1er octobre: réunion thématique sur la prévention et le recyclage, salle Mas (Paris XIII) et en direct sur Internet!

Publié par CPDP - CPDP le 25 septembre 2009

Une première réunion thématique de portée générale est organisée le 1er octobre. Elle posera la question suivante:

 

« La prévention et le recyclage sont-ils suffisamment développés ? »

 

Elle traitera prioritairement des effets des actions de réduction du volume des déchets et d’amélioration quantitative et qualitative du tri sur le gisement de déchets du Syctom. Le programme de la réunion est détaillé en fin d’article.


Vous êtes invités dès aujourd’hui à poser les questions que vous souhaiteriez voir aborder au cours de cette réunion. Pour cela, il suffit de laisser un commentaire à cet article. Un temps vous est consacré au début de la réunion: la CPDP relaiera vos questions et commentaires.

 
Lieu de la réunion: Salle Mas (Paris XIII), 10/18, rue des Terres au Curé – 75013 Paris
Métro Olympiades (ligne 14) ou Porte d’Ivry (ligne 7, tramway T3)
Horaires: 20h00-23h00
 
Cette réunion sera diffusée en direct sur Internet, à partir de notre page d’accueil.
 
Plan d’accès

Agrandir le plan
 
Programme détaillé
 
CPDP, Présentation du débat public (20 mn)
 
Définitions des différentes composantes de la prévention des déchets: Francis CHALOT – consultant en prévention des déchets (10 mn)
 
Les questions posées par les internautes
Réactions du public (10 mn)
 
1ère table ronde - Quelles actions des industriels, des distributeurs, des consommateurs pour faire progresser la prévention, le réemploi et le tri des déchets ?
 
Quelle doit-être l’implication des différents acteurs tout au long de la chaine, de l’industriel au responsable de la filière de recyclage, sans oublier le consommateur ? Comment réduire la production des déchets ménagers à l’échelle des grandes métropoles ? Comment favoriser le réemploi des objets ? Comment améliorer les performances de la collecte sélective ? Quels résultats peuvent-être attendus ? Quels sont les freins à lever ? Quel est le coût des actions à entreprendre ? Quel pourrait être leur impact en termes d’emplois ?
 
La grande distribution: Delphine STROH – Carrefour (7 mn)
Les consommateurs: Delphine TOMBAL – FNE (7mn)
Les éco-organismes: Jean DEVISME – Eco-emballage, délégation régionale (7 mn)
 
Echanges avec la salle (30 mn)
 
2ème table ronde - Comment les collectivités vont-elles contribuer à la réduction des déchets à la source et l’amélioration des performances du recyclage dans les années à venir ? Quelles conséquences pour le traitement des déchets de l’agglomération parisienne ?
 
Comment réduire la production des déchets ménagers à l’échelle des grandes métropoles ? Quelles sont les voies de progrès et les actions envisagées par les collectivités pour favoriser la réduction à la source des déchets et l’amélioration de la qualité de la collecte sélective ? Quelle mesure des résultats et quel partage d’expérience ? Quels gains potentiels de développement à l’horizon 2020 et au-delà ?
 
L’exemple de Vienne (Autriche): Mathieu HESTIN – BIO Intelligence service (7 mn)
Hervé PERNIN – Ademe, Délégation régionale (7 mn)
Didier DELY – Ville de Paris (7 mn)
 
Quelles conséquences pour le traitement des déchets de l’agglomération parisienne ?
Syctom (10 mn)
 
Echanges avec la salle (60 mn)

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9 réponses à “1er octobre: réunion thématique sur la prévention et le recyclage, salle Mas (Paris XIII) et en direct sur Internet!”

  1. Patrice Patrice dit :

    Bonjour,

    En tant que citoyen, une telle démarche participative me paraît incontournable et positive pour permettre de faire émerger collectivement les vrais enjeux.
    Ma question : quid des déchets non ménagers (chantiers, industries polluantes,…) ?

  2. benoit benoit dit :

    N’y a t-il pas des intérets economiques contradictoires entre la prévention et le recyclage des déchets et la filière incinération qui s’oppose à ces principes pourtant écologiques car nécessitant un volume minimal de déchets pour fonctionner et être rentable (seuil minimal de tonnage de dechets pour avoir un point d’équilibre économique)
    la filière incinération ne peut pas fonctionner suivant un schèma fort de décroissance de production de dechets

  3. ARTAUD ARTAUD dit :

    Bonjour,
    Je suis un peu surpris de constater dans le document synthèse du dossier du MOA, à la page 3 dans la schéma présentant le fonctionnement d ela future installation qu’il y aura 110.000 tonnes /an soit presque le tiers de ce qui est incinéré qui proviendra des centres de Romainville/Bobigny et Blanc-Mesnil/Aulnay-sous-Bois.
    Il semble raisonnable de s’interroger à la pertinence de ce choix pour deux raisons au moins :
    1) au vu des coûts de transports et de la pollution que peut engendrer le transport de cette quantité de déchets
    2) au point de vue santé publique : On connaît les risques sanitaires liés à l’incinération (dioxyne, SO2….) qui sont source de cancers du poumon notamment, surtout pour les personnes qui sont sous le vent dominant des usines d’incinération : cas de toute la population de l’est parisien, et par exemple le quartier du XIIème où je réside.
    Ne serait-il pas judicieux d’incinérer ces déchets sur les sites de production situés plus à l’est de Paris ?
    Serait-il possible en conséquence de réviser votre copie ?

  4. P. Bardou P. Bardou dit :

    Bonsoir,

    Concernant le recyclage, il me semble inconsidéré de prévoir une nette amélioration du ratio actuel.
    Tout d’abord dans un milieu urbain aussi dense que celui de Paris et la première couronne, où l’habitat vertical est important, il va être trés difficile d’accroître les locaux pour permettre de récupérer plus de matières recyclable.
    Par ailleurs pour pouvoir être recyclé, un produit ne doit pas être souillé, ou trés peu, ce qui engendre beaucoupe de refus de tri. Allons nous être capable de modifier le comportement des habitants concernés ?
    Enfin, pour minimiser les répercussions environnementales des évacuations via la route et améliorer sensiblement le taux de recyclage, serait-il pas possible d’utiliser des réseaux pneumatiques partant des immeubles, via un système équivalent à celui des vides-ordures, pour transporter les produits à recycler jusqu’au centre ?

  5. Gilbert.B Gilbert.B dit :

    Bonsoir,

    Pourquoi sur le plan de masse en page 1 du journal du débat public une tache rouge se détache du bassin versant du centre de traitement d’Ivry?

  6. Quelle est la proportion des papiers et cartons collectés par le Syctom qui sont incinérés (papiers/cartons non-triés et rejet de tri confondus)? Si tout ces papiers/cartons seront recyclés, quel sera l’impact sur le rendement énergique du futur incinérateur?

  7. Patrice Patrice dit :

    Les 130 usines d’incinération françaises (le plus grand parc européen) rejettent annuellement environ 5 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent de 2,3 millions de voitures.

    L’énergie issue des incinérateurs, que les industriels présentent comme une « énergie verte » est en réalité en partie d’origine fossile, provenant notamment des plastiques produits à partir de pétrole. Considérer l’incinération comme une source d’énergie renouvelable est contraire aux réalités scientifiques. Ainsi, quelle que soit l’utilisation de cette énergie (électricité et/ou chaleur), les émissions dues à l’incinération contribuent à l’effet de serre, en plus des pollutions chimiques qu’elles génèrent.

    La loi de finances 2009 a introduit une taxe générale sur les activités polluantes (Tgap) pour les déchets entrant dans un incinérateur, reconnaissant l’impact négatif sur l’environnement de ce mode de traitement. Par contre, cette taxe ne prend pas en compte l’impact de l’incinération sur le changement climatique.

    Or les déchets brûlés sont des émetteurs net de gaz à effet de serre (GES) comme le fuel, le gaz ou le charbon,

    Malgré les aides allouées à l’incinération, ce secteur n’a pas contribué jusqu’à aujourd’hui à une gestion alternative des déchets fondée sur la prévention, le recyclage, la méthanisation et le compostage, meilleures options pour réduire les gaz à effet de serre issus des déchets.

    On ne peut pas tout résoudre en stigmatisant les habitants les plus modestes dont l’habitat inadapté ne permet pas d’accompagner les changements de comportement (absence de locaux poubelle dans les immeubles anciens).
    A l’heure de la taxe carbone, seriez-vous prêt à ce qu’une Contribution Climat Energie (CCE) soit imposée aux usines d’incinération de déchets, par exemple pour permettre d’ici 2023 la rénovation du parc immobilier obsolète, dans le cadre de la loi Grenelle ?

  8. CPDP CPDP dit :

    Bonjour,

    Nous vous remercions pour vos commentaires. Au cours de la réunion, la Commission a relayé auprès des intervenants les questions en rapport avec le thème de la réunion thématique, et une synthèse a été postée sur le blog http://www.debatpublic-traitement-dechets-ivry.org/blog/?p=239. Nous allons également transférer vos questions sur notre système de questions-réponses (SQR) afin de fournir des réponses précises.

    Les enseignements de cette réunion, les extraits vidéos et les présentations sont désormais publiés sur notre site http://www.debatpublic-traitement-dechets-ivry.org/informer/reunion_0110.html

  9. CPDP CPDP dit :

    Le maître d’ouvrage a répondu au sein de notre système questions-réponses à la question de benoit sur les intérêts économiques potentiellement contradictoires entre prévention, recyclage et incinération (Q #202), ainsi qu’à celle de Patrice sur la taxation de l’incinération (Q #198).