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Pour la station de Lesquin, je propose l'option de la gare près de l'aéroport pour gommer les erreurs de la gare Lille Europe.
Je réponds à la demande du 1er Juillet 2015 de la commission locale du débat public REGL me demandant publiquement de justifier mon départ définitif de celui-ci en tant que citoyen lambda.
Suite à mes remarques pré-débat de février et mars 2015, la Picardie a été jusqu'au 22 ou 25 mai 2015 un sujet important *au même titre* que la desserte de la cote d'Opale mais par voie de fait cette thématique est depuis devenu guère capitale dans les sujets importants et le contenu journal de débat numéro 2 de milieu de débat l'a bien démontré.
Je signale que:
la moitié des trains direct Douai-Lille (durant un jour ouvré) viennent ou partent vers la Picardie,
en 2016 soit dans 6 mois 33% des futurs habitants/élécteurs de cette région seront des ex-picards,
-en 2016 soit dans 6 mois Amiens sera seconde gare régionale (de plus en prolongement d'une des branches de ce projet REGL),
en 2016 soit dans 6 mois Saint-Quentin voire Tergnier sera un axe non prépondérant (de plus en prolongement d'une des branches de ce projet REGL) mais "naturel" vers Lille.
Lille étant indiscutablement capitale économique voire administrative de cette nouvelle région (*), les déplacements entre Amiens / St-Quentin et Lille en TER-GV cités depuis X semestres dans la presse ne serait donc plus d'actualité et n'ont donc presque aucune place ni citation par le maître d'ouvrage comme par la commission locale du débat public REGL.
Il reste hors de question que la Picardie soit un sujet prédominant de ce débat mais il reste totalement anormal que cette dernière ne soit pas presque autant évoquée dans ce débat que Dunkerque, Bailleul, Hazabrouck ou Boulogne qui sont les directions du tracé REGL opposées à Amiens et Saint-Quentin.
De même, les alternatives ne sont pas assez montrés en avant et je joins à cet avis le projet que je devais expliquer le 4 juin à la fabrique des propositions mais que je me suis abstenu de présenter vu les changements de dernière minute que la commission locale du débat public REGL a faite pour le 3 juin en supprimant officiellement des sujets principaux la Picardie du débat.
Comme convenu, je ne répondrais à aucun commentaire sur le site officiel du débat public.
PJ: mes deux pages d'idées sur ce sujet, la dernière version est disponible sur demande,
(*) Les capitales administratives des futures régions ne sont pas officielles à date du document.
Dynamiser Lens-Arras, toujours mieux que de tout ramener sur Lille où l'on étouffe !
Bonjour,
Les lignes ferroviaires dans notre région sont très nombreuses ; il est urgent d'arrêter de détourner encore des terres agricoles, forestières, naturelles rares dans notre région et en zones périurbaines.
La rapidité des trajets améliorée dans le projet est un paramètre secondaire concernant le train ; la sérénité, la ponctualité, le prix sont des éléments + importants pour moi.
Enfin, les gros travaux impliquent la présence de multinationales du TP, créant des emplois ponctuels mais contribuant à de l'évasion fiscale et à de la ponction d'importantes subventions publiques ; grévant les budgets sociaux, environnementaux, culturels
Bien cordialement,
C'est le genre de projet inutile, nuisible et imposé comme on en voit ailleurs.
On n'est pas dans le local ; on est dans le transport inutile, d'autant qu'il y a d'autres solutions et dans la concentration d'activités.
On est donc dans une recentralisation : Lille serait la capitale d'une grande métropole qui dépasse les frontières ; Courtrai et Gand placent leurs pions.
On va faire miroiter des emplois à tout bout de champ ; pour, comme d'habitude, jongler avec des chiffres et des prévisions qui ne reposent pas sur une réalité concrète.
On va encore plus laisser tomber le TER qui souffre déjà en ce moment, à cause, notamment, de la préférence pour le TGV ; ce qui entraine de graves disfonctionnements (je peux en témoigner car je l'utilise un certain nombre de fois).
Actuellement, la SNCF ne se gêne pas pour annuler des trains -avec les regrets habituels prononcés au micro ! Sans trop souvent expliquer pourquoi... La SNCF ne se gêne pas pour
lancer les trains avec presque systématiquement un retard au départ et/ou à l'arrivée. Actuellement, le TER se spécialise dans les retards aux arrivées de gare : constat d'une personne qui utiliser ce moyen de transport 4 fois par semaine. "Que choisir" est d'ailleurs actuellement penché sur ce problème de retard dans les TER.
Autrement dit, avant de voir l'intérêt du projet proposé, il serait largement utile de réfléchir sur l'efficacité des moyens actuels afin d'améliorer le service.
Autre problème : tout le monde dit être d'accord pour ne pas artificialiser les sols. Mais, dans la réalité, on passe outre. C'est ce qui va se passer avec ce nouveau projet. On va reprendre des terres cultivables pour la nouvelle ligne. Si on continue ainsi, on va arriver à la situation qu'on ne pourra plus utiliser nos terres pour l'alimentation ; on sera contraint de manger ... de l'argent !
Bien entendu, on ne va pas se gêner pour supprimer ou attaquer le terril Ste Henriette.
Avant de s'occuper d'un projet qui ne serait réalité qu'en 2030, il est plus qu'urgent de montrer dans les faits que l'on s'occupe véritablement de transport type TER. Il était question de faire des navettes de Lille vers la région minière ; avec une cadence d'un train toutes les 30 minutes. Cela n'est resté qu'au stade des promesses.
Comme d'habitude, on ne part pas des idées, des initiatives possibles des personnes ; on
impose un projet venu d'en haut (région ? Etat ?).
Dans un autre domaine, et dans le domaine du transport, on n'a pas encore réfléchi à ce qui aurait pu faire la richesse de la plateforme multimodale de Dourges. Il s'agissait d'utiliser
d'autres transports que le camion. Il s'agissait de favoriser le transport par chemin de fer ou par voie navigable. Cela pouvait désengorger le trafic sur l'A1. La situation est pire qu'avant !
Autre sujet de réflexion dans le transport : on est toujours dans le plus, le plus, le plus : plus de trains, plus de moyens pour désengorger l'A1, plus de camions, ce trafic de voitures, de camions, de train ne pose pas problème !
On n'est pas dans la réflexion sur le local ; on n'est pas non plus sur la réflexion sur le transport gratuit -comme cela se fait dans certaines communautés d'agglo.
Ironie de l'histoire : le PS, dans les années 1980, a fait voter une loi sur la décentralisation. En ce moment, après toute une période qui a permis au patronat et à la finance de prendre ou reprendre les rennes du pouvoir réel, le PS fait tout pour laisser son pouvoir économique aux régions en recentralisant au mieux des convenances des décideurs privés et en tentant de faciliter le transports des travailleurs ! C'est notamment le but de ce REGL !
A noter : Ce point de vue est paru en grande partie le 3 juin sur www.quieryavenir.fr
En complément, un article dans Médiapart en date du 31 mai 2015 : "En route vers le démantèlement du 31 mai 2015" :
Le rapport parlementaire sur les trains interrégionaux n’est pas là pour résoudre la situation honteuse d’une partie des transports ferroviaires. Les transports régionaux sont appelés à"servir de terrain d’expérimentation à l’ouverture à la concurrence", selon lui. À terme, c’est la fin de toute politique d’aménagement du territoire et le démantèlement d’un des derniers services publics français. Pour le seul bénéfice de la route.
Pour en savoir beaucoup sur la carte du réseau Intercités :
http://medias.sncf.com/sncfcom/pdf/cartes/IC/carte_intercites.pdf
Parce qu'il est aujourd'hui indécent de ne pouvoir se rendre à Lille que dans le cadre d'une alternative pitoyable : soit en perdant sur la route un temps précieux, soit en se confrontant à des horaires complexes et qui ne permettent pas d'utiliser le train le soir pour revenir d'un spectacle, d'une sortie au musée ou au restaurant, je soutiens la création du réseau express.
Je récuse également les thèses désespérantes des sempiternels partisans du rien ou du bricolage / rafistolage de lignes dépassées par les nécessités. La région a besoin également de ce type de grands projets pour redonner du souffle et la région a besoin également de ce type de grands projets pour redonner du souffle aux énergies et au moral de la population.
Nous avons vu le projet de tramway lens-bruay sombrer dans le mégotage et le manque d'ambition et se transformer honteusement en réseau d'autobus.
De grâce laissons le REGL se développer et donnons à notre région les outils qu'elle attend et qu'elle mérite.
Le projet de REGL comporte plusieurs risques :
accompagner un mouvement non compatible avec l’intérêt général (spécialisation des territoires, périurbanisation)
fait le pari que les automobilistes changeront de mode de déplacements à partir de l’équation suivante : précarité énergétique + infrastructure à dispo = changement de comportement… C’est sous-estimer la capacité des acteurs à s’enterrer avec les charges (cf. chauffage électrique)
de processus trop descendant, en partant d’une solution d’infrastructure supplémentaire plutôt que d’un travail de fonds de concertations/réflexions multi-partenariales sur les usages et mésusages…
1. Une infrastructure ne favorisant pas la périurbanisation et la spécialisation des territoires ?
Affirmation "Le REGL n’accentuera pas la périurbanisation", p 64 du dossier de présentation. Les chiffres évoqués p 92 dans les comparaisons REGL (renforcement du réseau) sont pourtant en contradiction avec cette affirmation : REGL 35 % en zone urbaine – 65 % en zones agricole-naturelle contre 68 % en zone urbaine et 32 % en zone agricole-naturelle pour le renforcement existant. Changer l’affectation de tout ou partie des terres agricole ou naturelle pour l’urbaniser semble pourtant correspondre à la définition de périurbanisation...
Chiffres sur les montées descentes p 70 du dossier
- Lille-Roubaix-Tourcoing = 2 fois plus de descentes que de montées
- Armentières-Carvin-Hénin-Lens = 3 fois plus de montées que de descentes Risque d’accentuer la spécialisation des territoires (cité dortoir). Or il y a des aussi des demandeurs d’emplois sur la MEL, et des emplois à occuper dans le bassin minier…
2. Coût du projet :
2,11 + 0,211 à 0,527 (10 à 15 % du total pour MOE, étude…) + 0,316 (15% aléas) = 2,6 à 2,95 pour une augmentation de 20.000 voyageurs en heure de pointe
3. Alternatives
Le(s) scénario(s) doi(ven)t monter en qualité et être soumis au débat : Hypothèse : ce que l’on pourrait faire pour le prix du REGL : Renforcement du réseau 650 millions + 10.000 voyageurs PPM Tram-train 700 à 1.200 millions + 5.000 à 12.000 voyageurs PPM Gare à Fives (pont de Tournai) 50 millions 80 à 100km de BHNS 800 millions + 25.000 voyageurs PPM 2,2 à 2,7 milliards = +45.000 à 52.000 voyageurs PPM.
Dans ce scénario, plusieurs actions sont engagées et ce pour différentes catégories de public : renforcement du réseau TER pour la seconde couronne, tram train pour la première couronne, Bus à Haut Niveau de Service dans une dizaine d’agglo. Le but étant de tendre vers une solution plus globale à plus fort potentiel de captation de voyageurs…
L’agglomération de Belfort a mené des politiques exemplaires en matière de mobilité (cf : revue transflash du CEREMA d’avril 2015). Ce territoire perdait des usagers transports en commun et avait un public quasi exclusivement de captif (comme bon nombre d’agglomérations en NPDC-Picardie). Suite à 2 à 3 ans d’échanges avec les usagers et acteurs locaux, et a une réorganisation complète du service, la fréquentation annuelle a doublé (de 4,8 millions à 9,6 millions de voyages…). Un principe de base défendu : « …convaincre et non contraindre ».
En partant d’un constat : "Les changements ne peuvent être durables que s’il y a adhésion totale entre la demande et l’offre. C’est donc en proposant un service multiple, qualitatif, ponctuel, confortable et compétitif que nous scellerons les usages." Cette agglomération a expérimenté et réussi ce pari, il y a des choses à étudier et matière à s’inspirer.
Partant de ces constats, les objectifs de la collectivité devraient être les suivants : favoriser le report modal dans toute la future région NPDC-Picardie par la performance et l’attractivité du service public : sur le réseau TER, sur la 1ère couronne urbaine (tram-train), dans toutes les agglomérations (BHNS)...
Cela permettrait de rendre les territoires plus autonomes et résilients par l’émergence d’un réseau de villes connecté entre elles et ayant chacune un réseau de transports en commun local plus robuste et attractif (une à deux lignes de bus à haut niveau de service armature d’un réseau local dynamique). L’effet démultiplicateur potentiel est important : baisse de la pollution de plus mieux répartie sur tout le territoire, aménagement du territoire, développement des aménités urbaines et de l’activité économique (sous tendus dans 90 % des villes menant ce type de démarche)…
Encore un projet qui artificialise des terres déjà rares, crée des barrages supplémentaires à la faune et saccage la flore (on compensera...) encore un projet vu par le prisme réducteur et mortifère de la croissance repeinte en verte ou pas.
Il serait préférable de repenser le travail et les déplacements pour cesser de tout concentrer dans les métropoles et créer des déserts dortoirs dans les villes voisines. Travaillons sur l'existant, augmentons le nombre de rames sur les TER qui circulent, améliorons le cadencement des TER.certes moins prestigieux pour une fin de mandat mais tellement plus respectueux de tout et de tous.
Je penses qu'une nouvelle ligne est superflue.
Il faut doubler la ligne Douai-Cambrai afin de pouvoir accélérer la relation St Quentin-Cambrai-Lille (Cambra-Lille en 45 minutes au lieu de 65 minutes) et fluidifier le service Douai-Lille - la voie unique rend les horaires inflexibles.
Il faut aussi moderniser Don-Lens afin de pouvoir créer une deuxième relation par heure, et de pouvoir dévier les Lens-Lille sans arrêt si besoin est.
La plupart des TER sur Lille-Lens/Douai sont de trois ou quatre voitures en ce moment - on peut doubler la capacité de cette relation - sans grand frais.
Vu l’état des finances des collectivités locales, pourquoi investir dans un projet alors que nous pourrions trouver des solutions moins onéreuses, plus souples et immédiates comme le bus ?