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Le forum de discussion

Du 19 mars au 30 juin 2018, ce forum permet à chacun de donner son avis sur la PPE ou sur le débat public lui-même. Tous les avis sont rendus publics et ouverts aux commentaires. Ils seront pris en compte par la commission lors de la rédaction du compte rendu du débat.

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Avis n°405
Ajouté par Julien ANONYMISé (Sorel-Moussel), le 11/06/2018

On devrait tous savoir qu'un tuyau déverse H24 des effluents radioactifs dans la manche. Malheureusement, ce n'est pas une plaisanterie.

On devrait également tous savoir qu'en 1999, à côté de Bordeaux, un scenario identique à Fukushima (perte de refroidissement et de contrôle du réacteur suite à inondation des salles des machines) a eu lieu. Quelques minutes avant l'explosion, alors que tout espoir était perdu, la chance a ramené l'électricité à temps et les pompes ont été remises en route in-extremis.

Les gens devraient savoir toutes les fois où des scénarios de ce genre se sont produits, dans le monde et en France, afin de réaliser la chance qu'on a eu jusqu'à présent, tout du moins en France. Réaliser qu'il est grand temps de terminer sur cette chance avant qu'elle ne tourne, car si on attend qu'elle tourne, un jour, elle le fera.

Mon avis est alors le suivant :
Le défi, c'est de réussir à obtenir de l'humanité qu'elle continue son évolution en diminuant son impact planétaire. C'est un défi colossal, le plus brave de tous les temps. C'est celui-ci qu'il faut relever.

Mon rêve, c'est qu'avant ma mort, que l'humanité travaille globalement sur la restauration de son environnement et qu'on puisse faire ce constat incroyable : avoir échappé en France à l'accident nucléaire, après avoir été l'un des pays le plus nucléarisé au monde. Il est encore temps de rendre cette histoire possible. Alors vite, pendant qu'il est encore temps !

Cela passe, par voie de conséquence, à des usages, des appareils et des bâtiments plus responsables. C'est colossal mais faisable. Notre avenir et celui des générations à venir en dépend. C'est peut-être l'enjeu le plus important que l'humanité ait jamais connu.

N'attendons pas de porter des scaphandres et de regarder dehors, plein de colère et d'incompréhension, avant d'agir. La demi-vie de certaines pollutions radioactives se compte en milliards d'années. C'est réel, et c'est de ça qu'il est question.

Avis n°440
Ajouté par Francis ANONYMISé (Issy les moulineaux), le 15/06/2018

Il est souhaitable de préserver la disponibilité de l'énergie pour les besoins prioritaires. Mais il est essentiel de réduire le gaspillage énergétique lié aux besoins secondaires, aux faux besoins et aux habitudes négligentes. Ceci aura fatalement un impact "désagréable" sur notre mode de vie "confortable", à commencer par les loisirs et les vacances qui ont tendance à devenir de plus en plus gourmands en énergie (car si on a les moyens, il n'y a pas de limite aujourd'hui au déplacements et aux gaspillages de toute sorte). Or, grosso modo, 20% des gens sont sensibilisés et prêts à se limiter, 20% ne veulent pas en entendre parler, et un "marais" de 60% ne savent pas trop quoi penser et leur opinion varie au gré des informations médiatiques dont la nature n'est pas d'être pédagogique mais de rechercher le sensationnel pour faire de l'audience pour gagner de l'argent.
C'est pourquoi il est important d'élever le niveau général des connaissances des gens sur les problèmes environnementaux, à commencer par le problème systémique climat-énergie-matières_premières. Pour cela il faut une "information régulière citoyenne" (de type publicitaire comme pour les accidents de la route à cetaine époques) poussant les gens à l'économie d'énergie (sobriété énergétique). Cela va évidemment à l'encontre des publicités commerciales pour les voyages pas chers (pas chers en euros immédiats qui sortent de nos poches, mais exorbitants si on pense à la "taxe finale" imposée par les lois de la nature en 2100 et au dela, mais aussi si on pense à l'épuisement accéléré des ressources naturelles). Il s'agit bien d'un dilemme. Plus nous tardons à le résoudre, plus nous serons désemparés (nos enfants et les leurs) face aux désordres et récessions économiques futurs (plus de pauvreté et plus de violences).
Donc pour reprendre le fil, il faut une "information régulière citoyenne", mais plus que cela, il faut une "formation continue citoyenne" qui touche un maximum de gens sur les sujets environnementaux qui sont, par nature, compliqués : ils ne peuvent pas se réduire à un slogan, un tweet, ni même un reportage télé de 30 minutes. Tous ceux qui sont capables de comprendre les bases scientifiques et techniques se doivent de comprendre les problèmes énergétiques et plus généralement environnementaux et de le relayer à ceux qui ont du mal à les comprendre. Et sans doute faudrait il aussi créer et développer au lycée une matière dédiée aux "connaissances de base sur les problèmes environnementaux". C'est aussi important que l'éducation civique et l'histoire, que le français et les mathématiques !
C'est en s'appropriant de telles connaissances de base que les gens seront enclins à l'autocontrôle et à identifier et à réfréner les appétits qui gaspillent le plus d'énergie.

Avis n°439
Ajouté par Bernard ANONYMISé (Bordeaux), le 15/06/2018

Nous approchons de la fin débat et c'est en tant que lecteur attentif de l'ensemble des débats, avis et cahiers d'acteurs que je me permets, M. le Président Archimbaud, d'intervenir.
Ayant assisté à la rencontre organisée à Bordeaux par le Conseil régional de la Nouvelle Aquitaine, j'ai bien compris que, malgré votre indépendance, votre action est soumise à un cahier des charges qui vous impose de respecter les termes de la loi de transition énergétique dont vous ne pouvez remettre en cause ni les objectifs, ni les moyens et que votre action ne peut par conséquent que porter sur les freins ou les leviers.
M. Archimbaud, après avoir pris effectivement connaissance de l'ensemble des débats, je vais me permettre de vous donner un conseil.
En effet, la compilation de l'ensemble de ces données, souvent particulièrement bien argumentées, parfois par des personnalités éminentes, par exemple les membres de l'Académie des sciences ou de la Cour des Comptes, fait ressortir clairement que c'est bien le contenu de la loi de transition énergétique, dont on sait dans quelles conditions elle a été promulguée, qui doit être remis en cause. Vous devez en particulier, impérativement, vous nous l'avez dit, fixer l'échéance de la réduction à 50 % de la part du nucléaire. Or, alors que cette décision sera irréversible et lourde de conséquences pour le pays, il vous sera très difficile de le faire de façon rationnelle en vous appuyant sur un argumentaire et des études solides et incontestables. Vous pouvez me rétorquer qu'il y a les fameux scénarios de RTE et que vous pouvez vous appuyer dessus. Mais, si vous lisez cette formidable documentation que constitue ce débat, vous pourrez constater que la démonstration y est faite que RTE a fait le choix d'hypothèses beaucoup trop optimistes, même dans le cas du scénario « VOLT » (cf. notamment mon commentaire « Critique des études de RTE » dans le cadre du cahier d'acteur des anciens du nucléaire). Je ne prendrais qu'un exemple : l'hypothèse sur l'évolution de la consommation d'électricité, que RTE prend à la baisse et EDF à la hausse, ce que vous jugez incohérent et qui est un élément tout à fait déterminant en ce qui concerne le taux de pénétration possible du renouvelable. Si le parc nucléaire a été imprudemment trop réduit, une erreur sur cette hypothèse peut s'avérer fatale pour l'équilibre et la stabilité du système électrique, pour l'économie française et pour nos objectifs en matière de réduction de la production de gaz à effet (cf. le cas de l'Australie du sud également évoqué dans un des commentaires). Comme je vous l'ai moi-même fait remarquer au cours du débat, dans ce cas, parce qu'on n'est jamais certain qu'une hypothèse se vérifiera, il faut faire plusieurs scénarios et une analyse de risque, ce que, en l'occurrence, ne propose pas RTE dans ses études.
Il ressort par conséquent de ces débats que, comme l'a fait remarquer le représentant de l'Académie des sciences et de la technologie à Bordeaux, que la loi de transition énergétique présente de nombreuses faiblesses et, que nonobstant votre cahier des charges, il est nécessaire de la réajuster.
A défaut, si vous tenez absolument à fixer une échéance pour la réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique, je me permets de vous conseiller d'adopter les grandes lignes de l'échéancier proposé dans le cahier d'acteur d'EDF pour trois raisons :
• il est proposé par un exploitant qui a une très longue expérience, sans équivalent en France, voire en Europe, de l'ensemble de la problématique du domaine de la production du transport, de la distribution et de la vente d'électricité, mondialement reconnue et assise sur une recherche et développement incontestable,
• adopter cet échéancier, c'est rendre à l'exploitant ses responsabilités en matière de sûreté et d'équilibre du réseau ainsi que de management de son entreprise, ce qui est la moindre des choses dans un système économique ouvert à la concurrence,
• la fermeture progressive des tranches nucléaire se réalisera alors sous la responsabilité de l'exploitant (ou le cas échéant de l'Autorité de sûreté nucléaire) sans intervention de l'état et donc sans avoir recours à une indemnisation dont le montant total peut s'élever, je le rappelle, si l'on cumule l'indemnité et le manque à gagner, à plusieurs milliards d'euros, surtout si l'arrêt des tranches conduit à un déséquilibre production/ consommation qui, de surcroît conduira inévitablement à une hausse des prix du marché et donc du manque à gagner.

Avis n°425
Ajouté par william ANONYMISé (vienne), le 14/06/2018

A juste titre, le président de la République a fixé comme priorité « les émissions de GES et le réchauffement climatique » et pris fin 2017 des engagements internationaux forts sur le sujet.
En France, les outils de mise en œuvre et de pilotage de cette priorité sont la « Programmation Pluriannuelle de l'Energie », la « Stratégie Nationale Bas Carbone » et ses indicateurs de pilotage, enfin le cadre réglementaire fixé par la loi TEEV.
Différents indicateurs de suivi permettent de caractériser et classer les activités économiques sources d'émission des GES : transports, agriculture, bâtiment, industrie, production d'électricité...
Force est de constater que, en l'état, la PPE est en profond décalage avec les activités les plus émettrices de GES telles que mesurées en France. Il y a là une incohérence, une erreur stratégique dans l'affectation des moyens, qui ne nous permettra pas d'atteindre nos objectifs de réduction de GES et qui risque de nous coûter cher. D'ailleurs, les mauvaises performances de la France en 2015/2016/(2017 ?) dont les rejets de GES ont augmenté, ont pour origine les fortes hausses dans les secteurs transports et bâtiments. Ce sont autant de signaux qui devraient nous alerter plutôt que d'invoquer des facteurs conjoncturels. N'est-ce pas l'efficacité de nos politiques (ou leur inefficacité) et donc nos choix stratégiques qu'il faut réinterroger ?
La PPE actuelle, sur la forme et sur le fond, a toutes les caractéristiques d'une Programmation Pluriannuelle de l'Electricité et non pas de l'Energie. Tout cela, alors que le secteur de l'électricité représente 7% des émissions de GES ! Une performance durable puisque fondée sur des moyens de production décarbonnés et pérennes. Trouver l'erreur !
Il faut appeler un chat un chat ! La PPE telle qu'elle est conçue avec les moyens financiers qui lui sont alloués (9 milliards d'euros en 2017), vise à accélérer le développement des EnR (5 milliards d'euros en 2017) et la baisse à 50% de la part du nucléaire, et non pas une réduction drastique des GES émis par l'ensemble des secteurs de l'énergie. Elle n'en a pas ni l'ambition, ni les moyens alloués au bon endroit.
Pour illustrer concrètement ma critique de la PPE, je voudrais citer le secteur du bâtiment, qui est un des plus grands émetteurs de GES après les transports. Chiffres de l'Agence Nationale de l'Habitat (ANAH), 81000 logements ont été rénovés en 2017, pour un montant de 650 millions d'euros, 40700 en 2016.... En 2018, il est prévu de rénover 104000 logements pour un budget de 800 millions d'euros. S'agissant de 12 millions de logements mal isolés à rénover, on est très loin du compte ! A un rythme théorique de 500000 logements par an, il faudrait au moins 25 ans ! Les larges subventions accordées aux EnR chaque année (sans gain sur les émissions de GES), ne seraient-elles pas mieux employées de façon plus efficace en étant affectées pour une large part à la rénovation des bâtiments, là où l'enjeu des rejets de GES est effectivement important !
L'avenir énergétique de la nation, la réduction drastique de nos émissions de GES et la composition de son mixte énergétique, sont des affaires très sérieuses qui nous engagent à long terme, qui ne peuvent être polluées par des prises de positions dogmatiques. A moyens limités vu le contexte économique qui est le nôtre, les actions et les moyens alloués doivent viser d'abord l'efficacité dans les secteurs de l'énergie qui sont les plus concernés comme les transports et le bâtiment, eu égard à la priorité affichée sur le climat et la réduction drastique des GES. C'est ce que j'attends de la PPE, d'être en cohérence avec la nature du problème non seulement stratégique mais planétaire ! S'affichant comme un pays leader, Il y va aussi de notre crédibilité internationale.

Avis n°338
Ajouté par Erwan ANONYMISé (Pontoy), le 23/05/2018

Les centrales thermiques en France ont un rôle essentiel dans la sécurité du réseau électrique français. Ce rôle doit être maintenu par les centrales thermiques française afin d'éviter d'utiliser les centrales allemandes au charbon (lignite) générant des rejets de CO2 supérieurs.

- Mais, pour maintenir et adapter nos centrales charbon, il faut leur permettre de continuer les expérimentations en cours sur l'introduction importante de biomasse ou/et de Combustible Solide de Récupération (CSR). Le charbon étant une source abondante au niveau mondial, faire la démonstration de la faisabilité technique permettra également de favoriser à l'export les transformations des centrales charbon dans le monde.
- Dans le même temps, augmenter les crédits pour la recherche et l'implantation de démonstrateurs pour le captage/stockage/réutilisation du CO2. Ces techniques combinées à des bi-combustibles peuvent permettre d'inverser la balance CO2.
- Afin de maintenir les compétences françaises d'exploitation et d'ingénierie dans les centrales thermiques, il serait judicieux de lancer une centrale charbon 600MW super-critique en France avec captage/stockage de CO2.
- Promouvoir les implantations de « power to gas » car l'énergie solaire et l'éolien (EnR) sont intermittentes et non pilotables. L'électricité excédentaire issue des EnR est convertie par une électrolyse en hydrogène ou en méthane. Ce combustible peut être réinjecté dans les réseaux gaz ou stocké pour être réutilisé par des moyens pilotables, lors des pics de consommation électrique ou en cas d'absence de production des EnR.

Faire disparaitre les moyens pilotables est une hérésie en matière de sécurité du système électrique en France. Le système électrique a besoin de combustibles stockés pour produire de l'électricité à l'instant où elle est consommée.

Avis n°438
Ajouté par Jacki ANONYMISé (CACHAN), le 15/06/2018

Les projets énergétiques sont des projets à long terme. Pourquoi forcer l'allure pour arrêter les centrales nucléaires alors que les recherches sur le stockage de l'énergie électrique ne font que commencer (voir achat par l'Air Liquide d'une société spécialisée américaine pour 13 Mds en 2016) ? Car le stockage par les usines de pompage est dejà à son maxi en France. Il faut tenir compte en plus du développement des pays d'Europe de l'Est qui vont se mettre à consommer plus et qu'on aura intérêt à approvisionner. Recherche nécessaire aussi sur l'énergie des courants marins importante en France à cause des fortes marées sur les côtes ouest. L'énergie des marées et courants marins est en effet, contrairement aux energies eolienne et solaire, prévisible (annuaires) et non aléatoire.

Avis n°437
Ajouté par Daniel ANONYMISé (Caluire), le 15/06/2018

En matière de trajectoire du mix énergétique électrique, ne reproduisons pas l'erreur allemande ! En effet, j'ai analysé les données électriques allemandes sur le site "Energy Charts" du Fraunhofer Institut . Les exportations d'électricité de l'Allemagne ne cessent de croître chaque année. Si on recoupe les histogrammes de production mensuels d'éolien+solaire avec les histogrammes mensuels d'export net, il apparaît qu'ils se superposent relativement bien. A la lecture des graphiques, on peut considérer qu'environ 1/3 des ENR vent+solaire produit en Allemagne est exporté. L'explication réside dans une fermeture insuffisante de centrales charbon en parallèle de la montée de la production d'ENR électrique pour des raisons économiques et sociales des régions où se situent ces centrales. On peut ajouter que l'Allemagne "subventionne" indirectement cette exportation via les taxes sur l'électricité (pour le développement des ENR) consommée par les particuliers et cela conduit en même temps par effet domino, à faire baisser le prix de marché de gros (plus bas en Allemagne qu'en France) puisqu'il faut écouler ces excédents sur le marché européen. Par analogie avec le phénomène allemand, on peut en conclure que si la France ne programme pas "sérieusement" une baisse du nucléaire en parallèle de la montée en puissance des ENR électriques, c'est à dire "nombre de réacteurs nucléaires qui doivent être fermés et à quelle échéance", on va se retrouver avec des capacités de surproduction et donc une très mauvaise rentabilité des investissements de production électriques existants, de rénovation et des investissements neufs ENR. Et parallèlement, il va falloir maintenir une fiscalité élevée pour le développement des ENR. Enfin, il faudra, notamment dès qu'on y verra plus clair sur le coût du grand carrénage, faire des arbitrages entre grand carrénage et démantèlement de certains réacteurs et s'atteler le plus vite possible aussi à la probématique sociale et économique des bassins d'emploi qui seront concernés par ces fermetures compte-tenu des délais de résolution de ce type de problème.

Avis n°38
Ajouté par Bernard ANONYMISé (Châteauponsac), le 20/03/2018

L'énergie nucléaire me paraît être la mieux placée et la plus efficace pour lutter contre le réchauffement climatique. C'est une énergie propre et puissante pour laquelle nous Français avons une bonne maîtrise et un véritable savoir faire qui nous assure une certaine supériorité par rapport à bien d'autre pays. Nous avons de bonnes assurances en termes de durée dans le temps avec des ressources connues importantes et un parc électronucléaire modèle dans le monde. Sans exclure le mix énergétique qui doit faire une part aux énergies renouvelables et en dépit des campagnes médiatiques et des lobbies anti-nucléaire, je reste convaincu qu'en restant factuel et rationnel, l'énergie nucléaire est une énergie d'avenir à la fois pour la France mais aussi pour satisfaire les besoins mondiaux toujours croissants.

Avis n°436
Ajouté par Jacques ANONYMISé (Juillac), le 15/06/2018

La réalité n'est pas celle délivrée par les journalistes français. Ceux-ci profitent de leur situation pour favoriser le courant écologiste qui est majoritaire dans la profession. Ce serait beaucoup trop dangereux pour eux de défendre une information réaliste : trop long à expliquer, pas assez à la mode, difficile de ne pas hurler avec les loups... En fait l'histoire montre que le nucléaire est une excellente énergie propre et nationale (dans le cas de la France). Mais quand on fait du nucléaire, il faut faire du nucléaire SERIEUX, avec des instances de contrôle EFFICACES. L'accident de Tchernobyl a été dû à un non-respect de la sûreté par l'idéologie soviétique : toutes les sécurités ont été déconnectées pour tenter la réalisation d'un essai inutile. L'accident de Fukushima a été dû au fait que le nucléaire japonais n'était pas sérieux : la société TEPCO était connue pour falsifier les contrôles radiographiques des soudures. L'autorité de contrôle nationale était inefficace car les contrôleurs étaient soudoyés par les exploitants. La réalité est qu'il faut limiter la proportion d'énergie renouvelable solaire et éolien car elles ne sont pas pilotables et donc sans aucune fiabilité. Il faut conserver nos centrales nucléaires et en développer de plus modernes pour prendre la relève quand cela sera nécessaire.

Avis n°435
Ajouté par Lionel ANONYMISé (LALOEUF 54115), le 15/06/2018

L'homogénéité du tarif de rachat du kW d'électricité d'origine photovoltaïque sur l'ensemble du territoire est une aberration et source d'inégalité de chances entre les régions très ensoleillées et celles qui le sont moins. Ca n'est pas très encourageant pour ces dernières régions.

PROPOSITION : la tarif de rachat de l'électricité d'origine photovoltaïque doit tenir compte des contraintes climatiques et être modulé : plus élevé dans les régions du nord du pays ou de montagne ou peu ensoleillées pour d'autres raisons et moins élevé dans les régions plus favorisés ; cela peut se faire à coût constant (simple rééquilibrage) ou maintenant le tarif actuel en appliquant une majoration aux régions les moins ensoleillées.

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