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Le forum de discussion

Du 19 mars au 30 juin 2018, ce forum permet à chacun de donner son avis sur la PPE ou sur le débat public lui-même. Tous les avis sont rendus publics et ouverts aux commentaires. Ils seront pris en compte par la commission lors de la rédaction du compte rendu du débat.

Les derniers avis exprimés, ainsi que ceux récemment commentés apparaissent en premier dans le forum.

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Avis n°270
Ajouté par Francis ANONYMISé (Morteau), le 27/04/2018

On parle de l'écologie de l'eau pour des poissons mensonge. On élimine tout ce qui gêne l'écoulement des ruisseaux rivières et fleuves, le but caché du grand nettoyage des pollutions, on expédie tout à la mer ou à l'océan le plus vite possible. Le principe de la machine à laver et le problème est réglé, peu importe les conséquences sur les zones humides, sur les réserves d'eau de toutes sortes et sur les capacités hydroélectriques.

Avis n°268
Ajouté par jean-michel ANONYMISé (Orsay), le 26/04/2018

Bien qu'un débat sur la transition énergétique s'ouvre actuellement, il semble malheureusement que les décisions sont déjà prises par la priorité affichée par le gouvernement à la diminution la part d'une énergie, le nucléaire. Or il n'est pas contestable que celle-ci ne contribue pas au réchauffement climatique, est une des moins chères d'Europe et constitue un grand succès industriel français. Ainsi pourquoi vouloir le remplacer par une combinaison d'énergies intermittentes et de centrales au gaz qui va contribuer au réchauffement, augmenter les prix et dont la majorité des éléments sont fabriqués à l'étranger (Chine, RFA, Danemark) ? En outre, l'obligation d'achat et les tarifs garantis aboutissent à une spéculation effrénée pour capter les subventions de l'état, un surcoût important pour les utilisateurs et défigure nos paysages avec des éoliennes de 200 m de haut. Ne serait-il pas plus urgent de consacrer tous ces financements à la réduction de la consommation de ressources fossiles, telle la mobilité et l'isolation thermique des bâtiments ? Celle-ci se traduit par une réduction immédiate de la facture énergétique, des émissions de CO2 et résout la précarité énergétique dont souffrent tant de nos concitoyens. Or le but de la transition énergétique est bel est bien de diminuer la consommation d’énergies fossiles et non de remplacer une énergie décarbonée par une autre qui, d’ailleurs, l’est moins et qui présente tant d’inconvénients ! Les arguments que je développe ici ont déjà été évoqués par de nombreuses institutions telles que l'Académie des Sciences, la Cour des Comptes et l'OPECTS (Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Techniques) dans divers rapports, qui ne semblent pas avoir reçu le moindre écho de la part ni des media, ni du gouvernement. J’encourage les lecteurs à les consulter.

Avis n°257
Ajouté par Arnaud ANONYMISé (Roubaix), le 23/04/2018

La France se targue (à juste titre) d’avoir un mix décarboné à hauteur de 97 %. Un record mondial pour un pays de cette taille qui ne doit pas occulter le rôle du nucléaire. Environ ¾ de l’énergie consommée en France est produite par nos centrales. Les énergies renouvelables comptent pour 23 % du mix énergétique - l’objectif de 2030 est de 32 %. L’hydraulique occupe plus de la moitié des énergies renouvelables et son potentiel de développement est désormais limité, car la France a commencé à exploiter cette source d’énergie il y a plusieurs décennies déjà. Ainsi, pour atteindre l’objectif de 32 %, il va falloir accélérer le développement du solaire, éolien, biomasse, etc. Cela va prendre du temps et mobiliser des moyens financiers conséquents. Se passer du nucléaire à court ou à moyen terme est impossible. Quel serait l’intérêt de renoncer au nucléaire pour devenir dépendant d’énergies sales comme le charbon ? Il faut donner du temps au temps, soutenir la filière verte (financements, lois et règlementations) et ne pas écarter le nucléaire au cours des prochaines décennies.

Avis n°266
Ajouté par Christian ANONYMISé (Quinsac), le 25/04/2018

La cour des comptes vient de rédiger un rapport sur le soutien aux énergies renouvelables (117 pages) dont un résumé, perfectible certes mais instructif, a été fait fait par Mr Huet sur http://huet.blog.lemonde.fr/2018/04/19/.... Loin de moi l'idée d'être un pronucléaire, mais, devant l'urgence du changement climatique, il serait plus urgent de "décarboner" ! Et donc, de favoriser des énergies renouvelables destinées à remplacer des énergies carbonées (pétrole et gaz).

Avis n°267
Ajouté par La commission particulière du débat ANONYMISé (Paris), le 25/04/2018

Vous avez été nombreux à contribuer par des avis sur le forum autour des 4 enjeux proposés par la commission. Pour tenter d’en tirer un message synthétique et vous aider à prolonger les échanges, nous vous proposons ici une cartographie du débat dédiée au premier de ces enjeux, "Comprendre où en est la France de sa transition énergétique".

Sommes-nous en avance ? En retard ? Dans quels domaines ? Quelles analyses faire des avancées, des freins, des points de blocage ? Où en sont nos partenaires européens dans leur propre transition énergétique ? Il reste beaucoup à dire. A vos claviers !

A propos de la cartographie

Cette cartographie est construite autour des objectifs de la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) : réduction des émissions de gaz à effet de serre, augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique et diminution de celle du nucléaire mais aussi objectifs en matière de mobilité, de performance énergétique dans les logements...

Pour chaque objectif, la cartographie vous propose :

  • un rappel de l'objectif fixé par la loi ;

  • les données prises en référence dans la loi ;

  • des données plus récentes, pour voir l'évolution depuis la loi ;

  • des liens vers des documents de référence en rapport avec ces données ;

  • et des liens vers les espaces de discussion*.

* Il s'agit d'une sélection d'avis ou de questions formulés par les internautes et représentatifs de sujets liés aux objectifs de la loi, auxquels la commission vous invite à réagir pour débuter la discussion ou approfondir les échanges. Vous pouvez également  proposer des avis et poser de nouvelles questions.

Astuces pour l'utilisation de la cartographie

Vous pouvez afficher la cartographie en plein écran (bouton en haut à droite de la carte), zoomer/dézoomer sur des parties de la carte (ctrl + molette), plier/déplier ses branches (clic sur les noeuds), accéder aux contenus proposés en lien (clic sur les flèches).

 

> Voir les autres cartographies du débat

Avis n°265
Ajouté par valérie ANONYMISé (allan), le 25/04/2018

Je suis favorable à la poursuite d'exploitation des CNPE (centre nucléaire de production d'électricité) en France. Une énergie bas carbone, produite en masse. Des réels moyens de sûreté sont mis en place et suivi par l'ASN.

Avis n°227
Ajouté par Jean-Louis ANONYMISé (TORTEZAIS), le 14/04/2018

Une installation photovoltaïque de 3 kWc / 20 m2 à moins de 9000 € permet de fournir l’électricité annuelle permettant en France de parcourir environ 20000 km/an avec une voiture électrique, et ainsi de remplacer en 30 ans environ 30000 litres de carburant. Par ailleurs, la production mondiale annuelle d’électricité photovoltaïque est supérieure à celle nécessaire pour réaliser les nouvelles installations. Globalement, le bilan CO2 d’une installation photovoltaïque est donc positif. Aussi, pour réduire nos émissions de CO2, il est très important de promouvoir la voiture électrique associée à une installation photovoltaïque chez le particulier ou dans une installation déportée de grande taille.

Avis n°263
Ajouté par Thierry ANONYMISé (Croissy-sur-Seine), le 24/04/2018

Avant tout faire des économies d'énergie en isolant, baissant la température dans les locaux... Ensuite utiliser les technologies made in France. Pas d'accord pour importer du gaz, du fioul, du charbon, des éoliennes et des panneaux photovoltaïques. Notre déficit commercial est insoutenable pour les générations futures. Enfin arrêter les subventions en tout genre qui seront à rembourser par les impôts des Français ou par des taxes qui viendront gréver le pouvoir d'achat des ménages (cf évolution CSPE depuis 10 ans ainsi que la créance de 6 milliards qu'EDF a sur l'état).

Avis n°259
Ajouté par Maxence ANONYMISé (Saint-Doulchard), le 24/04/2018

Il est une idée reçue qui revient fréquemment lorsqu'on parle d'énergie : le développement du solaire et de l'éolien en France permettrait de fermer des réacteurs nucléaires sans ouvrir de centrales à charbon ou à gaz. Ce n'est pas exact.

Du fait de leur intermittence, l'énergie solaire et éolienne doivent être soutenues par d'autres sources d'énergie, dites pilotables, capables d'assurer la totalité de la production lorsqu'il n'y a pas de vent ni de soleil. L'exemple de l'Allemagne sur ce plan est éloquent : si les moyens pilotables (charbon, nucléaire et gaz essentiellement) totalisaient un peu plus de 100 GW de capacités en 2002, ils totalisent toujours un peu plus de 100 GW en 2018, la fermeture des centrales nucléaires ayant été compensée par l'ouverture de centrales à gaz. Et pourtant, les capacités solaires et éoliennes sont passées sur la même période d'un peu plus de 30 GW à environ 130 GW en 2018. Source : https://www.energy-charts.de/power_inst.htm

Sauf avancée majeure dans le secteur du stockage de l'énergie, le bouquet électrique allemand se dirige donc vers une association d'énergies renouvelables et fossiles (gaz et charbon). On peut bien entendu espérer cette avancée majeure, mais certains éléments laissent à penser que pour des raisons physiques, l'équation risque de ne jamais être aussi intéressante qu'on pourrait le souhaiter :
- stocker de l'électricité induit des pertes, plus ou moins selon la technologie, qu'il faudra compenser par une surproduction ;
- selon les technologies, le stockage peut demander de grandes quantités de matières premières, qu'il faut extraire du sol, raffiner, transformer, etc. par des procédés polluants et très consommateurs d'énergie.
Ces deux paramètres reviennent à diminuer l'efficacité énergétique : le système pris dans son ensemble a besoin de beaucoup d'énergie (et de matières et de travail humain) pour que l'on puisse finalement en utiliser relativement peu.

En outre, le gaz et le charbon émettent beaucoup de gaz à effet de serre et sont disponibles en quantités limitées (bien qu'importantes). Parier notre avenir sur des avancées incertaines des technologies de stockage en augmentant notre dépendance aux énergies fossiles dans l'intervalle est une spéculation potentiellement lourde de conséquences... En effet, si cette « révolution » des technologies de stockage n'arrive pas et que nous avons choisi la même voie que l'Allemagne, nous serons condamnés à utiliser du gaz et/ou du charbon (deux sources d'énergie polluantes, dont nous ne disposons pas, et présentes sur Terre en quantités certes importantes mais limitées) pour pallier l'intermittence du solaire et de l'éolien...

Le seul moyen dont dispose la France (ou l'Allemagne) pour réduire un jour sa puissance pilotable est de faire des économies d'énergie, composées un peu d'efficacité (les objets produisent les mêmes services tout en consommant moins) et surtout de sobriété (choix d'abandonner certains objets ou pratiques dans le but d'économiser de l'énergie). Pour donner un exemple : isoler son logement et continuer à le chauffer à 22°C, c'est de l'efficacité, choisir de le chauffer à 18°C, c'est de la sobriété (l'idéal étant de faire les deux). Autre exemple, remplacer une vieille voiture par une voiture de même taille qui consomme moins, c'est de l'efficacité, choisir d'acheter une petite voiture (quitte éventuellement à faire les longs trajets en train) c'est de la sobriété.

Les marges de progression sont considérables dans les économies d'énergie, mais elles nécessiteront des changements fondamentaux dans notre façon de concevoir le monde, de consommer et dans l'organisation de notre société. Prenons l'exemple des transports. Les réserves connues de lithium, cobalt et autres métaux nécessaires à la fabrication des batteries ne permettront jamais le remplacement du parc actuel mondial d'automobiles par des véhicules électriques (d'autant plus si on fait le choix de développer des berlines électriques plutôt que de toutes petites voitures légères). On peut également douter du bien fondé de vider toutes les gisements accessibles de métaux pour tenter d'atteindre cet objectif, ou de la capacité des sources d'énergie décarbonées (nucléaire inclus) à produire suffisamment d'électricité pour alimenter tous ces véhicules, en plus des usages électriques classiques. Ainsi, une transition énergétique durable dans le secteur des transports supposerait plutôt de chercher à diminuer les besoins de transports, à développer les transports en commun électriques puis à les favoriser par rapport aux transports individuels, plutôt qu'à simplement substituer des véhicules électriques aux véhicules classiques. Mais tout le monde comprendra aisément les difficultés que cela sous-tend : investissements à faire, changements d'habitudes et de marqueurs sociaux, etc.

Si le développement des sources d'énergie décarbonées (nucléaire, renouvelables, géothermie...) est un aspect important de la transition carbone, les économies d'énergie en sont un autre, malheureusement elles semblent encore bien loin du débat... qui préfère opposer renouvelables et nucléaire, deux sources d'énergie bas-carbone, tout en tentant de substituer les unes à l'autre à grands renforts de milliards. Ce faisant, nous passons complètement à côté de ce qui devrait être au coeur de la transition énergétique : réduire nos émissions de gaz à effet de serre et diminuer notre dépendance à des énergies fossiles importées, de plus en plus sollicitées mondialement et disponibles en quantités finies... Pendant ce temps, les réserves d'énergies fossiles se vident progressivement et le climat change.

Avis n°258
Ajouté par Gerard ANONYMISé (strasbourg), le 24/04/2018

Pour réaliser des économies d'énergie, voici un exemple : réduire la durée d'éclairage nocturne des grandes villes comme Strasbourg. En effet, le soir, ça éclaire quand il ne fait pas encore nuit et le matin ça éclaire quand il fait déjà jour. Par suite ça éclaire 30 à 40 mn de trop. Sur une année, cela représente des heures de consommation d'électricité pour rien.

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