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Le forum de discussion

Du 19 mars au 30 juin 2018, ce forum permet à chacun de donner son avis sur la PPE ou sur le débat public lui-même. Tous les avis sont rendus publics et ouverts aux commentaires. Ils seront pris en compte par la commission lors de la rédaction du compte rendu du débat.

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Avis n°295
Ajouté par jean-marc ANONYMISé (Biarritz), le 05/05/2018

Pour réduire la consommation d'énergie et la pollution je propose de limiter le rapport puissance/poids des véhicules afin de donner un signal fort du changement à accomplir. J'irais même jusqu'à proposer l'arrêt des compétitions automobiles à moteurs thermiques dans un délai relativement court. Limiter les vitesses max et les accélérations des voitures vendues, une autre manière de vivre. Pour qu'une prise de conscience s'opère chez tout le monde d'avoir à ralentir notre consommation d'hydrocarbure. Et éventuellement cela empêchera l'emballement de la consommation électrique pour la flotte de véhicules électriques.

Avis n°294
Ajouté par Laurent ANONYMISé (Paris), le 05/05/2018

Alors que les États sont loin de s'être tous inscrits dans des programmations ambitieuses, localement, citoyens, collectivités et communautés sont déjà engagés pour un futur 100 % renouvelable. Il faut donner les moyens aux acteurs non-étatiques de réussir cette transition et de lutter durablement contre les changements climatiques. La transition énergétique dans tous ses aspects – sobriété, efficacité énergétique et énergies renouvelables – représente une opportunité unique pour contribuer au développement économique et social des territoires français.

Les énergies renouvelables sont un levier pour développer un modèle décentralisé, offrant un rééquilibrage entre les territoires et des réponses concrètes aux attentes des citoyens en matière d'emploi, de santé et d'accès à l'énergie. Aujourd'hui, les citoyens, comme les collectivités, sont, de différentes manières, acteurs de la transition énergétique, en impulsant ou en participant à des projets collectifs locaux d'énergies renouvelables, en consommant de l'énergie verte et en économisant l'énergie.

Pour accélérer la transition énergétique, il est maintenant nécessaire de passer à la vitesse supérieure :

- Engager et massifier la rénovation énergétique des bâtiments et accélérer l'effort sur les économies d'énergie.
- Faire le choix clair des énergies renouvelables qui sont de plus en plus compétitives et créatrices d'emplois en se donnant les moyens d'aller vers 45 % d'énergies renouvelables en 2030.
- Inscrire la participation de tous, collectivités, citoyens et acteurs locaux, comme l'un des axes principaux des politiques publiques climat-énergie, locales comme nationales en visant 15 % des énergies renouvelables portées directement par les citoyens et les collectivités à l'horizon 2030.
- Fermer les dernières centrales à charbon encore en activité en France en accompagnant les transitions professionnelles des salarié.e.s et la mutation économique des territoires.
- Déterminer une trajectoire claire de réduction de la puissance nucléaire installée dans la PPE avec des fermetures supplémentaires à Fessenheim d'ici à 2023 et d'autres fermetures d'ici à 2028 permettant d'atteindre l'objectif fixé par la loi : 50 % de nucléaire dans le mix électrique français à horizon 2025.

Avis n°287
Ajouté par Benoit ANONYMISé (Saint-Aubin-sur-Scie), le 02/05/2018

EDF organise régulièrement des visites des sites de production d'électricité, dont les centrales nucléaires. Ces visites doivent montrer tout le sérieux de l'industrie nucléaire et ainsi donner confiance au public. Que peut-on voir lors d'une visite de CNPE (Centre Nucléaire de Production d'Electricité) ?
Lors de l'accès, on doit d'abord se soumettre à des procédures de sécurité très strictes.
A l'intérieur du site, on peut découvrir l'implantation des différents bâtiments industriels (bâtiment réacteur, zone nucléaire, zone non nucléaire, service médical...). L'aménagement du site est spécifique, et témoigne de la prise en compte de la sûreté nucléaire dès la conception des centrales. Depuis le début, les sites ont bien sûr évolué grâce à plusieurs modifications techniques d'ampleur.
Sur le site, on peut constater une activité industrielle parfois très dense (notamment lors les périodes d'arrêt de tranche). De temps en temps, on peut apercevoir des camions qui transportent des matériels de très grande taille. Ce sont des outillages spécialisés (ou robots) qui sont destinés à intervenir en milieu radioactif (à la place de l'homme).
En restant un peu de temps, on peut observer les nombreux flux de personnes. Ce sont des professionnels qui se déplacent entre les différents lieux de travail : bureaux, ateliers de maintenance, chantiers sur l'installation, salle de commande... Ces déplacements permettent de se coordonner (entre métiers) et de mener des analyses en commun. Ces communications techniques sont favorables à la sûreté en exploitation.
Pour ceux qui sont intéressés par le fonctionnement d'un CNPE, le guide pourra vous expliquer que les entreprises du nucléaire s'appuient sur le retour d'expérience et sur les innovations des salariés pour progresser. L'organisation est construite dans la durée. Avec le temps, des « lignes de défense » ont été mises en place pour fiabiliser les activités et gérer les différents risques (sûreté, environnement, radioprotection, sécurité...).
Au cours de la visite, si on a l'occasion d'entendre des conversations professionnelles, on peut se rendre compte que les salariés échangent beaucoup autour des prescriptions et se questionnent en permanence sur les meilleures façons de les appliquer. C'est l'une des manifestations de la « Culture Sûreté » qui est requise dans l'industrie nucléaire, et contrôlée par les autorités françaises et internationales : ASN, AIEA et Wano (ASN = Autorité de Sûreté Nucléaire ; AIEA = Agence Internationale de l'Energie Atomique ; Wano = World Association of Nuclear Operators).

Avis n°283
Ajouté par jacky ANONYMISé (pugnac), le 01/05/2018

Haro sur le diesel et donc augmentation du prix de ce carburant mais là ou le bas blesse, c'est que Bosch est en train de mettre au point de nouvelles techniques de combustion pour les moteurs diesel qui feraient que ces moteurs seraient les moins polluant et bien en deca des nouvelles normes de 2020 sur les émissions nocives. Le bilan pollution serait même inférieur aux véhicules électriques qui ne sont pas, loin s'en faut, si écologique que ça si on prend en compte toute la chaine création, exploitation et destruction. Si cette technologie arrive rapidement sur le marché, il nous faudra rapidement revoir nos concepts de déplacement et réorienter les taxes carburants vers un autre schéma.

Avis n°241
Ajouté par ERIC ANONYMISé (AIGLEMONT), le 20/04/2018

A l'accident d'exploitation (matériel dangereux et dégradé) se rajoute le risque d'erreur humaine.
Les cas de contamination des travailleurs itinérants du nucléaire se multiplient, résultante de la course aux coûts réduits sur la maintenance imposée par EDF, qui se trouve dans une situation financière catastrophique, du fait de son obstination à ne jurer que par la filière nucléaire. Cette dernière n'est non seulement plus rentable (les contribuables et les clients d'EDF vont s'en rendre compte très douloureusement !), mais elle est dangereuse : se pose aujourd'hui non seulement la question du prolongement des durées d'exploitation de centrales nucléaires usées (à bannir pourtant), mais également celle du stockage des déchets nucléaires et son coût (financier, environnemental, humain, et en terme de transmission aux générations futures).
Ce qui fait d'ailleurs dire à l'actuel Directeur de l'A.S.N. bientôt sur le départ P.F.CHEVET : « Aujourd'hui, la question n'est plus de savoir si un accident grave est possible en France mais quand aura-t-il lieu ? ».
Rappelons pour être complet que la filière nucléaire n'est pas née d'une volonté de produire de l'électricité. Elle est issue d'une course à l'armement lancée par les États (dont la France évidemment) pour posséder la bombe atomique, en produisant du Plutonium. Cette matière (inexistante à l'état naturel) est avec quelques autres une des plus dangereuse, la plus radioactive sur des dizaines de milliers d'années. C'est entre autre ce que certains voudraient enterrer à BURE (CIGEO).
Que valent les durées des mandats électifs des décideurs pro nucléaires en face de ce danger généré pour au moins 100000 ans ?

CIGEO c'est quoi ?
Entre 1980 et 1990, commence via l'A.N.D.R.A. (Agence de gestions des Déchets Radioactifs) une prospection visant à trouver un site de stockage (pas entreposage), sans aucune concertation publique. En 2000, un site est identifié et l'État impose un « laboratoire ». Ce sera à BURE (dans la Meuse). Comme à chaque fois, on sait que l'expérimentation est appelée à durer, il s'agit en fait du site d'enfouissement définitif. A l'issue de la période 2005 - 2013, le site est choisi et imposé par la loi comme solution au traitement des déchets nucléaires, au mépris de l'opposition formulée par la population lors des « débats ».
En 2016, l'A.N.D.R.A. a commencé les travaux dans le fameux bois Lejuc sans autorisation. Une résistance s'installe sur le terrain.

CIGEO c'est donc une volonté politique qui va déboucher sur :
· 80000 m3 de déchets sur place représentant 99% de la RADIOACTIVITE de l'ensemble des déchets produits.
· 100 convois RADIOACTIFS ferroviaires par an
· 300 Km de galeries souterraines creusées à 500 m de profondeur
· Le coût prévisionnel (sous évalué par les politiques et les acteurs du nucléaire) est estimé par la Cour des Comptes à près de 40 MILLIARDS d'Euros (pour 100 ans).

A ce prix là, CIGEO ne sera pas un simple laboratoire. Malgré le coût faramineux (quel financement ?), et les risques avérés relevés par l'I.R.S.N. et l'A.S.N. (pourtant pas antinucléaires compulsifs), loin de toute démocratie on veut nous imposer (y compris par la force) CIGEO. Ce projet ruineux, incertain et dangereux (matières très radioactives pour longtemps, risques d'incendies élevés...) ferait de ce site la plus grosse poubelle nucléaire du monde, un record. Après celui de LA HAGUE, on se passerait bien de records dans ce domaine.

Le dossier nucléaire est sensible et nous sommes à la croisée des chemins. La France est un des rares pays à avoir misé autant sur la filière nucléaire au détriment d'autres sources de production. Ainsi, nous accusons un retard considérable sur les énergies renouvelables puisque nos politiques ont fait de la France un pays résolument tourné vers le nucléaire. A quel prix !
Entre le rafistolage des centrales voulu par EDF, les EPR qui mettent AREVA à genoux (donc les contribuables), et le projet CIGEO piloté par l'A.N.D.R.A comme horizon, nous devons réfléchir et nous positionner dès maintenant, pour nous mêmes et pour nos enfants :

Le Nucléaire est il une solution d'avenir, le nucléaire est-il sans danger et même est-il désormais un modèle énergétique viable ?

Faut-il d'autres TCHERNOBYL ou FUKUSHIMA ???

Faut-il qu'après deux fusions de cœur de réacteur en 1969 et 1980 (avec rejet de Plutonium dans la Loire), la Centrale de Saint-Laurent des Eaux explose (accidents nucléaires)? Ou une autre ?

Le risque que fait peser CIGEO sur nos terres et nos populations est-il acceptable ?

Vocabulaire Nucléaire :

A.S.N. : Agence de Sûreté Nucléaire (un peu antinomique)
I.R.S.N. : Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (ancienne et tristement célèbre SCPRI du Professeur PELLERIN - Nuage de TCHERNOBYL). Elle semble plus protéger la radioactivité que les populations.
S.F.E.N. : Société Françaises d'Énergie Nucléaire. Groupement de promotion et de défense du nucléaire assimilable à un Lobby ou organisation de propagande viscéralement pro nucléaire (Valérie FOULON)
Relâchement : mot employé par les gens du nucléaire pour édulcorer les rejets radioactifs en milieu naturel, comme à LA HAGUE par exemple).
Recyclable : on veut vous faire croire (comme le « retraitement ») que 95% des déchets produits par les centrales (entre autres) sont traités et rendus inactifs. En fait, ils ne sont pas recyclés, mais ces gens affirment cyniquement qu'un jour peut-être on saura les recycler. Ils sont donc recyclables !!! (là vous pensez qu'on vous prend pour des imbéciles ? A vous de trancher...). En attendant on les stocke dans des piscines, des sites d'entreposage, des bassins pour les boues contaminées etc....). Comme dirait Harry Potter « j'adore la magie ! »)
Situation / Évènement : dans le monde édulcoré du nucléaire, il ne faut jamais dire indicent ou accident ! C'est pourtant la réalité des faits. Retraitement : voudrait nous porter à croire qu'il n'y a pas de problème de déchets nucléaires, puisqu'on les retraite à LA HAGUE. Les piscines de refroidissement de LA HAGUE sont pleines (au point de penser à construire un nouveau site ailleurs) de déchets hautement radioactifs. Le retraitement du combustible nucléaire usé, c'est juste un traitement chimique pour en séparer les éléments (phénomène de multiplication des déchets). Ces éléments restent très dangereux. A part utiliser du Plutonium pour les armes atomiques ou en adjoindre à de l'Uranium enrichi (appelé alors Mox) comme combustible dans certaines centrales, « on » ne sait pas quoi en faire.

Le projet d'enfouissement à BURE (CIGEO) serait la bonne solution. Vraiment ?

Et toutes ces matières circulent, par camions et trains parmi nous.... Sur l'autoroute de vos vacances, à proximité des écoles de nos enfants, à coté des quais de gare sur lesquels vous attendez votre train pour aller au boulot... Le Plutonium nuit gravement à la santé. Déconseillé aux femmes enceintes.

La grande loterie de l'accident nucléaire est ouverte et elle ne fera que des perdants.

Pour s'informer (la liste n'est pas exhaustive) : · Livre NUCLEAIRE : DANGER IMMEDIAT (GADAULT - DEMEUDE) · Livre l'ETAT NUCLEAIRE ( C. LEPAGE)... · Documents NUCLEAIRE ET L'IMPOSSIBLE GESTION DES DECHETS (Arte) + NUCLEAIRE RIEN A SIGNALER (Arte) + SECURITE NUCLEAIRE LE GRAND MENSONGE (Arte) visibles sur YouTube · NUCLEAIRE LA POLITIQUE DU MENSONGE (Canal+ Spécial Investigation en 2015) · Sites de la CRIIRAD, Réseau Sortir de Nucléaire, France Nature Environnement, Greenpeace, BureStop55 etc.

Il est temps que le démocratie trouve son chemin sur ce sujet d'importance en exigeant par exemple un REFERENDUM sur la SORTIE DU NUCLEAIRE

Avis n°60
Ajouté par GIL ANONYMISé (QUINT FONSEGRIVES), le 21/03/2018

"Le constat des analystes de Bloomberg en 2017 est sans appel. Selon l'agence, plus de la moitié des réacteurs américains sont déficitaires. Les pertes cumulées par 34 des 61 centrales du pays atteindraient près de 3 milliards de dollars par an. Pour pouvoir continuer à opérer, ces producteurs militent auprès des pouvoirs publics pour obtenir des subventions, arguant du fait qu'elles représentent de nombreux emplois qualifiés et n'émettent pas de gaz à effet de serre". Extrait de LES ECHOS du 16/06/2017. Alors pourquoi cette filière serait plus rentable en France, ce sont les perfusions de l’état financées par le contribuable qui permettent à la filière de faire bonne figure. Alors doit-on continuer ainsi ? Le contribuable a le droit de connaitre la vérité.

Avis n°193
Ajouté par olivier ANONYMISé (paris), le 09/04/2018

Le gaz naturel est certes une énergie fossile, mais beaucoup moins polluante que le charbon ou le pétrole. Par ailleurs, elle est abondante. Au lieu de fermer définitivement la porte à son utilisation, notamment dans la production d'électricité, pourquoi ne pas envisager de l'utiliser comme moyen d'appoint ? Un Cycle Combiné Gaz est beaucoup plus souple à exploiter et beaucoup moins cher à construire qu'une centrale nucléaire. On pourrait imaginer que quelques CCG soient construits pour fonctionner en appoint des ENR et lors des périodes de pointe. Economiquement, cela ferait sens, d'autant plus que si l'utilisation des CCG reste limitée, l'impact environnemental sera faible.

Avis n°281
Ajouté par Marin ANONYMISé (Paris), le 30/04/2018

La taxe carbone a été mise en place en France en 2014 par le gouvernement Ayrault, et notre pays est engagé au sein de la coalition pour le prix du carbone depuis 2015. Cette mesure est en liée directement aux objectifs annoncés lors de la COP21 de maintenir le réchauffement planétaire global sous les deux degrés (pour la France, cela se traduit par une politique affichée d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050). En 2018, le prix du carbone en France (où, rappelons-le, 75% de l'énergie finale consommée est fossile) est de 44,60 €/tCO2, et est programmé pour augmenter chaque année par la loi finances 2018 : 65,40 € en 2020 et 86,20 € en 2022. Elle devrait donc atteindre la barre des 100 € avant 2030, contrairement à ce qui avait été annoncé en 2014. Cette évolution est bienvenue et il serait souhaitable que le prix du carbone suive une augmentation accélérée et concertée avec nos voisins européens, afin qu'il puisse enfin servir de levier (comme voulu lors de sa mise en place) à la réduction de notre production de gaz à effets de serre et à la mise en place concrète de notre transition énergétique.

Jusqu'à présent, les impacts du prix du carbone étaient en effet négligeables pour le consommateur, en partie à cause de la baisse drastique des prix du pétrole et du gaz depuis 2014, en lien avec la volonté de l'Arabie-Saoudite à mettre en faillite le pétrole de schiste américain (ce qui semble être un échec suite aux derniers chiffres de l'AIE). En revanche, on le sait depuis des années, ces énergies fossiles ne sont pas infinies et les scientifiques annoncent déjà le pic de production du pétrole pour les prochaines années à venir. Dès lors, il va de soi que le prix des hydrocarbures ne restera pas à son niveau actuel et augmentera à nouveau, de manière plus ou moins brutale – avec des répercussions proportionnelles sur l'économie et l'emploi. La question est maintenant de savoir si nous souhaitons attendre sans rien faire ces chocs pétroliers et leurs conséquences dramatiques, ou si nous voulons prendre les devants, et amorcer une réelle transition énergétique visant à limiter notre dépendance aux énergies fossiles.

Cette dépendance est flagrante lorsqu'on compare les courbes de croissance économique et de consommation d'énergie, qui suivent les mêmes tendances. Cette énergie consommée est avant tout fossile : Le développement du nucléaire est bloqué par des considérations sécuritaires et sociétales, nous utilisons nos capacités d'hydroélectricité au maximum et ce ne sont pas les quelques pourcents de solaire et d'éolien qui pèsent actuellement dans la balance (malgré la place qu'ils prennent dans les médias). Un prix du carbone (beaucoup) plus élevé serait une excellente incitation aux ménages et aux industries de trouver des solutions alternatives et de s'adapter progressivement à un monde sans énergies fossiles.

Cette mesure nous permettra d'acquérir la résilience suffisante en prévision des prochains chocs pétroliers... et amènera en outre de substantielles rentrées d'argent dans les caisses de l'Etat – argument non négligeable pour un pays surendetté. Mais, plus que le remboursement de la dette, cet argent permettra de financer (au moins en partie) la transition énergétique, en fournissant des aides « sociales » aux foyers « modestes » (aides à la mise aux normes environnementales de bâtiments, primes pour le remplacement des véhicules polluants...) afin qu'ils ne subissent cette hausse du prix du carbone, ou des fonds à la recherche et au développement – c'est par le développement de nouvelles technologies comme les smart grids ou le stockage que la transition énergétique pourra avoir lieu !

Avis n°32
Ajouté par Nicolas ANONYMISé (Combeaufontaine), le 20/03/2018

Arrêter d'orienter les travaux en fonction des aides financières disponibles et rendre cohérentes ces aides. La dernière aide de l'ANAH "Agilité" par exemple va à l'encontre des objectifs nationaux puisqu'elle oriente vers des travaux uniques, que l'on sait généralement être des changements de chauffage uniquement. Un grand manque de conseil technico-économique en amont des projets des particuliers existe. Aujourd'hui seuls les espaces info énergie arrivent à avoir cette vision globale mais ils sont mis à mal et la tendance est de vouloir envoyer directement les particuliers uniquement sur du conseil d'ordre financier (type ADIL) ou spécifique aux aides de l'ANAH (type opérateurs ANAH). Outre que tout le monde n'est pas éligible à l'ANAH, un grand besoin pour les particuliers est d'avoir un conseil personnalisé autant technique que financier sur leur propre projet.

Avis n°289
Ajouté par Thomas ANONYMISé (Asnières sur Seine), le 03/05/2018

Réduire nos consommations et augmenter notre efficacité énergétique doit être notre première priorité. On ne le répétera jamais assez, l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas. En plus de réduire les inégalités sociales et d’augmenter le pouvoir d’achat, cette priorité est également source d’activité économique et d’emplois. Il est scandaleux en 2018 de voir encore autant de bureaux et locaux commerciaux allumés toute les nuits ! Développer les énergies renouvelables doit être notre deuxième priorité. Les énergies renouvelables thermiques d’une part, dont on parle peu et qui progressent encore moins malheureusement. Si l’on veut se désengager petit à petit des énergies fossiles, il est indispensable de développer des alternatives et le tout électrique n’est pas une solution. On voit déjà les problèmes de pic de consommation que cela nous pose aujourd’hui. Les énergies renouvelables électriques d’autre part. Nous les développons depuis des années. A un rythme soutenu pour certains, pas assez pour d’autres. Parfois avec des problèmes d’acceptabilité. Il faut trouver le bon équilibre d’implication des riverains pour améliorer ce point et profiter pleinement des nombreuses qualités de ces énergies : compétitives, réversibles, démantelables, non polluantes, décentralisées. Enfin, développer le stockage sous toutes ses formes compétitives et durables (STEP, chaleur, power to gas…) et encourager la R&D sur d’autres formes (air comprimé, piles à combustibles…). Le stockage, ainsi que l’effacement, sont en effet une des clés pour éviter de surdimensionner bon nombre d’infrastructures, qu’il s’agisse de production ou de transport.

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