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Les questions et leurs réponses

Le débat est terminé mais vous pouvez retrouver ici l'ensemble des contributions qui ont été postées sur les espaces d'expression durant le débat public.

 

Tous vos avis et commentaires sont soumis à une charte de modération

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Question n°128
Ajouté par Martine VINCENT (Conflans-Sainte-Honorine), le 25/11/2014
[Origine : Réunion publique ]

Je souhaiterais qu'un intervenant spécialisé puisse intervenir sur l'impact du projet sur les populations environnantes concernées. Les débats ont porté sur l'économie et le Grand Paris, un peu sur l'environnement naturel mais trop peu sur les habitants voisins. Quels sont les impacts connus sur les populations voisines des ports ? Quels intérêts y trouvent-elles, hormi quelques emplois évoqués ? Quelles sont les conséquences sociologiques de telles activités industrielles tout autour de Paris ? Quid de la décentralisation ? Le projet du Grand Paris est générateur de nuisances sur une bonne partie de la population francilienne pendant des dizaines d'années.

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
  • Concernant les impacts du projet pour les populations riveraines :

L’étude environnementale qui a été réalisée (télécharger l'étude "état initial environnemental") prend bien en compte la vie urbaine à proximité immédiate du projet pour intégrer des exigences environnementales fortes dans sa conception et sa réalisation. Cette étude à ce stade d’avancement du projet avait pour objet de déterminer les enjeux et les contraintes environnementales du site de la plaine d’Achères. Si le projet est confirmé à l’issue du débat public, une étude d’impact du projet sur l’environnement sera réalisée et présentée dans le cadre de l’enquête publique. Celle-ci définira précisément les impacts du projet sur l’ensemble des thématiques traitées, ainsi que les mesures à mettre en place afin de limiter, réduire, voire compenser ces impacts. Les habitants auront donc à nouveau l’occasion de s’exprimer, et notamment sur ces sujets d’impacts spécifiques sur les populations.

Ports de Paris vise l’excellence environnementale pour le projet de création de Port Seine-Métropole Ouest, tant dans sa phase travaux que dans sa phase exploitation. Le projet est déjà engagé dans le système de management environnemental et certifié ISO 14001 pour sa conception. Si le projet est confirmé à l’issue du débat public, Ports de Paris poursuivra cette démarche pour l’exploitation du port. Dans le cadre de cette démarche, chacun de ces enjeux seront approfondis lors de la concertation suivie avec le territoire à chaque stade d’avancement du projet et pendant l‘exploitation.

 

  • Concernant les apports du projet pour les populations riveraines au-delà des bénéfices économiques :

En plus du bénéfice économique que vous évoquez, avec la création à terme de 500 à 1000 emplois directs (et du double pour les emplois indirects), Port Seine-Métropole-Ouest (PSMO) rend possible l’aménagement de la plaine d’Achères, malgré son caractère inondable. En effet, grâce aux compensations hydrauliques qu’il prend en charge (avec le bassin intérieur), le projet de port est un élément essentiel pour permettre de développer la plaine à l’Ouest de la RN 184 dans le respect du plan de prévention du risque inondation des Yvelines (PPRI).

Par ailleurs, PSMO a vocation à être un port de nouvelle génération ouvert sur la ville, qui permettra aux populations voisines de se réapproprier les berges de Seine et ce nouveau lieu de vie : à travers notamment les itinéraires piétons et cyclistes, le centre de vie, etc. Il ne s’agit donc pas d’un simple développement industriel créateur d’emplois mais également d’un équipement pour les habitants.

 

  • Concernant le Grand Paris :

Le Grand Paris répond à des besoins intrinsèques de logements et de transports qui ne dépendent pas de l'organisation territoriale.

L’apport de PSMO sur ce sujet serait de favoriser une logistique propre pour sa réalisation :

  • D’une part en récupérant, grâce à la voie d’eau, des matériaux issus des constructions du Grand Paris pour remblayer les carrières ;

  • D’autre part en approvisionnant, toujours par la voie d’eau, les chantiers, à partir des extractions et éventuelles activités de préfabrication qui seront implantées sur le site.

 

Question n°127
Ajouté par Alix GALABERT (Herblay), le 25/11/2014
[Origine : Réunion publique ]

Le projet a déjà l'air pensé et prêt à être mis en place. Dans ce cas, la parole des habitants va-t-elle changer quelque chose ? Quel dommage que le projet n'ait pas été pensé et étudié de A à Z avec les riverains ! Les ateliers arrivent trop tard ! Même si l'avis des habitants comptent, comment ces derniers peuvent être objectifs alors même que PSMO met sous silence tous les aspects négatifs du projet ? PSMO jusitifie les expropriations par la trop grande proximité de ses habitants des futurs activités industrelles, mais ce n'est pas aux habitants de faire place aux projets urbains. Au contraire, c'est aux urbanistes de composer avec les habitants ! Malheureusement ce n'est jamais le cas. Quelle tristesse !

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Sur la finalité du débat public, nous reprenons ci-après les éléments de réponse apportée à la question 66, en précisant qu’il s’agit à la base d’une saisine volontaire et non réglementaire, de Ports de Paris.

Le débat public est un moment particulièrement important dans la vie d’un projet. Le débat public n’est pas le lieu de la décision. Il est un temps d'ouverture, d'expression, d'écoute et d'échange pour le public et le maître d'ouvrage. Il a  lieu en amont de toute décision pour que les avis des uns et des autres puissent interpeller le maître d’ouvrage.

Une fois que tous ceux qui le souhaitent ont pu s’exprimer et s’informer sur le projet, le maître d’ouvrage doit tirer des enseignements du débat et peut proposer un projet plus évolué, mieux adapté aux caractéristiques du territoire dans lequel il s’inscrit.

Ces enseignements seront exposés dans le compte-rendu de la Commission particulière et dans le bilan de la Commission nationale du débat public qui seront publiés mi-février 2015. C’est sur la base de ces documents que le maître d’ouvrage, en l’occurrence Ports de Paris, décidera du principe et des conditions de la poursuite du projet, ou de son abandon de manière argumentée.

 

Dans le cas du débat public PSMO, cette décision de Ports de Paris interviendra avant la mi-mai 2015.

 

Si Ports de Paris décide de poursuivre le projet PSMO, celui-ci sera précisé au fur et à mesure des études ultérieures qui seront menées en concertation. Dans ce cadre, la préparation de l’enquête publique et son déroulement permettront des échanges avec toutes les parties prenantes du projet, qui seront certainement à l’origine d’améliorations, d’enrichissements ou de modifications du projet.

 

Concernant les effets négatifs du projet, une étude environnementale qui prend en compte la vie urbaine à proximité immédiate du projet a été réalisée. Elle a permis au maître d’ouvrage de réfléchir à des solutions d’évitement ou de réduction des effets négatifs du projet identifiés à ce stade, en s’inspirant de ce qui est déjà mis en œuvre sur d’autres ports. Des exemples concrets de mesures ont été présentés pendant les réunions du débat public, tels que la lutte contre les envols de poussières ou contre le bruit.

Si le projet se poursuit, une étude détaillée d’impact sur l’environnement sera réalisée et intégrée au dossier de l’enquête publique, laquelle se déroulerait en 2017 selon le calendrier présenté au débat public.

Ports de Paris est pleinement conscient de l’impact qu’aurait Port Seine-Métropole Ouest sur la vie des habitants résidant sur l’emprise du projet. Cet impact porterait non seulement sur leur cadre de vie mais aussi, pour certains d’entre eux, sur le mode de vie qu’ils ont choisi.

 

Aussi, les analyses conduites dans le cadre du projet aboutissent à ce stade à la conclusion que le maintien de tout ou partie des logements à leur emplacement actuel est :

  • soit impossible, s’agissant des logements situés sur l’emplacement de la future darse ;

  • soit constitutif de contraintes telles, pour les habitants comme pour le projet, que le statu quo ne paraît ni souhaitable, ni tenable.

 

Une réflexion est néanmoins engagée par Ports de Paris pour expertiser toutes les solutions envisageables pour les habitants concernés.  Ce sera un des objets du dialogue d’ores et déjà engagé par le Port avec les personnes concernées, qui se poursuivra tout au long du projet.

 

Lors de la séance de clôture du 2 décembre 2014 à Andrésy, Alexis Rouque, directeur général de Ports de Paris, a renouvelé solennellement les engagements de l’établissement vis-à-vis des habitants, en précisant que cette question serait traitée au plus haut niveau - dans l’hypothèse où le projet se ferait - pour accompagner au plus près les habitants concernés.

 

Le site de PSMO est unique en Ile-de-France pour répondre aux besoins du territoire en transports de marchandises alternatifs à la route, et est identifié avec cette mission de service public au Schéma directeur de la région Ile-de-France.

L’insertion environnementale du projet prévoit la renaturation des berges du quai de l’ile du Bac à Andrésy, où sont implantées les habitations, et leur transformation en promenade réservée aux circulations douces.

Question n°126
Ajouté par Club Historique d'Andrésy (Andresy), le 25/11/2014
[Origine : Réunion publique ]

Comment le projet PSMO peut-il rétablir la continuité historique représentée par la "route d'Andrésy" qui, à travers la forêt de Saint-Germain, reliait le centre d'Andrésy au pavillon de la Muette et à Maisons-Laffitte ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Le point de vue 1 du club historique d’Andrésy donne un plan avec l’alignement du prolongement de la route historique d’Andrésy, identifiée en forêt de Saint-Germain : cette liaison qui n’existe plus aujourd’hui, suit un axe qui traverse une partie de l’emprise du projet Port Seine-Métropole Ouest mais également la RD30, le RER A et la plaine d’Achères.

 Le rétablissement de cette route ne paraît ainsi pas possible avec le programme actuel du projet Port Seine-Métropole Ouest qui a été présenté au débat public. Cependant, à l’issue du débat, si le projet est confirmé, des analyses ultérieures pourront être menées en lien avec le territoire lors des prochaines concertations pour déterminer comment garder trace de cet élément historique. La préservation du patrimoine est un élément important de la réflexion dans la démarche même de conception du projet Port Seine-Métropole Ouest.

Question n°124
Ajouté par Thierry DORNBERGER (Carrières-sous-Poissy), le 19/11/2014
[Origine : Réunion publique ]

Je ne partage pas vraiment la présentation enjolivée du maire de Carrières-sous-Poissy sur plusieurs aspects et je le regrette. Quant au développement économique, il ne doit pas se faire au détriment des riverains. Exemple : un port industriel à 80 mètres des habitations, les riverains n'en veulent pas. Quant à la commission, je pense sincèrement qu'on peut vous faire confiance sur votre neutralité. Par contre je vous rappelle que le port industriel de Triel et le pont d'Achères ont eu un avis défavorable ferme des commissaires enquêteurs. Résultat les autorités sont notamment Ports de Paris pour le port industriel. Donc permettez-moi de douter de l'utilité réelle et sincère de ces enquêtes publiques dont les avis ne sont pas respectés. Ma question est la suivante : Est-ce que Ports de Paris passera outre sur l'avis de ce nouveau projet ? M. Rouque, aimeriez-vous vous installer à 80 mètres de ce port ? M. Rouque lors du débat public n'a pas vraiment répondu, voire pas du tout (2e question).

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Le projet de Port Seine-Métropole Ouest (PSMO) est actuellement en phase de débat public (et non d’enquête publique), un stade donc très en amont du projet. Il est demandé dans ce cadre au public de s’exprimer sur l’opportunité du projet, ses caractéristiques et ses principaux impacts.

 Il ne sera pas émis d’avis favorable ou défavorable à l’issue du débat public. La Commission particulière rédigera un compte rendu des échanges et la Commission nationale tirera le bilan de cette concertation. Sur la base de ces deux documents Ports de Paris disposera alors d’un délai de 3 mois pour prendre sa décision sur la suite à donner ou non au projet. S’il est décidé de continuer le projet, Ports de Paris s’engage à maintenir une concertation continue pendant toute sa durée. Le prochain temps fort réglementaire de la consultation du public serait assurément l’enquête publique, durant laquelle l’étude des divers impacts sur l’environnement du projet retenu serait mise à disposition du public pour commentaires et avis.

 En ce qui concerne l’impact de PSMO par rapport aux habitations les plus proches, le projet a intégré dès sa conception des mesures de réduction des impacts négatifs. La plus structurante d’entre elles prévoit ainsi un bassin intérieur (une darse) autour de laquelle les activités les plus importantes se développeraient, donc au cœur du port en préservant les parties périphériques de l’aménagement. Des impacts positifs sont également attendus sur les secteurs en interface avec le périmètre envisagé. Les berges dégagées de toute manutention portuaire seraient renaturées et accessibles aux circulations douces pour les riverains avec une passerelle de franchissement de l’accès à la darse. De même l’accès au secteur habité de l’ancienne ile Peygrand serait amélioré par la réhabilitation de la route du  barrage avec également des circulations douces dans l’attente de la réalisation d’un nouvel axe routier, l’avenue de l’écluse, qui favoriserait l’accès à la Gare du RER A d’Achères-ville.

S’agissant de l’Eco-Port des Deux rives de Seine, s’il a effectivement reçu un avis défavorable du commissaire enquêteur lors de l’enquête publique, il a en revanche reçu un avis favorable du CODERST des Yvelines, au sein duquel sont représentées les collectivités locales et les associations de défense de l’environnement. C’est à la lumière de cet avis que le Préfet a autorisé la réalisation des travaux.

 Par ailleurs, si le périmètre du Port est effectivement plus proche des habitations pour l’Eco-port que pour Port Seine métropole ouest, les activités y sont de la même façon concentrées sur le cœur du port, autour de la darse, au point le plus éloigné des habitations.

 Enfin, dans des projets comme l’Eco-port où ce n’est pas la ville qui, par l’extension urbaine, rejoint un port existant, mais un nouveau port qui trouve sa place dans un environnement urbain, Ports de Paris s’attache à créer des conditions d’exploitation aussi peu facteurs de nuisances que possible. C’est en ce sens qu’une concertation volontaire a été menée avec les associations locales pour co-élaborer une charte d’exploitation, qui régit tous les aspects de l’activité du Port, y compris les heures d’activités autorisées, et les activités interdites .

Question n°125
Ajouté par Georges MARTIN SAINT LEON (CHATOU 78400 (et pas 78900)), le 19/11/2014
[Origine : Site internet ]

Nous n’avons pas voulu allonger les interventions lors du débat et, sur ce sujet spécifique relatif à la bicyclette, nous vous envoyons ci-après quelques remarques et réflexions.

Pour ouvrir les ateliers du 25 novembre, Monsieur Grumbach a présenté le projet PSMO et a mentionné les quatre ondes végétales successives face à Andrésy munies de pistes cyclables.

(Nous reprenons les plans de la page 10 et en italique le descriptif de la page 27 présentés dans le pdf).

La première onde est constituée par le kilomètre de berges réaménagées, « constituant des circulations douces continues dans le respect des principes du « chemin de Seine » porté par le Conseil général des Yvelines ».
Les circulations douces comportent des cheminements cyclables ; la promenade des Berges envisage (page 11) une largeur de 5 m où il faudra prévoir une circulation dense, avec des flux piétons-vélos séparés, car la « piste cyclable » qui a été annoncée a une définition connue.

Or si « le visiteur pourra depuis la gare d’Achères-ville, emprunter l'avenue de l’Ecluse (satisfaisante sur le plan cyclable) et rejoindre les berges de Seine, aménagées en promenade », il faudra ensuite garder le même esprit pour permettre « par une passerelle en franchissement de la darse de garder une continuité des itinéraires de randonnée ». Or on ne randonne pas qu’à pied.
Les pentes d’accès prévues faciliteront l’utilisation de la passerelle par les P.M.R. mais nous avons demandé que piétons et vélos y soient séparés, ce qui n’entraînerait pas de surcoût excessif, puisque l’installation d’un belvédère est même envisagée. (Pour voir l’Oise, il faudra faire une fenêtre dans le rideau de végétation). L’exemple de la passerelle de Nanterre (du CG92) où les vélos doivent mettre pied à terre et les ascenseurs sont vandalisés n’est pas le meilleur.

«Au coeur du port, depuis le mail de l’avenue de l’Ecluse, les circulations douces pourraient emprunter un parcours alternatif pour rejoindre les berges en empruntant le parc des Hautes Plaines, puis un cheminement parallèle à la voie ferrée avec des perspectives sur la darse. »
Mais les plans des voies secondaires mentionnent des trottoirs de 3 mètres de largeur (Ports de Paris a parlé dans sa présentation de modes doux piétons-vélos) qui ne permettraient pas la circulation de cycles, ce qui contredirait l’affirmation selon laquelle, dès 2025, on pourrait faire le tour du projet, la voie dite du Chemin de fer devant faire 5 mètres de large avec une piste cyclable bidirectionnelle permettant de surplomber le port.

Enfin, la route du Barrage sera utilisée comme voie structurante jusqu’en 2040, ce qui veut dire qu’il lui faut, avant d’être reconvertie en allée à cette date, avoir la dimension de l’avenue de l’écluse dès maintenant jusqu’en 2040. Cette demande a d’ailleurs été exprimée, semble-t-il, dans les ateliers pour faire une « voie royale ouverte à l’aristocratie et à la plèbe » comme l’avenue de l’Ecluse! (amélioration n°2 demandée par le maire d’Andrésy)

Si les questions de circulation et de stationnement ont été mentionnées dans la synthèse, nous avons demandé aussi des précisions sur les revêtements des différentes voies (on est en zone inondable) utilisées par des camions, les transports en commun, les automobiles, les cycles et les piétons. Se posera également, celle de la vitesse, des intersections, et de la circulation sur les divers cheminements. Une réflexion en amont nous parait aussi utile sur ces sujets.

Interactivité avec les villes et Porosité :

La Cndp a insisté sur le fait qu’elle n’intervenait que dans le cadre des 100 hectares du projet PSMO, mais il est apparu que ce projet devait s’inscrire dès le début dans un environnement plus vaste incluant les terrains situés aux franges de cette superficie. Si les projets de parc d’Achères à l’Ouest et de parc urbain au sud semblent vouloir s’inscrire dans cette démarche, une forte demande s’est exprimée pour connaître le devenir des terrains constructibles à l’est et au Nord pour une passerelle Rive Droite-Rive Gauche à Andrésy (amélioration n°4 demandée par le maire d’Andrésy). Dans ces projets nous sommes sensibles aux cheminements cyclables possibles en connexion avec le projet PSMO. Ainsi la continuité des berges jusqu’à la passerelle Saint Nicolas est indispensable et VNF devrait revoir celle-ci.
De même si un « vaporetto » devait apparaître nous pensons qu’il devrait prendre pour modèle les vedettes traversant le port de Toulon qui permettent d’embarquer des bicyclettes.

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Le projet Port Seine-Métropole Ouest (PSMO) n’est encore qu’en phase d’étude amont et peut donc évoluer. Le débat public en cours a pour but de recueillir l’avis du public sur l’opportunité du projet, ses principales caractéristiques et ses enjeux environnementaux.

Si Ports de Paris décide de poursuivre le projet, celui-ci sera précisé au fur et à mesure des études ultérieures. Dans ce cadre, des temps forts de concertation auront lieu, avec notamment la préparation de l’enquête publique et son déroulement.

 

Concernant les aménagements 

Nous avons proposé, à ce stade du projet, de distinguer les aménagements spécifiques :

  • pour les cycles le long des voies, en les nommant « pistes cyclables » ;

  • pour les aménagements mixtes et pour les modes doux indépendants des voies, en les nommant «promenades». Des voies suffisamment larges pour ne pas avoir à séparer les flux (piétons et cycles) : la dimension de celles-ci n’est pas figée aujourd’hui.

L’accès à la passerelle en franchissement du bassin intérieur (darse) serait accessible pour tous. En effet les distances et la hauteur relative par rapport à l’étendue du territoire (7 mètres de dénivelé environ) devraient nous permettre d’approcher la passerelle avec des pentes douces (4% maximum).

Les plans des voies ne sont pas figés à ce stade de l’étude, ils peuvent intégrer des trottoirs et des pistes cyclables. C’est un point d’attention fort du projet et notamment dans le suivi du phasage pour assurer la porosité du port et les continuités des déplacements des modes doux à toutes les phases du projet.

Le calendrier et la conception de la route du Barrage font partie des points à approfondir dans la concertation post débat public.

Les revêtements seront compatibles avec la situation de zone inondable, accompagnés de dispositifs, type noues, facilitant le « ressuyage » (le retrait de l’eau après inondation).

L’ensemble des intersections est prévu de type « urbain » avec des carrefours, sécurisant la traversée des modes doux.

 

Concernant le stationnement

La réflexion sur le stationnement est aujourd’hui ouverte dans le projet, plusieurs hypothèses non exclusives sont envisagées :

  • Stationnement public longitudinal sur les grandes voies ;

  • Zone de stationnement public au droit des équipements et des activités partagées du port.

 

Concernant l’accès à l’Ile Nancy

L’objectif d’une liaison rive gauche/rive droite, par exemple avec une navette fluviale ou un passage sur le barrage, fait partie des points à approfondir avec les acteurs du territoire.

Question n°123
Ajouté par Martine VINCENT (Conflans-Sainte-Honorine), le 19/11/2014
[Origine : Réunion publique ]

Le débat d'aujourd'hui, véritable débat au regard du débat d'Achères, a bien recentré le sujet, bien plus global qu'il n'y paraît dans le temps (avec la 104 et port 300 ha supplémentaires avec containers, port d'Andrésy, ferré, etc.). Y a-t-il vraiment la certitude que ce projet, et son débat public, se limite juste au 100 ha d'Achères ? N'y a-t-il pas d'agenda caché et fluctuant ?

La réponse de La CPDP, le

Le débat public, qui a lieu actuellement jusqu’au 15 décembre, ne porte que sur le projet de plateforme portuaire multimodale d'une centaine d'hectares sur la plaine d’Achères à l'ouest de la RN184 et du RER A.

Aux termes de l’article unique de la décision de la Commission nationale du débat public du 8 janvier 2014, seul « le projet Port Seine Métropole - secteur Ouest fera l'objet d'un débat public que la Commission ».

L’agenda « certain » à ce stade du débat est l’obligation légale du Président de la Commission nationale du débat public (CNDP) et de la commission particulière du débat public (CPDP)  de publier avant le 15 février respectivement le bilan et le compte rendu de ce débat. Le maître d’ouvrage a, quant à lui, l’obligation de rendre une décision motivée sur sa volonté de poursuivre ou non son projet, dans les trois mois suivant ces publications.

La Commission vous remercie pour l’intérêt que vous portez au débat.

Question n°122
Ajouté par Tony LE DEVORE (Cannes-Ecluse), le 17/11/2014
[Origine : Réunion publique ]

Il n'est pas possible de développer des ports déjà existants ? Au regard des contestations, ne serait-il pas judicieux de réorienter le projet ? A Montereau-Saint-Yonne, un port de même type est en plein développement. Il faudrait mettre les moyens financiers sur ce port plutôt que d'en créer plein de nouveaux !

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

La création de nouveaux ports répond avant tout à un besoin territorial. Elle répond aussi à l’objectif national pour diminuer les émissions de Co2, de développer les modes de transports alternatifs en passant leur part de 14% à 25% d’ici à 2025 (par rapport à la route et l’avion).

 Or pour être efficace et compétitive par rapport au mode routier, la voie fluviale doit être équipée d’un maillage de ports suffisant : l’organisation des ports en réseau est essentielle. Ce réseau repose sur des ports de proximité que l’on appelle les ports urbains et des ports qui jouent un rôle de hub que l’on appelle les plateformes multimodales. La complémentarité des ports relève ainsi de :

-         leur position géographique (2 ports de part et d’autre d’un fleuve peuvent être complémentaires de ce point de vue, ils évitent les flux routiers pour traverser le fleuve)

-         de leur spécificité (port urbain / plateforme multimodale)

-         de leur spécialisation (activités de la construction, activités de recyclage, logistiques avec conteneurs….)

 

Concernant les besoins du territoire, l’implantation d’un nouveau port dédié aux activités de la construction sur la plaine d’Achères est justifiée par deux éléments principaux :

-         l’exploitation de la carrière qui génère d’importants flux liés à l’extraction des granulats et qui va en générer d’autant plus avec le démarrage du remblaiement ;

-         la nécessité de disposer d’un port à l’Ouest de la capitale pour répondre au besoin du Nouveau Grand Paris qui sont à la fois locaux (logement, OIN, etc.) et métropolitains pour l’approvisionnement en matériaux  de la petite couronne et la revalorisation des déblais par voie fluviale plutôt que par voie routière.

Port Seine-Métropole Ouest complèterait ainsi le réseau de ports existants et les plateformes en construction, comme le montre la carte ci-dessous :

 

Le site concerné par Port Seine-Métropole Ouest (PSMO) constitue ainsi une réserve foncière rare, à proximité de la capitale. Sa localisation, à la confluence de la Seine et de l’Oise, est privilégiée pour le transport fluvial de marchandises, comme l’indique le SDRIF consultable ici.

Question n°121
Ajouté par Martine VINCENT (Conflans-Sainte-Honorine), le 17/11/2014
[Origine : Réunion publique ]

Quels droits de regard des communes, des riverains, des associations sur le futur port ? En cas de nuisances, comment pourront-elles intervenir ? Seront-elles conviées à des réunions régulières concernant l'impact des travaux du port et de l'exploitation de granulats sur la population et l'environnement ? Quels recours auront les populations en cas de non respect des projets présentés au cours de ces débats publics ? Quand la charte prévue sera-t-elle effective ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Si le projet Port Seine-Métropole Ouest (PSMO) est confirmé à l’issue du débat public, les acteurs que vous citez (communes, riverains et associations) auront un droit de regard sur sa réalisation en phase d’études, en phase de travaux et en phase d’exploitation. Ports de Paris s’engage à maintenir une concertation continue à chaque étape et pendant toute la durée du projet.

Le débat public en cours a pour but de recueillir l’avis du public sur l’opportunité du projet, ses principales caractéristiques et ses enjeux environnementaux. Le prochain temps fort de cette concertation sera la préparation de l’enquête publique et son déroulement. Celle-ci a pour objet de présenter l’étude des divers impacts du projet sur l’environnement. Après mise au point concertée, les documents seront mis à disposition du public pour commentaires et avis. Dans la suite de la procédure pour obtenir les autorisations de travaux, un arrêté préfectoral fixera les conditions de réalisation suite à l’enquête publique qui seront suivies par les services de l’État.

Ce principe de concertation continue est l’une des principales caractéristiques des ports de nouvelle génération que promeut Ports de Paris. Il se traduit notamment aujourd’hui par la mise en place de Comités Locaux d’Information Portuaire (CLIP), assemblées partenariales dont la composition comprend à la fois des associations locales, des riverains ou leurs représentants, et qui permettent de veiller régulièrement au respect des contraintes imposées aux entreprises présentes sur nos sites. Ce type d’assemblées serait réuni de manière régulière pour PSMO.

Enfin, si vous faites référence à la charte « Sable en Seine » consultable ici, sachez qu’elle est déjà effective dans de nombreux ports franciliens, comme en témoigne le recueil des bonnes pratiques consultable ici. Porteuse d’une démarche d’amélioration continue de la part des entreprises du BTP présentes sur nos sites, sa prise en compte sera imposée aux futurs clients de PSMO.

Question n°120
Ajouté par Jerome CLAVE (Andresy), le 15/11/2014
[Origine : Site internet ]

Le projet de plateforme multimodale du PSMO va entrainer une imperméabilisation des sols sur une grande échelle dans une zone d'expansion des crues de la Seine et de l'Oise. Selon le PPRI des Yvelines, "Le site de la plaine d’Achères - Poissy constitue une zone naturelle d’expansion des crues dont les terrains se situent en aléa modéré, fort ou très fort. Les importants enjeux économiques de ce secteur (projet de plate-forme portuaire multimodale, développement d’activités liées essentiellement à l’industrie automobile) ont conduit les services de l’État à y permettre des constructions et aménagements après étude d’un plan global d’aménagement du secteur, plan qui doit justifier que sa mise en oeuvre assurera le maintien qualitatif et quantitatif des fonctions hydrauliques du fleuve, notamment la préservation du volume du champ d’expansion des crues, la conservation de la libre circulation des eaux de surface et le maintien des conditions d’écoulement.". Mes questions sur le sujet sont les suivantes : Une étude a-t-elle été réalisée sur la compensation du volume d'expansion des crues ? Si oui peut-elle être mise à disposition du débat public ? Comprend-elle une simulation de l'impact de la neutralisation du volume d'expansion neutralisée sur les zones inondables habitées des communes avoisinantes et notamment sur la quartier Fin d'Oise d'Andrésy ? Si non, est-il prévu d'en réaliser une ? Quand?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Le Plan global d’aménagement dans la plaine d’Achères-Poissy (PGA) vise à favoriser le développement économique de la plaine à l’Ouest de la RN 184 dans le respect du Plan de prévention des risques d’inondation des Yvelines (PPRI 78). Ce plan initié en 2005, a été élaboré par l’État, le Département des Yvelines, la ville d’Achères, la Ville de Poissy, la société PSA Peugeot Citroën et Ports de Paris (Dossier du Maître d’Ouvrage p31 et 32). Il garantit le maintien des équilibres hydrauliques du fleuve, par un principe de compensation mutualisée entre les différents porteurs de projet.

 Le projet Port Seine-Métropole Ouest a bien été intégré à cette analyse globale. La darse (bassin intérieur) est un élément déterminant très positif pour la conservation du volume de stockage des eaux de crue de la plaine. Le projet portuaire, et principalement ce creusement de darse, permettent ainsi par compensation la création de zones d’activités non inondables en dehors de l’emprise du port.

 A l’issue du débat public, si le projet est confirmé, des études hydrauliques poussées seront entreprises pour celui-ci. Elles viseront à préparer le dossier d’étude d’impact, lequel fera l’objet d’une enquête publique prévue dans le calendrier présenté au débat public en 2017. L’Autorité environnementale fixera le périmètre pertinent des études hydrauliques en fonction des autres projets voisins, qui auront déjà été soumis à son avis à la date de la demande afin d’en consolider les impacts. Le périmètre pourra donc concerner des zones inondables des communes avoisinantes.

Question n°119
Ajouté par Serge GODAERT (MAISONS-LAFFITTE), le 10/11/2014
[Origine : Réunion publique ]

1. Mise en doute des chiffres annoncés par la SNCF : 50/60 trains = 84 wagons et non 125 annoncés par la CNDP.
2. Confirmation qu'aucun camion ne passera par Maisons-Laffitte comme annoncé lors de le la présentation en Mairie par la CNDP.
3. Augmentation des accès de circulation sans passer par les accès actuels.

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Voici notre réponse à vos trois demandes de précisions :

 1/ Concernant les chiffres d’équivalence trains/wagons

La comparaison régulièrement utilisée entre modes de transport, sans préciser la nature des marchandises transportées, est faite sur la valeur de 40 tonnes, laquelle correspond au chargement moyen d’un wagon complet. En tenant compte de cette valeur moyenne, il faut compter 125 wagons pour transporter 5 000 tonnes de marchandises.

Les wagons-trémies  spécifiques pour les granulats sont effectivement de 60 tonnes environ de charge utile. Un convoi de 5 000 tonnes mobilise donc dans ce cas 84 wagons, ce qui représente environ 4 trains standard (1 locomotive et 22 wagons).

Quelle que soit la capacité des wagons prise comme référence, la répartition des parts modales prévue dans le projet reste la même, y compris concernant les poids lourds.

 2/ Concernant le passage de camions à Maisons-Laffitte

Ports de Paris confirme que le projet de Port Seine-Métropole Ouest, s’il est confirmé à l’issue du débat public, ne génèrera aucun surplus de camions dans les communes environnantes dont Maisons-Laffitte, et qu’il permettra au contraire de soulager les axes routiers d’une partie du trafic poids lourds généré par l’exploitation de la carrière.

 3/ Concernant le trafic sur les accès de circulation

Le projet n’engendrera pas d’augmentation de trafic sur les accès de circulation, au contraire il permettra une réduction du trafic de poids lourds.

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