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Le forum de discussion

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Avis n°451
Ajouté par Claude ANONYMISé (St didier au Mont d'or), le 17/06/2018

Sur la base du critère rejets de gaz à effet de serre, la France, avec 95 % de son électricité produite à partir de sources décarbonées, serait à ce jour un modèle à suivre, au moins au sein des pays développés.
Ce fait est peu mis en exergue dans la synthèse du dossier PPE. Il faut aller chercher les valeurs données dans le § 3.4 du dossier complet PPE, pour le constater. La France, avec le chiffre de 7.5 t/an (tonne équivalent gaz carbonique), émet moins de gaz à effet de serre, par habitant, que la majorité des pays européens, avec une moyenne UE à 9.1, dont 11.3 pour l'Allemagne (50 % de plus que la France, pour ce dernier pays, présenté couramment comme le modèle à suivre !).
Cette situation, fait suite à la première transition énergétique, lancée, dans les années 80/90, suite aux premiers chocs pétroliers. Cette transition a vu, dans la production électrique, le charbon, principal combustible fossile, remplacé par le nucléaire, source décarbonée. Voici une voie à suivre, à confirmer, voire à accentuer, selon l'évolution des besoins, liée , à celle de la population et du PIB.
Les combustibles fossiles, à l'origine des rejets de gaz carbonique, totalisent 123.8 Mtep, sur un total de 256.6, toutes sources confondues, de production en énergie primaire, desquels seulement 10 vont vers la production électrique. Il faudrait que ceci soit au moins divisé par 4, d'ici 2050, pour limiter l'impact du changement climatique. Pour ce, il faudrait ramener à zéro, environ 90 Mtep, en agissant en partie sur les économies d'énergie, dans la limite du faisable et du supportable, sans aller vers la décroissance, et en partie par le transfert vers le vecteur électricité décarbonée. On peut citer, comme exemple de ces transferts: le remplacement du moteur thermique par celui électrique (sortie du pétrole en mobilité), et le remplacement dans le résidentiel et le tertiaire du chauffage gaz par les pompes à chaleur électriques (sortie du gaz). Pour le gaz, ceci s'applique aussi à l'électrification étendue dans l'industrie, y compris, dès l'élaboration des matières premières.
Pour ce, il faudrait, a priori, miser sur encore plus d'électricité décarbonée, donc celle issue d'un mix nucléaire et renouvelables électriques, ces derniers devant être distingués des renouvelables thermiques. Il faudrait plus, et non un peu moins, comme il ressort, quoique pas clairement exprimé, mais en quelque sorte sous jacent du dossier PPE présenté.

En abordant la question spécifique des économies d'énergie, nous nous référons pour le niveau, à la demande de réduction de 20 % de la consommation d'énergie finale proposée dans le dossier PPE. Ceci est très souvent traduit, trop facilement, rapidement par la même réduction des consommations et productions d'électricité. Hors, on peut très bien avoir des réductions des rejets de gaz carbonique, en accroissant la consommation d'énergie. Les exemples sont multiples, comme le simple remplacement du chauffage gaz, par un chauffage au bois à moins bon rendement, mais surtout par le transfert vers l'électricité décarbonée.
C'est ainsi, en évoquant l'avenir de l'électricité, que se trouve la principale source d'incompréhension, dans le débat énergétique. Faut-il, à l'avenir moins d'électricité, ou au contraire autant, et pourquoi pas beaucoup plus, dans la mesure où elle peut être décarbonée. Cette voie est retenue dans le scénario Négatep, classé DEC (pour décarboné) lors du DNTE, à l'opposé du scénario Négawatt, classé SOB (pour sobriété) dans le même DNTE.
La réponse pourtant devrait être claire, en France. Ce ne peut être moins, si on considère que l'électricité, qui n'intervient que pour 25 % dans la consommation finale, ne représente que moins de 9 % des rejets de gaz carbonique. L'électricité ne peut être vue comme l'ennemi, mais plutôt un ami.
Néanmoins en dépit de cette première réserve, avec la tendance du dossier proposé PPE de s'orienter, vers le moins d'électricité, nous essayons de faire ressortir, à partir des objectifs chiffrés en pourcentage, la signification réelle en valeurs absolues.
Pour ce, nous partons de la situation 2016, avec pour une production totale de 550 TWh, de laquelle, il faudrait extraire environ 42 TWh, si l'on tient compte du bilan positif de l'ensemble export/import, pour se rattacher aux besoins nationaux.
La production se répartissait entre:
• Le nucléaire qui assurait 76 % du total avec 404 TWh
Ceci reposait sur une puissance installée de 62,4 GW (47.6 % du total de puissances installées, 41 % ramené en énergie primaire, et seulement 19 % ramené en énergie finale, soit très loin du tout nucléaire). Le facteur d'utilisation du nucléaire est de 74 % (assez faible en 2016, année particulière pour travaux). La fourniture est pilotable, assurant à ce jour avec l'hydraulique l'essentiel du suivi réseau. Cette participation a été accrue, ces dernières années, avec l'arrivée des productions variables de l'éolien et du photovoltaïque. Ceci devrait s'accentuer à l'avenir, si rien n'est fait pour corriger les anomalies, dont la priorité accès réseau de ces sources et les aides, que l'on retrouve dans la CSPE notamment.
• L'hydraulique qui assurait 12 % de cette production avec 64 TWh.
Ceci reposait sur une puissance installée de 25,5 GW (19.5 % du total). Le facteur d'utilisation est de 29 %. La production est réglable, pilotable (hors l'hydraulique au fil de l'eau avec 7.5 GW). Mais cette capacité d'adaptation serait déjà à son maximum, il ne faudrait pas lui en demander plus.
• L'éolien qui assurait 3.8 % de cette production avec 20.5 TWh
Ceci reposait sur une puissance installée de 11.7 GW (8.9 % du total). Le facteur d'utilisation est de 20 % de la capacité. Cela fonctionne en simple déversoir, à la merci du vent. Cette puissance peut ainsi en quelques heures passer du quasi maximum à presque zéro (sauts de vent, donc sauts d'électricité, période anticyclonique pas de vent, pas d'électricité). Un grand désordre, qui sera difficile à gérer en cas de forte extension, en sachant qu'il ne faut pas compter sur le foisonnement européen pour y pallier (une fausse notion, argument lancé en secours pour sauver la filière).
• Le photovoltaïque qui assurait 1.5 % de cette production avec 8.3TWh
Ceci reposait sur une puissance installée de 6.8 GW. Le facteur d'utilisation est de 14 %, avec un fonctionnement en déversoir. Ici il y a moins d'incertitudes que pour l'éolien. Nous savons qu'il y aura zéro dès le début de soirée, lorsque les besoins sont au maximum. Il faut aussi noter que les productions journalières sont réduites d'un facteur entre 3 à 4, entre l'été et l'hiver, lorsque les besoins sont les plus importants. Ce n'est pas le grand désordre éolien, mais un cycle de production, en partie en contre sens, par rapport aux besoins.
• La bioénergie (déchets) avec 8.2 TWh
Cette source reposait sur une puissance de 1.9 GW, soit une utilisation au taux de 50 %. Elle présente l'avantage d'être en partie pilotable, mais avec ses limites, car souvent en liaison avec une production de chaleur (cycle mix)
• A côté des ces sources décarbonées, reste le thermiques fossiles, avec 45.4 TWh.
Ceci reposait sur une puissance installée de 22 GW, soit un facteur d'utilisation de 23 %. Mais ici les 22 GW sont pilotables, si moins souples que l'hydraulique, assez comparables au nucléaire.

A partir de cette base de départ, en visant 2030, selon les objectifs PPE, à savoir la part des renouvelables de 40 % et celle du nucléaire à 50 %, il n'est pas difficile d'en déduire que celle des fossiles est nécessairement de 10 %. Première curiosité, ce chiffre est un peu supérieur aux 8.2 % de 2016.
Un simple calcul arithmétique conduit à un total de production électrique de 454 TWh, ramené à la consommation interne, hors export/import, soit une baisse de 11 %, un peu moins que les 20 % de consommation totale en énergie finale.
Ceci reposerait sur la répartition suivante des productions :
• Renouvelables : 181.6 TWh (au lieu des 101 en 2016, soit 80 % de plus).
Par extrapolation simple la puissance installée serait de 82.5 GW au lieu de 45.4, dont 41 d'éolien et 24 de Pv. En enlevant l'hydraulique et la bioénergie, il resterait un total 65 GW non ajustables, intermittence totale, si on parle solaire, variabilité extrême si on parle éolien (du maximum, à presque zéro)
• Nucléaire 227 TWh (au lieu de 404 en 2016, soit 44 % de moins)
Sur la base du même facteur de charge, le total de la puissance installée serait de 35 GW au lieu de 63.

Le total de la puissance électrique installée serait de 139.5 GW, parmi lesquelles 65 GW (46.6 %) ne sont pas ajustables. En moyenne annuelle, ceci est vraiment trop, avec des risques de déstabilisation du réseau, pouvant aller au black out.
Pour, corroborer ce constat général négatif, regardons à titre d'exemple la situation critique en fin de journée d'hiver, lorsque la consommation demandée est à son maximum. Le soleil est couché, il n'y aura pas environ 20 GW de Pv (fraction des 24 installés), comme au milieu de la journée. Mais à côté avec l'éolien, doit-on compter sur 37 GW (un peu moins du max installé), ou carrément presque zéro. Au total un écart de 57 GW à combler dans la même journée. En sachant que comme le dit le dossier «l'électricité ne se stocke pas », faut il accroître la puissance installée nucléaire, sans toucher à sa production ?
Faudrait- il quelques dizaines de GW de plus de nucléaire, arrivant ainsi, à dépasser la limite des 63 GW que prévoit la loi ? Nous frôlons l'incohérence du dossier.
A l'opposé, lors des weekends d'été, avec activité industrielle réduite, le plein soleil en milieu de journée et le plein vent, il y a un surplus, qui conduirait à baisser la puissance nucléaire, à zéro, à moins de mettre les éoliennes en drapeau. Mais ceci affecterait la validité économique de la filière.
Tout repose sur les capacités à venir du stockage d'électricité, mais si on retient que le quasi seul mode de stockage actuel, assuré par les STEP, avec environ 5 GW, est déjà totalement utilisé (comme toute l'hydraulique), ce sont des pas de géant à faire dans des nouvelles technologies (batteries ? )

En conclusion, pour résumer, le dossier PPE proposé s'est éloigné de la priorité de réduction des rejets de gaz à effet de serre, en introduisant des priorités intermédiaires, dont au premier rang la place des sources renouvelables. Ceci a sa pleine justification, si l'on regarde les renouvelables thermiques, en remplacement des combustibles fossiles, comme celles liées à la biomasse (bois, déchets, biocarburants ...), au soleil chaleur (eau chaude sanitaire), à la géothermie (de surface, ou aérothermie, ou semi profonde)
Mais ceci ne se justifie pas, si l'on regarde les renouvelables électriques. La France a montré que l'on pouvait baser notre modèle sur une électricité décarbonée à développer en mixant nucléaire et renouvelables, dans les limites de coût et de continuité d'alimentation du réseau, en prenant en compte les incertitudes liées à la bonne volonté de la nature (vent et soleil).
En imposant des objectifs de limitation du nucléaire et une forte présence des renouvelables électriques, nous nous écartons de l'objectif principal, qui devrait être la réduction des GES à moindre coût. Il faudrait que les choix d'équilibre reposent sur le coût de la tonne de carbone évitée.

Avis n°450
Ajouté par Thierry ANONYMISé (TRESQUES), le 17/06/2018

Beaucoup de questions et peu de réalisme, telle est ma vision des interrogations françaises sur l'énergie. Nous souhaitons tous une énergie qui respecte notre planète (pas de rejet de gaz à effet de serre), qui soit suffisante pour améliorer notre qualité de vie (disponibilité d'énergie et espérance de vie sont proportionnelles) et qui soit à un coût abordable à l'ensemble de nos concitoyens. La seule énergie qui rassemble aujourd'hui l'ensemble de ces qualités, est l'énergie d'origine nucléaire. Cette énergie a permis à la France de traverser les chocs pétroliers tout en maintenant un niveau de vie correct à ses habitants ; c'est une des plus belles réussite de la France. Dire que nous avons un autre choix, c'est oublier la réalité économique et la protection de la nature. Pourquoi manquons-nous tant de logique. Il nous faut poursuivre la voie du développement de l'énergie nucléaire afin d'augmenter encore sa sécurité d'utilisation en attendant la fusion, seule grande révolution que je vois venir pour le 22ième siècle. Pour les ENR, sources ponctuelles très importantes, elles ne peuvent pas se substituer à nos centrales. Poursuivons donc le développement des ENR, avec objectivité et sans leur attribuer ce qu'elles ne peuvent nous offrir. En clair, soyons clairvoyants, objectifs et cessons de politiser un débat qui ne le mérite pas.

Avis n°449
Ajouté par jean-eric ANONYMISé (grenoble), le 17/06/2018

Aors que je peux suivre mes amis parapentistes en direct live... je n'ai aucune information concernant les consommations des bâtiments qui m'entourent ! Je dois attendre un an pour du tarif bleu, un mois pour du tarif vert ou jaune...

J'ai participé en son temps (2005-2007) à la display-campaign européenne et depuis plus rien...

Bref votre PPE n'est qu'un énième débat... j'ai connu le grenelle etc... il est urgent d'attendre comme d'habitude !

Le président de la PPE est venu nous tenir à Grenoble des propos lénifiants... Il nous a présenté les conclusions du débat alors que nous n'avions même pas commencé à parler !

Pour ma part j'ai travaillé à l'Observatoire régional énergie et GES de la région RA (Oreges) et aucun indicateur n'est au vert ni en adéquation avec la vitesse de changement que nous impose la problématique climatique !

Je vous invite à me contacter pour établir une politique. Pour le moment on est dans l'accélération final - cf l'accélération du renouvellement de nos automobiles sans nous parler d'énergie grise pour en construire des nouvelles. J'appelle cela de l'obsolescence législative puisque les véhicules ne sont même pas fini d'user (obsolescence technique)

Bref on vit une époque formidable et je ne compte pas sur Paris pour faire quoi que ce soit sur mon territoire de vie dont par ailleurs vous ne connaissez pas les spécificités !

Avis n°448
Ajouté par Courry Energie Positive (Courry), le 17/06/2018

Dans son « évaluation du paquet climat » publié en décembre 2013 la Cour des comptes avance que l'autoconsommation permettrait de réduire les coûts d'adaptation du réseau et de diminuer l'impact des tarifs d'achat aidés. La Cour des comptes voit dans l'autoconsommation un intérêt pour la collectivité.
Selon l'ordonnance du 27 juillet 2016, l'autoconsommateur consomme tout ou parti de l'électricité qu'il produit. Toutefois cette définition couvre des pratiques et des motivations différentes.
Pour certains la motivation principale de l'autoconsommateur reste la production d'électricité et le dégagement d'un revenu complémentaire résultant de la vente des surplus. Il s'agit d'une évolution de la production en vente totale.
Pour d'autres, la motivation principale de l'autoconsommateur est de réduire sa facture d'électricité. De ce point de vue, un parallèle peut être établi entre installations d'autoconsommation photovoltaïque, pompes à chaleur, chauffe-eau solaires ou thermodynamiques. Si ces dernières applications rencontrent un certain succès, il faut reconnaître que l'autoconsommation peine à se développer.
Le document joint analyse les causes de ce manque d'attractivité. L'étude met en lumière une anomalie dans les modes de comptage mis en œuvre par les gestionnaires de réseaux selon que l'autoconsommation est individuelle ou collective.
Dans le cadre de l'autoconsommation individuelle ENEDIS impose que l'électricité, qui n'est pas consommée à l'instant où elle est produite, soit vendue ou donnée. Pour l'autoconsommation collective cette contrainte rend impossible ce mode de comptage avec le compteur LINKY. Pour y remédier, ENEDIS abandonne l'obligation de simultanéité et propose un mode de comptage qui, de fait, augmente la part d'électricité autoconsommée. Cette solution répond aux objectifs de l'autoconsommateur et réduit le volume d'électricité vendu donc le coût des tarifs aidés pour la collectivité.
Selon le Code de l'énergie les gestionnaires de réseaux doivent mettre en œuvre des modes de comptages non discriminatoires entre les autoconsommateurs. Actuellement cette obligation n'est pas satisfaite.
Pour remédier à cette situation il suffit d'appliquer le mode de comptage proposé par ENEDIS pour l'autoconsommation collective à tous les autoconsommateurs qu'ils agissent à titre individuel ou collectif. Cette solution rendrait l'autoconsommation plus attractive tout en réduisant le coût pour la collectivité.

Avis n°446
Ajouté par Frédéric ANONYMISé (Bourgoin-Jallieu), le 17/06/2018

Business as usual/les affaires comme si de rien n'était.
Demain, nous croulerons sous le grain, à ne plus savoir qu'en faire.
Bonjour Citoyenne, bonjour Citoyen !
Bonnes nouvelles : deux millions d'automobiles neuves vendues en France en 2017, record de mise en chantier de logements et, enfin, les agences d'intérim débordées d'offres d'activités en manque de bras ?
Concrètement, en Bas-Dauphiné :
– Vergers et prairies sacrifiés pour bâtir de la maison individuelle,
– Elargissement de la RD 1006 sur de la terre agricole,
– Extension des zones d'activités (taules et béton) sur ces mêmes terres,
– Embouteillages automobiles de tous les jours,
– En-cours de crédits en hausse auprès de nos banquiers-maîtres.
Pendant ce temps :
– A. attends son titre de séjour, après 20 ans de résidence dans l'Hexagone,
– E. se bat pour améliorer sa micro-retraite et entretenir sa famille,
– C. attends des solutions éducatives pour ses fils fragiles,
– C. attends un emploi et un logement digne pour lui, son épouse et leurs deux enfants,
– M. attends nos bassins de rétention et d'infiltration d'eaux pluviales conformes.
Heureusement :
– Les taxis-bus communautaires circulent,
– Les enfants du foot de Nivolas visite l'IME de Saint-Chef,
– Les opérateurs d'insertion par l'emploi réalisent un boulot de fou,
– La coopérative Nid'Energie-centrales villageoises signe de nouvelles conventions photovolt.
– L'orchidée pourpre fleurit dans la pelouse de l'oncle.
– Les tilleuls sont en fleurs (et butinés) dans nos jardins et nos parcs.
Débats Floréal-Prairial de l'an 226 :
Bioéthique, programmation pluriannuelle de l'énergie, réforme ferroviaire et services publics : les occasions de débats, et rêvons un peu, de consensus sont nombreuses. Ouvrons-la et reprenons le pouvoir sur nos vies, dans nos quartiers, nos villages, nos villes et nos communautés.
A toutes et à tous, nous souhaitons un bel été 2018. Qu'il soit riche d'échanges et de partages.

Avis n°445
Ajouté par Thomas ANONYMISé (Grenoble), le 16/06/2018

Avec une bonne politique de limitation de la consommation (isolation des batiments, mobilités actives, étiquetage énergétique, etc.), il est possible de sortir du nucléaire d'ici 2035 et d'avoir une énergie 100% renouvelable. Prolonger ou renouveler le parc nucléaire serait criminel au vu de la production des déchets dont la durée de vie dépasse l'entendement humain et le risque d'accident, bien trop élevé sur un parc vieillissant. Par ailleurs le nucléaire est désormais plus cher que les énergies renouvelables : il n'y a aucune raison de le prolonger. Concernant les transports, il faut privilégier l'abandon de la voiture dans tous les centres urbains par un grand plan vélo, et les véhicules au biogaz (produit par méthanisation ou méthanation), bien moins polluants si on prend l'ensemble de leur cycle que les véhicules électriques. Enfin il faut aussi agir sur l'urbanisme pour réduire les distances entre logements et lieux de travail, pour réduire le besoin de se déplacer. Une France 100% renouvelable à l'horizon 2050 est possible, Negawatt l'a prouvé, l'ADEME l'a montré aussi. Cela ne coûte pas plus cher que les autres options. Il serait stupide de ne pas le faire.

Avis n°442
Ajouté par Olivier ANONYMISé (Dijon), le 16/06/2018

Pourquoi le nucléaire est la moins pire des solutions ?
- Emissions de CO2 de la production électrique en France : 22 millions de Tonnes
- Emissions de CO2 en France : environ 750 millions de Tonnes
Le réchauffement climatique est gravissime à court terme (disparition d'espèces, disparition de la démocratie). Alors on fait quoi avec le peu d'argent qu'on a ? On l'investit dans un secteur qui pèse 22/750 = 3% du problème ?

Avis n°426
Ajouté par Marie-Annick ANONYMISé (Issy les Moulineaux), le 14/06/2018

Je trouve que le minimum aurait été d'alimenter le débat avec des données complètes sur la problèmatique énergétique. On a répété au public, via les médias en particulier, que les éoliennes et le solaire sont l'avenir, sans entrer dans plus de détail sur le fonctionnement du système électrique. Sur les éoliennes il y a une plaque indiquant que la dite éolienne peut alimenter une ville de 20 000 habitants (vu en Ardèche) : c'est vraiment de la "fake news" parce que que fait la ville de 20 000 habitants quand il n'y a pas de vent ? (le coefficient d'utilisation de la puissance est de 23% ... parlons des 77% restants, une paille !) Alors, aller demander aux gens ce qu'ils pensent, c'est un peu léger avec l'information qui leur a été fournie ?

Avis n°441
Ajouté par Frédéric ANONYMISé (Bourgoin-Jallieu), le 16/06/2018

Sur Crachier, un samedi matin : 5 véhicules de livraison passent rue de l'Eglise (dont la factrice). Sommes-nous vraiment à l'optimum ?

Facteur 4 : comment arriver à diviser par 4 nos émissions de CO2 ? J'ai jeté ma vieille auto à la casse, mais je tonds thermique et j'emprunte une auto à l'occasion. Où est mon optimum ?

Vivre en ville ou à la campagne : pour trouver un certain bien-être, je bâtis une villa à Crachier, je m'endette sur 35 ans, j'utilise 4 véhicules thermiques et je passe un temps fou dans les bouchons. Où est mon optimum ?

Addictions fossiles : déficit extérieur, pollution de l'air, restructuration économique et pauvreté laborieuse. Quand le pétrole remplace l'humain, où est mon optimum ?

Avis n°31
Ajouté par Bruno ANONYMISé (0768118799), le 20/03/2018

Plusieurs idées à proposer en tachant de faire cours.

Electricité :

Fin du nucléaire et de ses coûts cachés qui ne sont qu'une ruine à venir...

- Développement de la petite hydraulique en milieu rural grâce aux roues à aubes. La France possède 270000 km de cours d'eau, une roue égale environ une production d'électricité à l'année pour 25 foyers.

- Turbiner l'eau potable dans les pipes sur le modèle de Lucid Energy.

- Remplacer les clôtures d'autoroutes par des panneaux photovoltaïques.

- Rendre obligatoire le verre photovoltaïque intégré pour les immeubles de bureaux, ainsi que pour les verrières des gares, aéroports, etc...

- Faire de la cogénération bois partout où il y a du chauffage urbain, et la nuit, produire du syngas carburant avec le CO2 stocké.

Création d'installations d'éoliennes off shore flottantes au niveau de l'Europe.

Chauffage et climatisations.

Sur 25/30 ans, remplacer tous les systèmes existants par du solaire thermique à chaleur réversible l'été, couplé aux chauffages urbains et poêles pour l'habitat individuel.

Boiser avec des plants en rotations rapides, les 50000 km de voies ferrées.

Carburants :

- Véhicules légers obligatoirement en 48V, et au gaz.

- Seules les supers cars, motos, et voitures de collection, pourront continuer à rouler grâce à des essences vertes de type isobutène de Global Bioenergie.

Véhicules de travaux lourds obligatoirement au gaz avec hybridation hydraulique.

Transports collectifs électriques (métro, bus, tramway) équipés de volants d'inertie pour le stockage, avec recharges flash aux points d'arrêts, accessibles aussi aux entreprises privées dotées d'équipements similaires (poste,UBS, etc)...

Avoir des trains pendulaires déservant toutes les grandes lignes, de la 5G, et 30% de télétravalleurs obligatoire pour les ministères et les grands groupes.

Faire des gares, des zones de pluriactivités (commerciales et administratives) dans un rayon de 10 mn à pieds

Recycler 100% des pneus pour produire du kérosène, et ne plus faire rouler les avions avec leurs réacteurs sur les tarmacs.

Rendre obligatoire la carburation gaz pour les cargos, et peut être 100% électrique pour les péniches.

Ne plus autoriser que les produits frais par la route, en dehors de l'interrégional, et supprimer le fret routier national et international, en transvasant sur le rail et le fluvial.

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