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Les questions et leurs réponses

Le système de questions-réponses a été ouvert tout au long du débat.

La commission particulière a veillé à ce que les réponses apportées soient claires, précises et complètes. Les Eoliennes en mer de Dieppe-Le Tréport, maître d'ouvrage, répondra aussi à l'ensemble des questions qui n'ont pas encore fait l'objet de réponses. Les questions, ainsi que leurs réponses seront prises en compte dans la rédaction du compte rendu final rédigé par la commission particulière.

La commission a également rédigé une synthèse des espaces d’expression (forum et système questions/réponses) qui rend compte des principaux enseignements de ces espaces.

> La synthèse des espaces d'expression en ligne

Tous vos avis et commentaires sont soumis à une charte de modération

Consultez notre charte

Question n°35
Ajouté par Didier BERTIN (Eu), le 21/05/2015
[Origine : Site internet ]

Bonjour,

Pourquoi placer les éoliennes au Tréport et à côté alors que nous avons déjà Penly en poubelle ?

Moi je vous conseille Le Touquet, Deauville ou Saint-Tropez au choix.

Merci beaucoup.

Cordialement,

La réponse de Eoliennes en mer Dieppe - Le Tréport (maître d'ouvrage), le

Bonjour,

Suite au Grenelle de l'environnement de 2007, la France s'est fixé pour objectif la diversification de son mix énergétique, aujourd'hui dominé par l'énergie nucléaire. Cette transition énergétique passera notamment par l'augmentation de la part des énergies renouvelables au sein du mix énergétique (23% de la consommation finale en 2020, 32% en 2030). Le développement de l'éolien en mer, via le processus d'appels d'offres gouvernementaux, s'inscrit dans ce cadre. Il a pour vocation à contribuer à la diversification du bouquet énergétique qui, pour être équilibré, doit comprendre des technologies aux caractéristiques complémentaires.

Depuis 2006, l'implantation d'un parc éolien au large du Tréport est envisagée. Un débat public a notamment été organisé en 2010 sur le projet de Parc des Deux Côtes porté par La Compagnie du Vent. Par la suite, le premier appel d'offres de l'Etat a finalement été déclaré sans suite et le deuxième appel d'offres de l'Etat a abouti à l'attribution de la zone à la société Eoliennes en mer Dieppe - Le Tréport, le maître d'ouvrage. (Pour plus d'informations sur l'historique de la zone, veuillez vous référer au dossier du maître d'ouvrage, P.6)Ce choix de zone reposait simultanément sur l'identification et la cartographie de différentes données propres au site (activités et usages, protection de l'environnement, navigation et sécurité maritime, et faisabilité technique : profil de vent, profondeur des fonds marins...).

Pour plus d'informations, nous vous invitons à consulter la fiche thématique C « L'appel d'offres de l'Etat », disponible sur le site du débat public.

Concernant les suggestions que vous faites de placer des éoliennes au Touquet, à Deauvile ou à Saint-Tropez, nous ne sommes pas en mesure de nous prononcer à ce sujet dans la mesure où ces choix relèvent des services de l'Etat.

Nous restons à votre disposition pour tout complément d'information.

Question n°34
Ajouté par Gilles PICHAVANT (Dieppe), le 21/05/2015
[Origine : Site internet ]

Bonjour,

Originaire du Finistère, j'ai connu, dans ma jeunesse, les catastrophes de l'Amoco Cadiz, de l'Olympic Bravery et du Torrey Canyon sur les écueils parsemant les côtes.

Ma famille a, d'autre part, souffert de la perte de mon arrière grand-père maternel, marin pêcheur de Douarnenez, mort noyé devant la Pointe-du-Raz, parce que son navire de pêche s'était brisé sur les écueils du Raz.

Pour moi, des éoliennes maritimes sont une multitude d'écueils - et donc autant de pièges marins - posés là par la main de l'homme pour fragiliser la sécurité maritime.

Ma question est donc celle-ci : les éoliennes marines vont être posées dans des zones s'approchant du rail maritime montant vers le nord de l'Europe. Ce sont autant d'écueils menaçant les coques. Les navires de commerce qui passent dans ce sens ont en général navigué pendant des dizaines de milliers de milles, depuis leur dernier carénage. Il n'y a pas deux ans, un navire en panne de machine s'est approché dangereusement de la côte, devant Dieppe, et n'a pu être sauvé que parce qu'il avait jeté tardivement une ancre.

Quelles dispositions concrètes comptent prendre les autorités civiles pour empêcher que les éoliennes ne se transforment en écueil, pour - par exemple - empêcher un super tanker de se déchirer devant les falaises du Pays-de-Caux, avec toutes les conséquences que l'on imagine ?

La réponse de Eoliennes en mer Dieppe - Le Tréport (maître d'ouvrage), le

Bonjour,

Le rail principal de navigation maritime commerciale en Manche se trouve à une trentaine de kilomètres de la zone du projet et la liaison de ferry Dieppe – Newhaven est quant à elle éloignée d'environ 8 km de la zone du projet.

C’est donc la localisation de la zone de projet par rapport aux principales zones de trafic maritime qui, en tout premier lieu, diminue le risque de collision.

Toutefois, pour gérer le risque maritime, un Plan d’Intervention Maritime (PIM) spécifique au parc éolien sera défini par le maître d’ouvrage, en lien étroit avec la Préfecture Maritime Manche Mer du Nord et le CROSS GRIS-Nez. Intégré au plan ORSEC Maritime Manche Mer du Nord (dispositif qui détermine l’organisation des secours et des interventions en mer en matière de sécurité civile et définit dans ce domaine les modalités de direction des opérations), il décrira à la fois les phases de construction, d’exploitation et de démantèlement du parc éolien et précisera, pour chaque risque identifié, la réponse adapté et l’organisation des secours correspondante.

En termes d’évaluation et de gestion des risques, le cahier des charges de l’appel d’offres de l’Etat a prévu une analyse des risques auxquels les usagers de la zone pourraient être exposés au cours des différentes phases du projet. Les risques liés à la présence du parc ont donc été évalués une première fois en 2013, selon la méthodologie définie par l’Organisation Maritime Internationale (OMI).

Dans le courant du 2ème semestre 2016, ces risques seront réévalués dans une version finale de l’analyse des risques (une fois les caractéristiques techniques du parc et l’état précis du trafic maritime connus). A ce stade, les risques d’accidents maritimes et nautiques dans la zone (dont la collision entre un navire et une éolienne) sont jugés acceptables et tolérables par l’OMI. Cette évaluation des risques reste sous la réserve de l’application de mesures de maîtrise des risques destinées à éviter, réduire ou compenser l’impact du projet sur la sécurité maritime. A titre d’exemple, ces mesures peuvent inclure la mise en place d’un balisage maritime des éoliennes conforme à la réglementation en vigueur, ou encore le référencement du parc éolien sur les cartes marines.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter la fiche thématique K « La sécurité maritime et aérienne », disponible sur le site du débat public.

Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information.

Question n°33
Ajouté par Delphine CORNE (Criel-sur-Mer), le 19/05/2015
[Origine : Site internet ]

Pourquoi les éoliennes sont-elles implantées à 15/16km des côtes ?

Par exemple le parc éolien de Thorntonbank se trouve à 28km des côtes belges.

Les éoliennes y font 184m de hauteur avec des pales de 61 mètres. Le plus grand parc éolien du Royaume-Uni, le London Array se trouve à 28km des côtes et les éoliennes y mesurent 147 mètres.

Dans le cas du London Array les câbles doivent parcourir 200km. Les éoliennes qui vont être implantées mesurent 210 mètres de hauteur (pratiquement deux fois la falaise de Criel-sur-Mer) avec des pales de 88m. Dans notre cas les câbles auront moins de distance à parcourir pour atteindre la centrale, contrairement à ces deux exemples de parcs qui sont pourtant beaucoup plus éloignés d'une centrale.

Pourquoi doivent-elles êtres implantées aussi près de nos côtes alors que la centrale est toute proche ?

De plus, des nouvelles éoliennes sans pales ont fait leur apparition, moins chères et moins visibles des côtes... Pourquoi ne pas privilégier ces nouvelles éoliennes ?

Je vous remercie.

La réponse de Eoliennes en mer Dieppe - Le Tréport (maître d'ouvrage), le

Madame,

Depuis 2006, l'implantation d'un parc éolien au large du Tréport est envisagée. Un débat public a notamment été organisé en 2010 sur le projet de Parc des Deux Côtes porté par La Compagnie du Vent. Par la suite, le premier appel d'offres de l'Etat a finalement été déclaré sans suite et le deuxième appel d'offres de l'Etat a abouti à l'attribution de la zone à la société Eoliennes en mer Dieppe - Le Tréport, le maître d'ouvrage. Au sein de cette zone, l'éolienne la plus proche serait effectivement située à 15 km du Tréport et à 16 km de Dieppe et les plus éloignées à 26,5 km et 30 km.

(Pour plus d'informations sur l'historique de la zone, veuillez vous référer au dossier du maître d'ouvrage, P.6)

L'implantation de parcs éoliens posés à des distances importantes des côtes (comme les deux exemples dont vous parlez) est difficile, voire impossible à envisager, pour les raisons suivantes :

  • du point de vue technique : des profondeurs d'eaux trop grandes rendent difficile voire impossible la pose de fondations. En effet, le plateau continental français plonge rapidement, contrairement au plateau anglais ou belge. Ainsi sur la zone du parc de London Array, situé à 28 km des côtes, les profondeurs d’eau ne dépassent pas les 25 m. Sur le site de Dieppe-Le Tréport, situé  à 15km du Tréport, les profondeurs d’eau atteignent déjà 25 m en certains endroits. De plus, les pertes liées au transport de l'électricité par câble sous-marins dépendent de la longueur de ces câbles. Plus le parc est éloigné des côtes, plus les pertes seront importantes.
  • du point de vue juridique: Le Domaine Public Maritime sur lequel il ets prévu d’implanter le parc éolien (concession d'utilisation du domaine public) ne s'étend pas au-delà de la limite des eaux territoriales sur lesquelles s'exerce la souveraineté de l'Etat, soit une distance de 12 miles nautiques (22 km) des côtes. A ce jour, le cadre législatif et réglementaire définissant les conditions d'exploitation d'un parc éolien au-delà des eaux territoriales (zone économique exclusive), notamment le cadre fiscal, n’est pas défini.
  • du point de vue économique : l'augmentation des coûts de construction et d'installation (fondations plus hautes), de raccordement électrique jusqu'à terre, et de maintenance (temps d'intervention sur site) pénaliserait le projet.
  • du point de vue de la sécurité : compte tenu du trafic maritime dans le rail principal de la Manche, sur lequel transitent chaque jour 224 navires, et dans les rails secondaires, l'implantation d'éoliennes dans cette zone ou à proximité (cas où le projet serait à 50 km) constituerait un risque en matière de sécurité maritime.

Vous évoquez également les nouvelles éoliennes sans pâles. Une entreprise espagnole, Vortex Bladeless, a en effet conçu des turbines innovantes, coniques et sans pâles.

Développées depuis quatre ans, ces nouvelles turbines exploitent l’effet aérodynamique des tourbillons d’air pour produire de l’électricité (quand les éoliennes tripales, telles que prévues dans le cadre du projet, utilisent les courants laminaires, c’est-à-dire réguliers). Les mâts des éoliennes sans pales sont conçus dans des matériaux légers et résistants – fibre de verre et fibre carbone – afin de vibrer autant que possible. Leur structure allégée permettrait selon leurs concepteurs de réduire les coûts de fabrication et donc de l’énergie produite ainsi que les nuisances sonores et les risques d’accidents avec la faune.

Trois modèles sont programmés : le Vortex Atlantis, une turbine de 3 mètres de hauteur et d'une puissance de 100 watts, qui pourrait être utilisée dans les pays en développement dès la fin de l'année ; le Vortex Mini (12,5 mètres, 4 kilowatts) qui, lui, sortirait d'ici un an pour un usage domestique ; et le Vortex Gran, une structure de 170 mètres de haut permettant d'atteindre une capacité de 1 mégawatt (MW), prévue pour 2018.

Seuls deux prototypes (de 4 et 6 mètres de haut) ont été testés en conditions réelles. Les premiers résultats montrent qu’ils captent 30 % de moins d'énergie cinétique du vent que des éoliennes conventionnelles.

Prometteuse, cette technologie n’est pas encore à un stade de maturité suffisant pour pouvoir être comparée aux éoliennes tripales, qui bénéficient d’un retour d’expérience de plus de vingt ans (installées en 2001 en France, 1990 en Allemagne).

En particulier, les grands modèles de Vortex, de 1 MW, devront prouver qu’ils peuvent résister aux forces d’oscillation des vents.

D’après un article du Monde sur le sujet paru le 19 mai 2015, on compte aujourd’hui près de 150 000 éoliennes tripales installées dans le monde, pour une capacité totale d'environ 300 000 MW. Les turbines standard actuelles culminent à 80 voire 100 mètres, avec un rotor de 80 mètres de diamètre (qui va donc capter une grande quantité de vent). Elles affichent une puissance de 2 à 3 MW chacune. En comparaison, les prototypes testés par Vortex Bladeless ont une capacité de 4 kW, soit 500 fois moins que la puissance moyenne des éoliennes classiques et 2 000 fois plus faible que la puissance des éoliennes prévues pour équiper le parc éolien de Dieppe-Le Tréport. 

Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information.

Question n°32
Ajouté par Alexis E'SOUSA (Offranville ), le 15/05/2015
[Origine : Site internet ]

Bonjour,

L'énergie éolienne est-elle réellement efficace ?

Permet-elle d'alimenter suffisamment d'habitations ?

Est-ce un bon rapport qualité-prix ?

La réponse de Eoliennes en mer Dieppe - Le Tréport (maître d'ouvrage), le

Monsieur,

Compte-tenu de la répartition des vents sur la zone d’implantation du projet, les éoliennes devraient tourner environ 90 % du temps. La production annuelle des éoliennes correspond à un fonctionnement à pleine puissance pendant 40% du temps.

Avec un rotor de 180m de diamètre, l’éolienne ADWEN 8 MW choisie pour équiper le parc est conçue pour s’adapter de manière optimale aux vents des côtes françaises. Ces éoliennes sont capables de démarrer à partir d’une vitesse moyenne de vent de 11 km/h, de fonctionner à pleine puissance à partir de 43 km/h environ et de s’arrêter automatiquement lorsque le vent dépasse 108 km/h. Nous vous invitons à consulter la fiche thématique D "L'éolienne ADWEN de 8 MW" ainsi que le Dossier du maître d'ouvrage (p.14).

Si ce parc éolien en mer est construit, il permettra de fournir annuellement l’équivalent de la consommation électrique annuelle de près de 850 000 personnes (plus de 2 000 gigawattheures par an), soit environ les deux tiers de la population de Seine-Maritime.

Le coût de l’éolien en mer est aujourd’hui plus élevé que celui d’autres sources de production d’électricité, comme le nucléaire installé par exemple. La filière, notamment en France, bien que techniquement mature, est encore en phase d’amorçage industriel et dispose d’une marge importante de réduction de ses coûts.

Une croissance régulière du marché de l’éolien en mer engendrera une baisse de ces coûts, du fait principalement :

  •        d’économies d’échelle sur la chaîne d’approvisionnement,
  •        de l’optimisation des méthodes d’installation en mer,
  •        de l’augmentation de la productivité des éoliennes et de la diminution des coûts d’exploitation
  •        d’une concurrence accrue entre les fabricants d’éoliennes et entre les spécialistes des opérations d’installation en mer.

Dans les pays disposant de plusieurs parcs éoliens en mer, comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni, on observe une telle tendance. Ainsi, d’après les rapports de l’Office Franco-Allemand  (2013) et du Crown Estate britannique (2012), le coût complet de production de l’électricité  de l’éolien offshore se situe en Allemagne et au Royaume-Uni environ entre 130 et 160€/MWh pour des décisions finales d’investissement prises en 2012, et sa trajectoire prévisionnelle devrait permettre de descendre sous la barre des 100€/MWh pour des décisions finales d’investissement prises en 2020, selon divers scenarios allant d’une croissance modeste à une croissance rapide du secteur.

L’Allemagne et le Royaume-Uni ont en effet plusieurs années d’avance sur la France en matière de parcs éoliens offshore, et ces chiffres laissent donc envisager des perspectives positives quant à la réduction des coûts de production de la filière française d’éolien en mer, sur la base d’un marché croissant et stable soutenu par des engagements de la part de l’Etat.

Les industriels du secteur en France (représentés par le Syndicat des Energies Renouvelables) prévoient que le coût du MWh produit à partir d’installations éoliennes en mer devrait atteindre une valeur située entre 100 et 120 €/MWh entre 2025 et 2030. 

Pour les autres secteurs des énergies renouvelables dont le développement est plus ancien (éolien terrestre/PV) on note une tendance à la baisse des coûts de production et on peut donc anticiper un scenario relativement semblable pour l’éolien offshore.

A l’inverse, d’après le rapport de la Cour des Comptes sur l’électricité nucléaire (2014), les coûts de production liés aux centrales nucléaires connaissent une tendance à la hausse depuis quelques années (49,6€/MWh en 2010 contre 59,8€/MWh en 2013). Le coût de l’électricité qui serait produite par les nouvelles centrales nucléaires EPR est lui estimé à 114€/MWh.

L’énergie éolienne, comme toutes les énergies renouvelables, offre également l’avantage de ne pas dépendre pour son fonctionnement d’énergies fossiles. Ainsi, la quasi-totalité des coûts de production de l’éolien offshore sont réinvestis dans les économies locales car le projet ne prévoit pas d’importations de combustible et car les équipements seront majoritairement produits en France, ou en Europe.

Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information.

Question n°31
Ajouté par Ogier CHAVY (Criel-sur-Mer), le 12/05/2015
[Origine : Site internet ]

Bonjour,

Il n'existe pas de photomontage alors que vous en promettez 10 de jour et 2 de nuit.

Aucun photomontage de Criel-sur-Mer, qui est la commune la plus touchée.

Scandaleusement, les photomontages visibles ont été faits par temps de brume. Pourquoi ? La mariée est-elle si vilaine ?

La réponse de Eoliennes en mer Dieppe - Le Tréport (maître d'ouvrage), le

Monsieur,

Afin de permettre au public de se rendre compte de l'impact paysager du projet, le maître d'ouvrage s'est attaché à réaliser des simulations visuelles du parc selon une méthode classique et éprouvée, du bureau d'étude spécialisé Géophom.

25 photomontages ont été réalisés, de jour et de nuit, depuis 10 lieux : Marquenterre, la Pointe du Hourdel, le Hable d'Ault, la plage de Mers-les-Bains, la digue du Port du Tréport, le funiculaire du Tréport, l'esplanade de Criel-sur-Mer, l'esplanade de Dieppe, la promenade de Dieppe et le cimetière de Varengeville-sur-Mer.

L'ensemble des simulations visuelles réalisées, ainsi que la méthodologie utilisée, est consultable sur le site internet dédié du cabinet Géophom ainsi que sur la page "Les photomontages du porteur de projet". La CPDP a demandé que ces simulations visuelles soient disponibles et accessibles lors des réunions du débat public. Nous vous invitons à les consulter et à donner votre avis. Nous serons à votre disposition pour vous les commenter et recueillir vos avis et arguments, notamment lors des réunions du débat.

Nous restons à votre disposition pour tout complément d'information

Question n°30
Ajouté par Théodore TRUBERT (Le Havre), le 07/05/2015
[Origine : Site internet ]

Bonjour,

a) Quelles sont les conditions de production d’un Cahier d’acteur pour ce débat public : quel formatage, le nombre de pages (4 ?), de caractères, … ?

b) Est-il possible, dans le règlement et le fonctionnement prévus par la CPDP, de produire un Cahier d’acteurs à plusieurs acteurs ?

c) Quelles sont les autres formes de « contributions/expressions » possibles, telles qu’ouvertes par la CPDP ?

d) Quelle est la dead line pour l’envoi d’un Cahier d’acteurs dans le cadre de ce Débat Public ?

En vous remerciant,

 

 

La réponse de La Commission particulière du débat public, le

Bonjour,

Dans un premier temps, nous vous proposons de revenir sur les modalités d'expression offertes par l'espace "les points de vue des participants" au sein de notre site, ce qui répond à votre question c).

Tout participant peut publier un point de vue argumenté et documenté s’il est en lien avec les questions du débat. Ce point de vue peut prendre la forme d’un document de plusieurs pages qui doit respecter les principes du débat public et qui sera retenu par la commission particulière en fonction de l'enrichissement qu'apporte l’argumentation qui y est développée.

Certains points de vue pourront être retenus comme « cahiers d’acteurs » par la commission. Ces documents seront mis en page par la commission et largement diffusés. Leurs auteurs pourront être auditionnés début juillet par la commission, à l'occasion de séances ouvertes au public qui vont être bientôt mises en place.

Nous avons publié sur notre site le mode d'emploi des "points de vue" et "cahiers d'acteurs" qui répond à la plupart de vos questions, en particulier au a).

En ce qui concerne votre question b), nous invitons en effet les acteurs qui partagent des points de vue similaires à se regrouper pour nous proposer d'éditer un cahier d'acteur. Chacune de ces demandes sera examinée par la commission particulière. Nous invitons ces acteurs à publier dès à présent des "points de vue" sur notre site, sans attendre le résultat de ce processus.

La CPDP ne souhaite pas retenir de propositions de cahier d'acteur avant la 15 juin. Nous préciserons prochainement jusqu'à quelle date ils pourront être reçus et dans quelle mesure leurs auteurs pourraient être auditionnés. Dans tous les cas, aucun cahier d'acteur ne pourra être retenu au delà du 31 juillet, date de fin du débat public.

Cordialement,

 

 

Question n°3
Ajouté par regulus (Amiens), le 25/04/2015
[Origine : Site internet ]

Bonjour,

Les premières simulations présentées montrent un impact visuel excessif.

Afin de réduire l'impact, pourrait-on éloigner les éoliennes de telle sorte qu'on ne les voit plus depuis la terre ferme ? Par exemple à 51 kilomètres de distance minimum ?

Quel en serait le surcoût ?

La réponse de Eoliennes en mer Dieppe - Le Tréport (maître d'ouvrage), le


Bonjour,

En réponse à votre message, voici les éléments dont nous disposons :

Concernant l'impact visuel du projet de parc éolien, le maître d'ouvrage met à la disposition du public un ensemble de simulations, sous différents formats, selon une méthode classique et éprouvée, du bureau d'étude spécialisé GEOPHOM. La CPDP a demandé que ces simulations visuelles soient disponibles et accessibles lors des réunions du débat public et sur le site internet du débat public. Nous vous invitons à les consulter et à donner votre avis. Nous serons à votre disposition pour vous les commenter et recueillir vos avis et arguments, notamment lors des réunions du débat.

Concernant l'éloignement du parc, la zone du projet de Dieppe-Le Tréport a été définie par l'Etat après avoir fait l'objet d'une concertation locale approfondie entre 2009 et 2011 sous l'égide des Préfets de région et des Préfets maritimes. L'éolienne la plus proche est située à 15 km du Tréport et à 16 km de Dieppe.
L'implantation de parcs éoliens posés à des distances importantes des côtes (comme 51 km) est compromise à différents niveaux :

  • technique : des profondeurs d'eaux trop grandes rendent compliquée voire impossible la pose de fondations. De plus, les pertes liées au transport de l'électricité par câble sous-marins dépendent de la longueur de ces câbles. Plus le parc est éloigné des côtes, plus les pertes seront importantes.
  • administratif : Le Domaine Public Maritime sur lequel le parc éolien sera implanté aux termes d'une concession d'utilisation du domaine public ne s'étend pas au-delà de la limite des eaux territoriales sur lesquelles s'exerce la souveraineté de l'Etat, soit une distance de 12 miles nautiques (22 km) des côtes. A ce jour, le cadre législatif et réglementaire définissant les conditions d'exploitation d'un parc éolien au-delà des eaux territoriales (zone économique exclusive), notamment le cadre fiscal, doit encore être défini.
  • économique : l'augmentation des coûts de construction et d'installation (fondations plus hautes), de raccordement électrique jusqu'à terre, et de maintenance (temps d'intervention sur site) pénaliserait le projet.
  • de sécurité : compte tenu du trafic maritime dans le rail principal de la Manche, sur lequel transitent chaque jour 224 navires, et dans les rails secondaires, l'implantation d'éoliennes dans cette zone ou à proximité (cas où le projet serait à 51 km) constituerait un risque en matière de sécurité maritime.

Nous vous invitons par ailleurs à consulter la page "Les photomontages du porteur de projet" sur le site internet du débat public. Vous y trouverez des simulations, réalisées par le cabinet Géophom, de l'impact visuel du parc éolien depuis 10 endroits différents de la côte.

Nous restons à votre disposition pour tout complément d'information.

L'équipe projet
Eoliennes en Mer Dieppe - Le Tréport.

Question n°29
Ajouté par Michel BRICOUT (Caudry), le 09/05/2015
[Origine : Site internet ]

Madame, Monsieur,

J'ai assisté à la réunion d'ouverture du débat au Le Tréport ce 4 mai et j'aimerais pouvoir visualiser la vidéo qui a été diffusée sur internet. Est-ce possible ?

De même dans le DMO, il est fait référence à des annexes qui ne sont pas présentes. Où est-il possible de les trouver ?

D'avance merci de vos réponses.

La réponse de La Commission particulière du débat public, le

Bonjour,

Vous pouvez retrouver la rediffusion de la réunion d'ouverture du 4 mai dans la page "Les archives des différentes réunions" de notre site internet.

Concernant les annexes au dossier du maître d'ouvrage, vous pouvez télécharger sur notre site internet les fiches thématiques complémentaires du porteur de projet ainisi que toutes les synthèses des études réalisées.

La Commission vous remercie pour l'intérêt que vous portez à notre débat et reste à votre disposition pour plus d'informations.

Question n°28
Ajouté par Bernard HALM (Eu), le 09/05/2015
[Origine : Site internet ]

Bonjour,

Je repose une question déjà posée en 2010, toujours visible en tapant "cpdp halm" sur Google et restée sans réponse valable et scientifique.

  • Pourquoi implanter ces éoliennes alors que Messieurs Jacques Attali et Claude Allègre ont diffusé des rapports scientifiques négatifs à ce sujet ?

Cordialement,

La réponse de Eoliennes en mer Dieppe - Le Tréport (maître d'ouvrage), le

Monsieur,

Jacques Attali avait en effet publié en décembre 2009 un article sur le site internet de l’Express sur le sujet. Il remettait en cause le développement de l’éolien, pointant sa faible contribution à la production électrique par rapport au nombre important de machines installées ainsi que les problèmes posés par l’intermittence de cette source de production.

Il est important de noter que cet article a été écrit en 2009. Or, la puissance unitaire des éoliennes est en augmentation rapide et constante en raison des avancées technologiques de la filière. Ainsi, la puissance moyenne des éoliennes installées en 2013 atteint 2,3 MW, soit une puissance trois fois supérieure à celle des machines installées en 2000[1]. Cette augmentation de la puissance unitaire des éoliennes permet d’envisager un nombre réduit d’éoliennes pour une même production. Dans le cas du projet de parc éolien de Dieppe – Le Tréport, le choix d’une éolienne de 8 MW permet une réduction de 40% du nombre d’éoliennes installées pour une même puissance par rapport à une éolienne de 5MW.

Concernant les préoccupations liées à la nature intermittente d’une telle énergie, la production d'électricité éolienne est en effet variable par nature, car dépendante des conditions météorologiques. L’électricité ne pouvant être stockée, la production d’électricité doit s’adapter instantanément à la demande pour préserver la stabilité du réseau en termes de tension et de fréquence.

L'équilibre offre-demande de l'électricité est fait par l'intermédiaire du Réseau de Transport d'Electricité. Chaque jour, RTE veille à ce que la production d'électricité soit égale à la demande pour que les consommateurs soient alimentés 24h sur 24h. Concernant l'énergie éolienne, RTE dispose d'un modèle de prévision de production basé sur les prévisions Méteo France de vent qui lui permet d'anticiper les variations. RTE dispose par ailleurs des moyens de production  disponibles et fait appel par ordre de coût croissant pour combler les écarts ( hydraulique, thermique classique, nucléaire,..), Plus précisément, si la production éolienne à un endroit du territoire faiblit ou augmente, le réseau RTE compense en acheminant l'électricité par d'autres moyens de production d'électricité qui sont disponibles à la hausse ou à la baisse.

A notre connaissance, depuis cet article, Monsieur Attali n’a pas de nouveau manifesté son opposition au développement de l’éolien. Interviewé début 2012 sur Europe 1 par Jean-Pierre Elkabbach au sujet du débat énergétique, qui était alors l’un des thèmes principaux du début de la campagne électorale présidentielle, Jacques Attali avait même appelé la France à se doter des moyens de développer les énergies renouvelables, dont le solaire, l’éolien et pousser aux économies d’énergie[2].

Claude Allègre a pour sa part pris position sur le sujet à travers son livre L’imposture climatique ou la fausse écologie en 2010. Ce livre allait au-delà de la critique de l’éolien et remettait en cause les travaux du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et de climatologues sur le réchauffement climatique. Plus de 400 chercheurs français travaillant sur le climat ont pris position contre les propos de Claude Allègre dans une lettre remise à la Ministre française de l’enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse[3].

Politique française de développement des énergies renouvelables :

Le projet éolien en mer de Dieppe-Le Tréport s’inscrit dans le cadre des objectifs de politique énergétique français.

Suite au Grenelle de l’environnement, dont les objectifs ont été repris dans le projet de loi sur la transition énergétique qui vient d’être adoptée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale et doit être présenté au Sénat pour adoption définitive, la France s’est en effet fixé pour objectif la diversification de son mix énergétique, aujourd’hui dominé par l’énergie nucléaire.

Cette transition énergétique passera notamment par l’augmentation de la part des énergies renouvelables au sein du mix énergétique (23% de la consommation finale en 2020, 32% en 2030) et la limitation du nucléaire dans le mix énergétique (actuellement 75%).

L’éolien en mer fait partie des énergies renouvelables sur lesquelles s’appuiera la transition énergétique. L’Etat s’est en effet fixé comme objectif le déploiement en mer d’une capacité installée de production électrique de 6 000 mégawatts d’ici 2020. Il a ainsi déjà lancé deux appels d’offres successifs en 2011 puis 2013, attribuant la construction de 6 parcs éoliens au large des côtes françaises pour une puissance installée totale de près de 3 000 MW.

Si ce parc éolien en mer est construit, il permettra de fournir annuellement l’équivalent de la consommation électrique de près de 850 000 personnes (plus de 2 000 gigawattheures par an), soit environ les deux tiers de la population de Seine-Maritime.

Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information.

Question n°27
Ajouté par David VITTOZ (Déville-lès-Rouen), le 08/05/2015
[Origine : Site internet ]

Bonjour,

Quelles sont les différentes estimations sur le nombre d'emplois créés par le projet de parc éolien en mer ?

Le nombre d'emplois détruits (tourisme, pêche...) ?

En résumé, quel est le rapport coût/bénéfice ? Quels sont les critères retenus et quels sont les hypothèses faites sur la rentabilité (prix de l'énergie, substitution nucléaire/ENR, démographie) ?

Merci.

La réponse de Eoliennes en mer Dieppe - Le Tréport (maître d'ouvrage), le

Monsieur,

Pendant la construction, le parc des îles d’Yeu et de Noirmoutier et celui de Dieppe - Le Tréport attribués au même consortium devraient mobiliser en France plus de 1 500 emplois directs sur trois années. Plus précisément, pour le projet de parc éolien de Dieppe-Le Tréport, ces emplois directs concernent :

  • Les 750 emplois pour la fabrication des différents composants des éoliennes, au sein ddes usines Adwen et de ses fournisseurs de rang 1 présents sur le port du Havre,
  • Les 480 emplois mobilisés pour la construction de la sous-station offshore, des câbles et des fondations,
  • Les 270 emplois mobilisés pour l’installation en mer des différents composants
  • Les 60 emplois par parc mobilisés pour le pilotage du projet
  • Les 125 emplois par parc créés  pour la durée d’exploitation, soit environ 25 ans.

Au total, 1500 emplois directs seront mobilisés durant les 3 années de construction, et 125 emplois directs durant les 20 à 25 ans d’exploitation du parc.

Cela représente plus de 6 000 emplois au total si l’on intègre les emplois indirects et ceux des secteurs d’activités dynamisés par la présence du parc.

Impact du projet sur les activités préexistantes :

Une étude de l’impact socio-économique du projet est actuellement en cours et sera remise aux services de l’Etat au plus tard en décembre 2016, conformément au cahier des charges de l’appel d’offres. L’objectif de cette étude est d’évaluer les effets du projet sur les activités existantes et notamment le tourisme (fréquentation, évolution des typologies de touristes, métiers du tourisme) et la pêche.

Impact sur la pêche :

Le maître d’ouvrage envisage de définir avec les représentants de la pêche professionnelle des mesures visant à compenser des manques à gagner avérés en phase travaux ainsi que des mesures de soutien de la filière pêche.

Le maître d’ouvrage s’est également engagé à mettre en œuvre des mesures permettant le renforcement d’une pêche professionnelle durable. À ce titre le maître d’ouvrage poursuit par exemple le projet TERRAMER, soutenu par le CRPMEM de Haute-Normandie, pour développer des solutions d’économies d’énergies et de carburant alternatif pour la motorisation des bateaux.

Impact sur le tourisme :

Les retours d’expérience issus des parcs éoliens en mer européens montrent un impact neutre voire plutôt positif de ces projets sur l’économie touristique locale[1].

Au-delà de l’étude d’impact socio-économique évoquée ci-dessus, le maître d’ouvrage a proposé la mise en œuvre de mesures d’accompagnement spécifiques aux activités de tourisme dont :

  • Un soutien à la création d’une Maison du Nautisme et de l’Eolien en Mer ;
  • Un accompagnement de la création d’activités touristiques en lien avec le développement durable et la mer ;
  • Une aide à la labellisation « Station Nautique » du littoral normand-picard ;
  • La participation à la création d’une offre touristique élaborée autour du parc éolien en mer (usines d’Adwen au Havre, balades en mer, expositions permanentes, …) 

Si le projet se réalise, ces mesures seront affinées et enrichies avec les acteurs locaux du tourisme pour assurer le développement de projets attractifs et adaptés pour les habitants et les touristes.

En résumé, le projet de parc éolien au large de Dieppe-Le Tréport devrait participer au développement de la filière industrielle française de l’éolien en mer, au dynamisme de l’économie locale et à l’attractivité du territoire.

Les impacts éventuels sur les activités existantes, et notamment le tourisme et la pêche, sont étudiés dans l’étude d’impact socio-économique actuellement menée par le maître d’ouvrage. Les résultats de cette étude permettront d’adapter les mesures envisagées par le maître d’ouvrage pour intégrer au mieux le projet aux territoires.

Prix de l’électricité :

Le prix retenu par l’Etat suite à l’attribution du parc à la société Les Eoliennes en Mer de Dieppe – Le Tréport constitue le tarif auquel le maître d’ouvrage vendra l’électricité produite à EDF Obligation d’Achat. Ce tarif d’achat permettra au maître d’ouvrage de financer les investissements nécessaires.

Dans son rapport dédié à la contribution au service public de l'électricité[2] publié en octobre 2014, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) évalue le coût d'achat moyen de l'électricité à 200 €/MWh pour les parcs issus des appels d'offres de 2011 et 2013. Ce prix inclut le coût du raccordement à terre des parcs.

Du fait de la procédure de mise en concurrence dans le cadre d’un appel d’offres piloté par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), le prix proposé pour le parc de Dieppe-Le Tréport est confidentiel.

Substitution nucléaire/ENR :

Suite au Grenelle de l’environnement, le projet de loi sur la transition énergétique, reprenant les objectifs du Grenelle, a été examiné en nouvelle lecture par l’Assemblée Nationale du 19 au 21 mai 2015 et été adopté le mardi 26 mai. L’adoption définitive du texte est prévue courant 2015.

La France s’est fixé pour objectif la diversification de son mix énergétique, s’appuyant aujourd’hui majoritairement sur l’énergie nucléaire. Cette transition énergétique passera notamment par l’augmentation de la part des énergies renouvelables au sein du mix énergétique (23% de la consommation finale en 2020, 32% en 2030) et la limitation du nucléaire dans le mix énergétique (actuellement 75%).

Le projet de parc éolien de Dieppe – Le Tréport s’inscrit dans le cadre de cette politique nationale.

L’éolien en mer fait partie des énergies sur lesquelles s’appuiera cette transition énergétique. Complémentaire de l’éolien terrestre, il offre une solution lorsque les espaces à terre sont limités et en cas de difficultés d’acceptabilité de projets éoliens à terre.

Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information.

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