Du 19 mars au 30 juin 2018, ce forum permet à chacun de donner son avis sur la PPE ou sur le débat public lui-même. Tous les avis sont rendus publics et ouverts aux commentaires. Ils seront pris en compte par la commission lors de la rédaction du compte rendu du débat.
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1. Pourquoi a-t-on cessé de construire des centrales hydroélectriques, voire marémotrices alors que nous avons des grands fleuves sur lesquels on peut installer une centrale tous les 50 km et une longueur de côtes énorme où les estuaires comme la Durance mais également les espaces avec des iles proches comme les petites iles bretonnes peuvent être exploités !
2. Les panneaux photovoltaïques constituent une fausse bonne invention parce que eux-mêmes créent une source de pollution énorme.
3. On pourrait mettre des hélices pour la production d'électricité par le vent à de très nombreux endroits à condition de préparer les gens afin qu'ils l'acceptent.
1. Créer une amende sanctionnant l'éclairage extérieur dans la journée.
2. Obliger les fournisseurs d'électricité à intégrer la tarification progressive dans leurs barèmes.
3. Promouvoir le remplacement des vieux réfrigérateurs et congélateurs, en fournissant un justificatif des gains à obtenir et le temps de retour de l'investissement.
4. Promouvoir l'installation de modules photovoltaïques sur la totalité des surfaces des toitures convenablement orientées.
5. Réduire l'importance des pompes à chaleur PAC air air ou air eau, qui ont besoin de résistances d'appoint quand il fait froid, sollicitant alors fortement le réseau (le chauffage électrique, spécificité française imposée par EDF, représente la moitié de la pointe européenne !).
6. Pour réduire l'éclairage public, promouvoir l'installation de détecteurs de présence, voire l'alimentation solaire autonome.
7. Promouvoir l'acier amorphe, largement utilisé aux USA dans les transformateurs, qui réduit de 2/3 les pertes thermiques dans le fer.
1. Promouvoir et soutenir l'isolation des murs par l'extérieur chaque fois que le contexte est favorable.
2. Promouvoir la construction de maisons bioclimatiques, avec larges ouvertures et toiture orientées au sud (surcoûts nul) avec planchers et/ou murs chauffants.
3. Promouvoir et soutenir le chauffage solaire des locaux (avec l'eau chaude solaire) chaque fois que le contexte de toiture est favorable (inclinaison > 45°, orientation sud à 15 degrés près). L'appoint serait assuré avec des poêles, ou poêles-chaudières à granulés de bois, avec des chaudières à plaquettes de bois, ou avec du gaz.
4. Pour garantir la permanence des apports solaires, introduction dans la législation du « droit au soleil ».
Restons pragmatiques ! La limitation de nos émissions de CO2 est le premier objectif, il faut s'y tenir. Utilisons pleinement nos capacités nucléaires pour limiter nos émissions de CO2. Les centrales sont suivies de près par les autorités de sureté. Le nucléaire devrait nous permettre de transformer notre parc automobile (passage du moteur à combustion au moteur électrique).
Actuellement en 2018 et ce depuis plusieurs décennies, il y a une quasi prédominance des véhicules auto et moto tous territoires confondus avec les conséquences graves sur la santé, l'environnement et l'économie (perte de temps dans les embouteillages). Nous devons développer de manière accélérée les transports de type tramway, métro et TER sur tout le territoire national et rénover les lignes SNCF qui en ont besoin au lieu de tout miser sur le TGV. Aussi, les infrastructures routières telles que les itinéraires de contournement urbain comme il en existe devraient être regardées de près car souvent les embouteillages sont générés du fait qu'il n'y a pas souvent d'alternatives à la traversée dans la ville-centre pour arriver à une destination extra-urbaine. Les citoyens doivent être concertés localement sur les projets d'infrastructures routières et ferroviaires et nous pourrons, je l'espère, régler cette problématique des transports au quotidien.
Bien entendu qu'il faut économiser l'énergie et produire sans carbonne. Le pétrole n'est pas éternel et en plus c'est une question de dépendance énergétique et de déficit extérieur... Attention cependant à ne pas travailler dans la facilité ! Attention à notre environnement ! Il faut créer des filières renouvelable made in France ou pour le moins européennes. Les options sont nombreuses mais je trouve que les plus impactantes et contreversées sont les éoliennes. Elles sont terriblement polluantes en termes d'environnement. Comment peut-on accepter des éoliennes de plus de 100 m de haut à 500 m de chez soi ! Comment peut-on accepter des éoliennes en mer bétonnées de 150 m de haut et plus à 15 km... Un nouveau paysage ! Elles ne seront pas comme des alumettes sur l'horizon ! La vue sur mer est un joyaux, un capital économique aussi ! Il nous faut donc travailler sur des énergies plus propres dans tous les sens du terme... solaire ( s ) , hydrolique ( s ) , géothermie ( s ) , Fermentation de nos déchets, éoliennes en mer mais flottantes... plus nombreuses peut-être mais plus au large et moins hautes. Je m'étonne aussi de ne pas entendre plus parler d'hydrogéne ! Je ne suis pas ingénieur mais il me semble que c'est une technologie sur laquelle il faut miser, propre et sans gaz à effet de serre. Une solution intelligente pour stocker l'électricité aléatoire des éoliennes et du solaire et pour faire rouler nos voitures surtout. Pour le nucléaire ce n'est pas pour demain qu'on pourra s'en passer. Il faut choisir ! Voir la pollution envoyée par l'Allemagne en hivers par vent d'est ! Tous les opposants sont trés utiles pour la sécurité car je ne fais pas vraiment confiance aux industriels et financiers ! Dans la vie il faut des freins et des moteurs.
Les causes de variation de puissance des centrales nucléaires sont complexes et multiples. Est-ce pour peser sur les prix du marché ? Je ne le pense pas.
Quand on le peut, notamment en été, on fait varier la puissance des centrales en fonction du programme prévisionnel d'arrêt pour rechargement. Pour retarder la date d'arrêt pour rechargement, il faut économiser le combustible en réduisant la puissance. Cela a peut-être été le cas en juillet 2013 de la centrale nucléaire de Saint-Alban (Isère) dont EDF aurait réduit de 63% la puissance des deux réacteurs de 1 300 MWh.
Quant aux tarifs réglementés, je croyais qu'ils sont, comme leur nom l'indique, sous le contrôle du gouvernement qui ne manque pas d'intervenir.
Si, pour 28 millions de consommateurs, la facture moyenne est de 800 €, cela fait 22,4 milliards d'euros. De 2012 à 2017, la Contribution pour le Service Public de l'Électricité (CSPE) à la charge des consommateurs est passée de 4,254 milliards d'euros à 8,005 milliards d'euros. Soit une augmentation de 3,751 milliards d'euros essentiellement pour le soutien de l'éolien et du solaire. C'est nettement plus que le gain d'environ 3,2 milliards d'euros engrangés par EDF entre début 2012 et début 2017 sur l'ensemble des abonnés (dont 2,4 milliards d'euros pour les consommateurs particuliers) que dénonce l'UFC-Que choisir.
L'UFC-Que choisir accuse EDF de faire appel à des moyens de production plus coûteux que l'atome – centrales à gaz, fuel et charbon, importations d'électricité... en baissant délibérément la puissance de ses réacteurs. Or, sauf condition particulière comme une canicule, l'appel à ces productions coûteuses est limité aux périodes de pointe de consommation, périodes où l'appel aux centrales nucléaires est maximum.
Ce que je redoute le plus dans ce grand débat, ce sont les dogmatismes, les fausses informations, le résultat d’études incomplètes qui occultent complètement les éléments avérés et les propos des personnes compétentes. Comment être sûr que le pragmatisme et le bon sens l’emporteront ? Être pour ou contre un mode de production d’energie n’est pas la bonne façon d’engager le débat. Apporter les éléments démonstratifs sur les coûts, la balance commerciale, les emplois, la santé, les véritables risques environnementaux, l’indépendance énergétique et plus simplement la faisabilité et la viabilité des choix... c’est à tout cela que le débat doit répondre.
Il faut absolument taxer le kérosène pour qu'un billet d'avion (Nantes-Toulouse par exemple) ne coûte pas moins cher qu'un billet de train alors qu'il pollue 35 fois plus par passager. Il faudrait logiquement que le billet d'avion Nantes-Toulouse coûte 35 fois plus cher que le billet de train Nantes-Toulouse. Sinon, c'est du dumping environnemental et social et c'est contraire à la lutte contre le réchauffement climatique.
Les avions font beaucoup trop de bruit et beaucoup trop de nuisances. Le trafic aérien est équivalent à un pays comme l'Allemagne par rapport à l'impact sur le réchauffement climatique.
Il faut respecter les populations souffrant directement de ces nuisances. Les infliger devrait être puni par la loi car la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.
En taxant très lourdement ces vols intérieurs, seuls les très riches et très pressés prendraient l'avion et les autres prendraient le train, ce qui mettrait un sérieux coup de frein à l'augmentation exponentielle du trafic aérien qui est complètement absurde sinon criminelle.
Cette manne financière permettrait de développer la SNCF avec toutes ses petites lignes de train. Cela préserverait l'emploi et le statut de cheminot (n'étant d'ailleurs absolument pas à l'origine de ses problèmes venant des mauvaises décisions des politiques pour des raisons idéologiques) à la SNCF ainsi que les emplois et les salaires à la compagnie Air France, vampirisée par les compagnies low cost.
Ces dernières sont un exemple type de dumping social et environnemental privilégiant les intérêts privés, supra-nationaux (paradis fiscaux) aux intérêts collectifs des français (emplois, salaires, santé, services publics, lutte contre le réchauffement climatique, donc contre les risques d'inondations et de catastrophes soit-disant « naturelles »).
Le refus de la fiscalité écologique et du principe pollueur-payeur est une fuite en avant typique du libéralisme sauvage mettant le profit immédiat et l'argent (sale et facile) obtenu grâce à une croissance infinie de la consommation d'énergies sales dans un monde fini au centre du système. C'est pourtant l'humain qui devrait être au centre du système. Le bonheur, ce n'est pas d'avoir plus en polluant plus et en détruisant tout mais d'être mieux, plus heureux et plus libre en polluant moins et en respectant mieux notre santé et notre biodiversité en consommant moins et mieux (ce que l'on appelle la sobriété heureuse avec le bio et la lutte contre les herbicides – pesticides – engrais chimiques, le circuit court, les énergies à 100 % renouvelables, bref, un véritable changement de paradigme).
Je me déplace pour des raisons professionnelles de Reims à Nice régulièrement. Jusqu'au début des années 2000, un train de nuit nous permettait de faire ce voyage direct (2 wagons partant de Reims étaient raccrochés à Culmont-Chalindrey au train Paris-Nice). Après la suppression de ce train (que la SNCF avait laissé se dégrader), il a fallu passer par Paris avec changement de gare mais le trajet de nuit était toujours possible. La suppression du train de nuit Paris-Nice oblige maintenant à prendre des trains de jour qui mettent entre 7h et 9h pour faire ce trajet. Ce qui revient à perdre une journée de travail. Je suis donc maintenant obligé de prendre l'avion ce qui est une absurdité économique et écologique. Il faut absolument rétablir ces trains de nuit qui permettent de relier des portions du territoire de bien meilleure façon que les trains de jour.