Avis n° 166
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Leçons
Ajouté par Pierre LAMOULEN, COLLECTIF DEFENSE DE LA MER
(LA BAULE), le 20/07/2013 [Origine : Site Internet]
Il est triste d'entendre la CPDP dire faussement qu'il y a un consensus sur le principe des énergies renouvelables de type éolien.
Il est triste d'entendre tous ces institutionnels et tous ces industriels voir dans ce mode énergétique une panacée industrielle.
Il est triste d'entendre ces pseudos défenseurs de l'environnement prêts à sacrifier nos plus beaux paysages et une des plus belles baies du monde.
Il est triste d'entendre le préfet de région avouer qu'il n'y a eu aucune vraie concertation sur le choix de la zone propice et que ce sont quelques dizaines de patrons-pêcheurs qui en ont imposé le choix au gouvernement, au détriment de quelques centaines de milliers d'usagers du littoral.
Il est triste d'entendre ces politiques s'imaginer que les touristes viendront faire du pédalo autour des éoliennes.
Tous ont déjà oublié l'histoire récente du photovoltaïque, énergie tout aussi intermittente et chère que l'éolien, que le gouvernement ne soutient plus car économiquement non viable.
Comme pour le photovoltaïque, dans quelques années, l'opinion et le gouvernement se rendront compte que l'éolien, particulièrement offshore, n'est pas rentable et les prix de rachat diminueront. Espérons que, avant qu'il ne soit trop tard, le maître d'oeuvre se rappelle le photovoltaïque et prenne conscience des risques financiers.
Avis n° 160
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Avis des pêcheurs sur les fondations des éoliennes
Ajouté par José JOUNEAU, COREPEM - COMITÉ RÉGIONAL DES PÊCHES MARITIMES ET DES ELEVAGES MARINS
(LES SABLES D'OLONNE), le 18/07/2013 [Origine : Site Internet]
Bonjour,
Le COREPEM souhaitait réagir et réaffirmer sa position sur le type de fondations prévues pour les éoliennes.
Lors de la réunion de clôture du 16/07/2013 à Saint Nazaire, le maitre d'ouvrage a présenté des études en cours sur différents types de fondations possibles.
Nous sommes tout d'abord gênés par le fait que cette annonce se produise lors de la dernière réunion du débat public.
En effet, comme cela est expliqué dans notre cahier d'acteur (COREPEM, n° 10) :
1. le projet a été présenté de longue date comme utilisant des fondations monopieux et 2. nous sommes très fermes sur la nécessité de réduction des impacts sur l'environnement et sur la pêche par, notamment, une logique de moindre emprise spatiale.
Nous comprenons la nécessité pour le maître d'ouvrage d'explorer les différentes technologies mobilisables mais nous exprimons clairement un rejet sur le développement potentiel de fondations de type ''jackets'' ou ''gravitaires'' sur le site.
Le développement fondations gravitaires correspondrait de plus à une ''double peine'' pour les pêcheurs, augmentant la surface des fondations sur le banc de Guérande et encourageant le développement de l'extraction de granulats en pays de Loire pour fournir les matériaux de construction des socles bétonnés. Tout cela allant dans le sens d'une réduction des capacités de travail des pêcheurs.
Nous espérons donc que ces choix seront discutés dans le cadre de la concertation et du groupe de travail Pêche.
Cordialement
Avis n° 156
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Pensez aux pêcheurs
Ajouté par Monique GARNIER, PEN KIRIAK
(PIRIAC/MER), le 12/07/2013 [Origine : Site Internet]
Depuis des mois ''Défense de la mer'' ne pense qu'à la vue des éoliennes et a pour cela essayé d'effrayer les gens en présentant un photomontage complètement irréaliste et en prétendant que le banc de Guérande abritait une ''forêt'' de laminaires ; maintenant que les photomontages du maître d'ouvrage ont été certifiés par l'expert du CNRS et qu'il s'avère que la plus grande partie du banc de Guérande a une profondeur trop importante pour que la lumière soit suffisante à la vie des laminaires, cette association demande toujours que les éoliennes soient installées plus au large en oubliant des acteurs économiques importants : les PECHEURS : la zone au large du banc de Guérande est leur zone de chalutage (cf le cahier d'acteurs du COREPEM ) ; s'ils ont accepté la zone du banc de Guérande, c'est parce qu'ils pourront continuer à exercer les arts dormants (casiers, palangres ...) mais les priver d'une zone de chalutage serait dramatique pour eux alors que les résidents de la côte s'habitueront à voir des éoliennes au loin : cela n'aura pas d'impact sur leur niveau de vie. Entre les deux Pen KIRIAK choisit les pêcheurs.
Avis n° 79
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A propos d'un pêcheur scandalisé à St Brévin
Ajouté par Alain DORE
(PORNICHET), le 17/05/2013 [Origine : Site Internet]
Le verbatim de la réunion de St Brévin donne les termes exacts du pêcheur scandalisé qu'on puisse mettre en balance la réduction d'une zone de chalutage et la vue des éoliennes sur l'horizon. Comme si les pêcheurs trainants étaient au dessus des autres. Mais le banc de Guérande, c'est aussi une zone de pêche pour les caseyeurs et les palangriers, définie par la localisation des fonds rocheux. Par contre, l'espace de chalutage n'est pas limité au point qu'on ne puisse pas s'adapter. L'aspect visuel que j'ai souligné n'est pas négligeable pour le tourisme, base économique du territoire. mais la question de la biodiversité du Banc de Guérande est encore plus fondamentale, tant pour les pêcheurs professionnels que plaisanciers. On en reparle à la prochaine réunion...
Avis n° 140
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Pour et contre
Ajouté par Marine LEHUÉDÉ
(LE CROISIC), le 04/07/2013 [Origine : Débat mobile]
Je suis pour car il est important qu'il y ait beaucoup d'énergie pour les habitants.
Je suis contre car c'est inquiétant pour les poissons et la pêche.
Avis n° 133
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Avis des pêcheurs
Ajouté par Monique GARNIER, PRÉSIDENTE DE PEN KIRIAK
(PIRIAC/MER), le 02/07/2013 [Origine : Site Internet]
Lors de la réunion de La Turballe, j'ai remarqué que personne n'avait demandé aux pêcheurs professionnels leur avis sur un éventuel report de la zone d'implantation des éoliennes au large du banc de Guérande comme le demande le collectif ''Défense de la mer''. Pour Pen Kiriak cet avis des professionnels est primordial.
Avis n° 126
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Le risque zéro n'existe pas
Ajouté par Alain DORE
(PORNICHET), le 12/06/2013 [Origine : Site Internet]
Dimanche dernier, les sémaphores avaient portes ouvertes : en visitant celui de Chemoulin, nous avons pu constater l'activité autour d'un navire mouillé en bordure du chenal de St Nazaire pour cause d'avarie ! Et mardi soir à la réunion de La Turballe j'ai entendu affirmer qu'il n'y avait plus de risque de navigation ...
Avis n° 100
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Pour le projet pour plusieurs raisons
Ajouté par Hélène CROUY
(PAIMBOEUF), le 05/06/2013 [Origine : Débat mobile]
Avis positif pour plusieurs raisons :
1. Les EMR doivent se développer en France et assurer une alternative énergétique.
2. Les EMR développent des emplois (mise en place, maintenance, exploitation, etc.)
3. Les EMR peuvent servir de tourisme industriel (musée à terre avec explication de l'industrialisation, du fonctionnement, etc.)
4. L'impact visuel est limité voire non présent contrairement aux éoliennes terrestres.
5. On n'utilise pas le domaine terrestre qui est indispensable à l'être humain (agriculture, habitation, etc.)
6. Les éoliennes permettent de créer un écosystème pour les poissons, algues, etc. Les pêcheurs n'ont pas accès à ces zones. Ce qui permet à l'environnement de s'approprier ces architectures. Des projets similaires en Norvège ont montré leur efficacité.
Avis n° 82
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Des dangers écologiques possibles
Ajouté par Charles CUPERTINO-DETINEUX
(LA TURBALLE), le 22/05/2013 [Origine : Débat mobile]
Projet intéressant. Il y a quand même des dangers écologiques (risque de déportation des bateaux en stand-by au large de Saint-Nazaire) en cas de grand vents.
Avis n° 75
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Inesthétique, gênant et bruyant
Ajouté par Pierre-Emile LABOUR
(NANTES), le 13/05/2013 [Origine : Carte T]
- Trop proche des côtes, inesthétique.
- Gênant pour la pêche avec les interdictions inhérentes.
- Bruyant au dessous.
Avis n° 39
Un bon projet mais ...
Ajouté par Luc MOYON
(SAINT-NAZAIRE), le 12/04/2013 [Origine : Carte T]
Le projet est bon mais les travaux comme vous les présentez vont occasionner une forte gène pour les utilisateurs du front de de mer : plaisanciers, pêcheurs, etc.
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Avis n° 12
Choix du site
Ajouté par Bernard GRENET, FFPM (FÉDÉRATION FRANÇAISE DES PÊCHEURS EN MER) COMITÉ DÉPARTEMENTAL 44
(ST NAZAIRE), le 02/04/2013 [Origine : Site Internet]
Nous avons participé au premier débat public le jeudi 28 mars à St Nazaire.
Tout d'abord nous souhaitons préciser que si nous remettons en cause le site d'implantation c'est uniquement pour la protection d'un site ''remarquable'', point sur lequel aujourd'hui toutes les parties sont d'accord (l'Etat, l'opérateur, les associations, etc...), mais pour autant nous ne remettons pas en cause le bien fondé et l'utilité d'un parc éolien offshore.
Par contre, il n'est pas acceptable d'entendre des élus dire que si nous refusons ce projet c'est ignorer l'intérêt de celui-ci pour le développement économique, l'emploi et la formation pour notre région. Non, Mesdames et Messieurs les élus et représentants de l'Etat, vous faites erreur, si nous demandons la préservation des sites remarquables c'est aussi pour défendre l'intérêt économique de la presqu'île. En effet, le Banc de Guérande est un secteur majeur pour les activités de loisir, pêche et plongée.
Ignorez-vous le poids économique français et local de la pêche et de la navigation de plaisance ? Rassurez-vous, nous sommes aussi des citoyens responsables qui ne pensons pas qu'à nos petits loisirs et nous voulons autant que vous le développement économique, industriel et donc de l'emploi.
Le Banc de Guérande est un secteur majeur pour les activités halieutiques de pêche et de plongée, et nous ne pouvons croire que seuls les pêcheurs professionnels (pas tous) sont connaisseurs du milieux marin et des implications inhérentes au choix de ce site.
Les données scientifiques sur la qualité exceptionnelle du Banc de Guérande qui figurent dans le dossier et l'intervention d'une chercheuse en biologie marine qui connaît bien le milieu, nous confortent dans nos arguments et mettent en évidence que la science et le savoir peuvent être complémentaires de la logique et de la sagesse.
Malheureusement l'intervention de cette chercheuse fut trop brève alors que les données qu'elle exposait sont d'un intérêt majeur pour la compréhension des risques sur l'environnement du Banc. Ici, nous rejoignons l'analyse de la scientifique et considérons que le site devrait être déplacé dans une zone moins fragile en utilisant des moyens d'ancrage plus écologiques, plus économiques et plus aptes au démantèlement dans 20 ans. En demandant ce déplacement sur une zone de fonds sablo-vaseux, nous considérons que nous sommes ici précurseurs d'une solution, laquelle aurait dû être prise en compte indépendamment d'intérêts divers.
Les inconnues techniques à l'utilisation de fondations mono-pieux sur des roches calcaires friables, nécessiteront encore la réalisation en 2013 et 2014 de carottages pour des résultats aléatoires, dispendieux ; processus bloquant toute autre forme de choix d'ancrage.
En effet, si afin d'assurer la stabilité des éoliennes, ces études conduisent à des modifications techniques importantes, par exemple des forages de 30 à 40 mètres au lieu de 15 à 25 mètres, les conséquences seront majeures sur le Banc et sur l'environnement direct, ce que ni les autorités, ni le constructeur, ni l'opérateur ne peuvent ignorer, et cela conduirait à un abandon pur et simple du projet.
En conclusion, nous demandons une prise en compte plus approfondie des risques que le projet actuel impacterait sur la vie des fonds marins sans oublier les risques de turbidité sur les peuplements benthiques et l'eutrophisation qui en résulterait.
En tout état de cause un choix plus approprié sur un site moins fragile par exemple à l'ouest ou nord ouest du Banc, avec des fondations « jacket » aurait moins d'impacts négatifs sur le fond marin et éviterait le risque de perdre plusieurs années sur le développement industriel de notre région tant espéré et attendu par tous.
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Avis n° 10
Zone propice
Ajouté par Christian COLLAS, ASSOCIATION ''LES TRIES T'ON ?''
(JANS), le 30/03/2013 [Origine : Site Internet]
Une zone biscornue définie par ceux (?) qui ont été autorisés à donner leur avis, entourée de zones de pêches et des bateaux qui en vivent, de plaisanciers, de pétroliers, de méthaniers, de porte-conteneurs, de voiliers, de paquebots de croisières, de planches à voiles et de tous les sports nautiques, mais j'allais oublier les sabliers et ceux qui vont larguer les vases de ports en mer... et il faudrait croire qu'il n'y aura pas de gens perdus dans cette forêt d'éoliennes, qui seraient en péril et mettraient en danger cette baie du Pouliguen, la plus belle plage d'Europe et la côte sauvage du Croisic... Sans oublier les 80 machines et leurs lubrifiants, sachant que nos petites éoliennes terrestres contiennent en nacelle 850 litres de ce produit polluant (850 x 80 = 68 000 litres de polluants)... Avec au large des bâtiments à l'ancre en attente d'autorisation à pénétrer dans le Port de St-Nazaire et la zone portuaire de Donges, une zone-parking non classée Seveso malgré les risques...
J'ai encore des frisons en repensant au Roman ''Complète réparation'' de Gabriel Bertrand aux éditions L'Harmattan. Oui, ce n'est qu'un roman, tout comme les visions de Jules Verne, un autre visionnaire de la région qui a écrit ''De la Terre à la Lune'' un voyage inconcevable à son époque... Ce roman = imaginons un attentat où toute la circulation serait bloquée afin d'interdire les secours et les évacuations, et il faudrait que quelques minutes pour cela. Une petite équipe monte à bord des méthaniers en attente et ancrés au large non loin du parc éolien, après avoir évacué les marins et déposé leurs bombes, il ne leur reste qu'à s' éloigner pour déclencher le feu destructeur... libérer sous les vents du sud-ouest le gaz liquide transforme la Baie en glace et le froid ardent va se répandre jusqu'au marais salants... et glaçant sur place des milliers d'habitants et d'estivants... Ce n'est qu'un roman qui m'a donné des frayeurs et c'est aussi improbable qu'un naufrage de pétrolier sur nos côtes comme on nous l'avait promis lors de la première marée noire...
Pourquoi vouloir implanter ce parc éolien en une zone trop vivante et trop près de nos fragiles côtes qui se remettent avec peine de la dernière marée noire... ????
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