI de 43 MJ/kg et fournit 0,8 x 43 = 34,4 MJ = 9,5 kWh soit 9,5 x 0,15 = 1,43 € le litre de kérosène.
Curieusement, c'est le kérosène qui est vendu à un prix beaucoup plus bas que les autres (0,7 € le litre de kérosène pour un Airbus A320) puis vient le gazole à 1,34 € le litre et enfin l'essence à 1,49 € le litre.
Complètement idiot pour un physicien et complètement irresponsable et scandaleux par rapport aux impacts sur la santé publique et le réchauffement climatique plus particulièrement causés par le diesel et le kérosène. C'est le contribuable qui paye pour être malade et pour détraquer son climat. On applique, depuis plus d'un demi-siècle le principe pollué-payeur alors qu'il est grand temps de passer au principe pollueur-payeur, avant qu'il ne soit trop tard (et que les caisses de l'état ne soient trop vides), plutôt que de faire des réformes comptables pour supprimer des heures de cours au lycée et supprimer le statut de cheminot et de fonctionnaire en faisant systématiquement du dumping environnemental et social.

Avis n°86
Ajouté par Gabriel ANONYMISé (Cherbourg en Cotentin), le 23/03/2018

Nous disposons d'une électricité quasiment décarbonnée grâce au nucléaire, à l’hydraulique et aux renouvelables. Nous avons une autorité de sûreté nucléaire indépendante, intransigeante et raisonnée. Il n’existe pas de durée « figée » d’exploitation d’un réacteur nucléaire au-delà de laquelle le risque d’accident grave est intolérable. On ne sait pas quand le stockage d’électricité permettant de pallier à l’intermittence des renouvelables sera compétitif. Au même titre qu’il est probable qu’il sera un jour possible de stocker l’électricité à un coût acceptable, il est également probable qu’un nucléaire encore plus sûr est atteignable à un coût acceptable. Toutes les énergies décarbonées seront nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique. Ne détruisons pas ce qui existe pour des raisons partisanes. Prenons nos décisions sur des bases raisonnées.

Avis n°168
Ajouté par Benoit ANONYMISé (St Quentin la Motte), le 02/04/2018

J'ai pris connaissance du DMO.
Ce dernier démontre une bonne maitrise des enjeux énergétiques et sociétaux.
Il aborde de manière complète les différentes possibilités. Mon avis est favorable.

Avis n°136
Ajouté par Emmanuel ANONYMISé (Saint Sébastien Sur Loire), le 30/03/2018

Il faut rendre les panneaux solaires obligatoires sur les toits des grands centres commerciaux et sur les toits des bâtiments publics, collèges, lycées.

Avis n°157
Ajouté par Centrales villageoises des Collines Iséroises (Villette de Vienne ), le 02/04/2018

D'un côté, on parle beaucoup du rôle des citoyens dans la transition énergétique, de l'autre, ils sont soumis de par la nouvelle grille tarifaire de rachat de l'électricité aux mêmes lois que les grosses sociétés : obligation de très grandes toitures, très gros investissements, frais de raccordements au réseau énormes. Tout simplement décourageant, voire impossible !

Et pourtant ... 4 toitures de 9kwc sont bien l'équivalent d'une toiture de 36 ! La production de 4 toitures pourra être absorbée par le réseau sans difficultés... De commune en commune, de quartier en quartier, on peut prétendre à une belle production. Beaucoup de citoyens sont prêts ! Mais déçus avec les nouvelles mesures !

4 toitures de particuliers, c'est un nombre important de personnes qui vont sensibiliser leur entourage à la transition énergétique et donner envie à d'autres d'en faire autant, ce que ne réaliseront pas les grosses toitures, en dehors de toute implication du territoire (opérations réduites à de simples opérations économiques).

Alors, au minimum : que les petites toitures équipées de panneaux photo-voltaïques bénéficient du même tarif que les grosses et que les normes de distance très complexes et restrictives s'effacent au profit du bon sens pour les sociétés locales et citoyennes ! Ex. Dans un quartier, il y a plusieurs toitures éligibles... peu importent les distances, les propriétaires, du moment que ceci est intelligemment géré par une seule société locale !

Avis n°153
Ajouté par Emmanuel ANONYMISé (Saint Sébastien Sur Loire), le 02/04/2018

Le car pollue plus que le train par rapport au kilomètre parcouru par voyageur et il contribue aux 40000 morts par an, à l'usure des routes, sans oublier la gêne occasionnée sur la route, la puanteur en ville et les risque d'accident accrus et l'augmentation du réchauffement climatique. Il faut donc qu'un billet de train coûte moins cher qu'un billet de car Macron pour taxer et tordre le cou à ce mode de transport archaïque en redonnant tout cet argent à la SNCF et aux cheminots pour développer et entretenir avec soin le train avec toutes ses petites lignes. On aime le train, la SNCF, les cheminots. On déteste les cars Macron et les relents de diesel qui donnent envie de vomir. On déteste le dumping environnemental et social et les principes pollué-payeur et pollueur-payé privilégiant systématiquement les intérêts privés à court-terme devant l'intérêt général à long terme.

Avis n°145
Ajouté par Stephan ANONYMISé (Paris), le 02/04/2018

Certaines décisions politiques se traduisent par une augmentation de CO2, alors que l’engagement de la France est de les réduire, de 20% en 2020 par rapport à 1990, de 50% en 2030 et de 80% en 2050. La PPE en fait certainement partie. Afin de s’assurer que tous les niveaux politiques soient conscients de ces objectifs, nous proposons que soient tenus pour responsables tous les organismes publics amenés à prendre des decisions de nature à impacter les émissions de CO2 au niveau national ou local. L’impact sur les émissions de CO2 de toute decision politique devra être évalué avant son application. L’administration et les responsables politiques seront tenus de justifier tout écart aux prévisions constaté par les citoyens ou des organisations légalement constituées (associations, sociétés, etc.). En cas d’augmentation massive impactant le bilan national, les parties civiles pourront poursuivre l’Etat ou l’administrations sur la base des manquements constatés. La prochaine PPE devrait être le prochain paquet réglementaire soumis à cette obligation de respect des objectifs de reduction des émissions de CO2 : 20% en 2020, 50% en 2030, 80% en 2050.

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