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Le forum de discussion

Du 19 mars au 30 juin 2018, ce forum permet à chacun de donner son avis sur la PPE ou sur le débat public lui-même. Tous les avis sont rendus publics et ouverts aux commentaires. Ils seront pris en compte par la commission lors de la rédaction du compte rendu du débat.

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Avis n°394
Ajouté par bruno ANONYMISé (ORAIN 21), le 09/06/2018

Dans le cas d'Orain, il n'y a pas eu de concertation avec la population. Cette dernière a été mise devant le fait accompli. Si une réunion d'information a été faite en mairie, c'était pour aviser les habitants qu'il y aurait des éoliennes, c'était déjà trop tard. Les études de faisabilité avaient été approuvées par le conseil municipal. Il faudrait que cela ne se reproduise plus et qu'il y ait une véritable concertation publique pour savoir si les habitants sont d'accord ou non sur l'implantation d'éoliennes. Un projet aussi important doit nécessiter l'avis de la population et non celui d'un conseil municipal uniquement. On n'est pas dans la réfection d'une simple route. La démocratie doit exister.

Avis n°393
Ajouté par bruno ANONYMISé (ORAIN 21), le 09/06/2018

Trois parcs éoliens sont prévus autour de notre village d'Orain (21). 25 éoliennes sur à peine 5 km de rayon. Notre village en plein milieu. 15 éoliennes au Nord-Nord Est d'une hauteur de 180 m. 10 éoliennes au Nord-Nord Ouest d'une hauteur de 207 m. Malgré une vive opposition dans notre village et même du secteur concerné, elle n'a pas eu de conséquences sur les décisions des commissaires enquêteurs ni sur celles du Préfet. Les parcs ont été malgré tout accordés. Où se trouve la démocratie dans tout ça ? Le sort de notre petit village importe peu ? Pourtant Orain a une centrale photovoltaïque de 30 000 panneaux sur 20 hectares. C'est déjà pas mal. Est-ce que l'opinion des habitants va vraiment être pris en compte dans les autres enquêtes publiques ? Car sinon, c'est de la pure dictature.

Avis n°214
Ajouté par Françoise ANONYMISé (IGNY), le 12/04/2018

Beaucoup de concitoyens n'ayant pas toujours en tête l'ordre de grandeur de la production des différentes filières électriques, il est apparu utile de calculer combien d'éoliennes et de STEP seraient nécessaires pour remplacer les deux réacteurs 900 MW de la centrale de Fessenheim.

Le calcul a été fait heure par heure sur les données de production de la centrale fournies par le RTE pour l'année 2015.

Pour produire la même quantité d'énergie (soit un total de 1,9 TWh), il faudrait construire 6,4 GW d'éolien soit 3200 éoliennes de 2MW (les plus courantes en France) ou 1600 éoliennes de 4MW.

Mais pour reproduire à l'identique la courbe de production de Fessenheim, il est aussi nécessaire de compenser l'intermittence de ces éoliennes par du stockage et construire 3560 stations de transfert du type Lac Blanc/Lac Noir dans les Vosges (dénivelé de 100 m et capacité du plus petit bassin de 2 Millions de m3).

Le calcul a également été réalisé pour un remplacement par des panneaux photovoltaïques : il en faudrait 102 km2 (12 GWc), complétés par 6225 stations de transfert du type indiqué.

Avis n°392
Ajouté par Bernard ANONYMISé (Saint-Saturnin lès Apt), le 09/06/2018

A l'ére des systèmes d'information géographique (SIG), des téléphones portables et des véhicules électriques, il serait très simple et efficace que, pour la mobilité pendulaire, les gens renseignent sur un SIG de leur AOTU (autorité organisatrice de transports urbains : STIF, SYTRAL, RMT, etc.) leur besoin. Exemple : arriver à Opera tous les jours sauf samedi dimanche avant 9h15 depuis le 7 cour Liberté à Romainville, et en partir vers 17h15. Le système SIG regrouperait les demandes proches et affecterait un VE adéquat pour collecter un petit groupe devant ou près de chez eux, à la minute près pour les amener à la station de transport public à l'heure adéquate pour rejoindre leur destination finale. Le VE pourrait faire plusieurs boucles matin et fin d'après midi, serait conduit soit par un employé à temps partiel, soit par un des abonnés avec convention, soit un pro avec convention. Il s'agirait d'une extension de l'abonnement aux transports publics. L'association Calypso (Navigo, etc.) devrait s'attacher à développer cela. La régularité de la distance parcourue par jour impose le VE comme la solution la moins chère. Le système pourrait optimiser l'affectation des VE à la demande (entre 4 places et minibus).

Avis n°306
Ajouté par FEDEREC ANONYMISé (PARIS), le 10/05/2018

La production de chaleur issue de bois-déchet, de Combustibles Solides de Récupération (CSR), et d'autres combustibles issus de déchets, a toute sa place dans le mix énergétique national. Cette énergie devrait être prise en compte spécifiquement dans le chapitre "production de chaleur renouvelable" dans le projet de PPE comme c'est le cas dans le chapitre "production d'électricité renouvelable".

Le CSR est une source d'énergie partiellement renouvelable (entre 30 et 100%) qui contribuera à l'atteinte de l'objectif repris dans la Programmation Pluriannuelle de l'Energie de porter la part des énergies renouvelables à 23% de la consommation finale brute en 2020, ainsi qu'à celui de multiplier par 5 les quantités de chaleur et de froid renouvelables et de récupération.

Le développement de la filière est aujourd'hui une priorité pour encourager les acteurs industriels à fort besoin de chaleur et consommateurs d'énergies fossiles (charbon, fioul, gaz), à se tourner vers cette énergie de récupération locale, stockable et utilisable en fonction de la demande.

En complément de la fourniture de chaleur, estimée à 835 000 Tep/an, la mise en place d'installations de cogénération permettrait d'atteindre une puissance électrique de l'ordre de 150 MWe (rendement énergétique minimal de 70% pour les installations de consommation de CSR – ICPE 2971).

La filière de recyclage du bois présente également d'importantes opportunités en termes de valorisation énergétique. Le Comité Stratégique de la Filière Bois (CSF Bois) a identifié 3 gisements de déchets bois qui présentent plus particulièrement des marges de progrès :
• les déchets d'éléments d'ameublement (DEA) et déchets des ménages et de collectivités (DMC) ;
• les déchets du bâtiment (DBAT) ;
• les déchets des entreprises de seconde transformation du bois (DE2T).

Avis n°14
Ajouté par Jean-Paul ANONYMISé (Varennes sur Allier), le 19/03/2018

Financer la construction d'unités de méthanisation territoriales pour produire localement l'énergie, gérer les déchets, optimiser les ouvrages publiques de transport et de distribution d'énergie existants, produire du BioGNV (GNV : gaz naturel pour véhicules) en remplacement du tout pétrole et sans contrainte de distance de la mobilité électrique.

Avis n°22
Ajouté par claude ANONYMISé (quimper), le 20/03/2018

Je ne sais pas si c'est à l'étude, mais je pense que produire de l'hydrogène par électrolyse serait la meilleure solution. Nous avons un domaine maritime extrêmement vaste en France, alors pourquoi ne pas faire de l'électrolyse avec de l'électricité éolienne dans des zones que nous avons et extrêmement bien balayées en vent. Il faut faire de la recherche sur des éoliennes style turbine à gaz. Le moins que l'on puisse dire c'est que le vent est gratuit.

Avis n°379
Ajouté par Serge ANONYMISé (LYON), le 06/06/2018

Les moyens de production ENR éoliens et solaires sont mis en avant dans la PPE. Mais quel est l'impact "prix" sur les consommateurs et contribuables ? Qui paie la note au final vu le montant des subventions qui vient grossir à vue d'oeil la dette CSPE déjà importante ? Je propose de réduire les subventions de manière drastique pour ne pas alourdir le prix final de l'électricité.

Avis n°391
Ajouté par Philippe ANONYMISé (Paris ), le 09/06/2018

L’une des priorités fixées par le gouvernement est de réduire la production de CO2 pour lutter contre le réchauffement climatique. C’est une excellente décision.  En effet, de gros progrès sont à réaliser pour ce qui concerne la limitation de l’utilisation des combustibles fossiles dans le domaine des transports, du chauffage des logements et de l’industrie. 

En revanche, dans le domaine de la production électrique, la France est exemplaire et ceci grâce à la disponibilité et au bon fonctionnement de ses centrales nucléaires. Malgré les affirmations de l’ADEME, la politique énergétique de la France se doit donc d’être ferme dans ce domaine pour éviter des conséquences désastreuses. On le vérifie aisément en examinant la situation chez nos deux grands voisins, l’Allemagne et le Royaume Uni.

- En Allemagne la dépendance très forte aux énergies renouvelables conduit aux difficultés associées à leur intermittence ce qui nécessite la mise en œuvre de centrales électriques à charbon, fortes émettrices de CO2 [1].

- Au Royaume Uni alors que la mise à l’arrêt progressive de nombreuses centrales nucléaires vieillissantes est programmée, c’est le choix de construire de nouvelles centrales nucléaires qui a été retenu. Ce choix est accepté par le public et non critiqué par les media. Il est accompagné par la création de structures de formation couvrant toutes les compétences nécessaires [2]. 

Baisser la part du nucléaire dans le mix énergétique en France aurait pour conséquences :

- L’augmentation des gaz à effet de serre, 

- L’augmentation du coût de l’électricité, 

- L’abandon partiel d’une filière d’excellence après l’expérience de 40 ans d’exploitation,

- La perte d’emplois dans de nombreux domaines dont le domaine des technologies avancées

- Une nouvelle contribution à la désindustrialisation de notre territoire,  

- La démotivation de l’élite de la nation pour s’investir dans le domaine de l’industrie nucléaire, 

- Une perte de notre indépendance énergétique,

- Une mauvaise image pour nos exportations dans ce domaine,

- L’augmentation de la défiance du public vis-à-vis d’une industrie qui perd de sa crédibilité en ne défendant pas son avenir.

Les énergies renouvelables envisagées pour remplacer le nucléaire sont l’éolien et le photovoltaïque avec pour conséquences :

- Le remplacement d’une source d’énergie à taux de charge élevé (70-80%) par des sources d’énergie à taux de charges faibles (10-20%) associés à leur intermittence.

- La nécessité de pallier leur intermittence par des centrales électriques utilisant du combustible fossile contribuant à l’augmentation du CO2 : dispositions contraires à l’objectif poursuivi (cf. Allemagne).  

- Des installations ayant un fort impact sur l’environnement (dénaturation des paysages) notamment par leurs dimensions et nombres (éoliennes) et l’ampleur des surfaces à mobiliser (de l’ordre d’un département pour les panneaux solaires).

- La création d’emplois à faible niveau de qualification (maintenance).   

Enfin concernant notamment le risque d’accident, la gestion des déchets et la disponibilité du combustible, on peut noter que :

- La robustesse des installations, la culture de sûreté des exploitants et le contrôle par une autorité de sûreté indépendante et compétente garantissent un très haut niveau de sûreté des 58 réacteurs du parc nucléaire (aucun accident majeur n’est à déplorer en France après 40 ans d’exploitation).

- Pour la gestion des déchets radioactifs des solutions existent et sont déjà mises en œuvre (Centre de stockage de l’Aube pour les faibles et moyennes activités à vie courte) ou sur le point d’être mises en œuvre (CIGEO pour les hautes et moyennes activités à vie longue).

- L’énergie nucléaire peut être considérée comme une énergie durable si le recyclage du plutonium est mis en œuvre et grâce aux quantités phénoménales d’uranium dans la croûte terrestre (exemple : 4,5 milliards de tonnes des océans dont l’extraction est envisageable).   

Ces éléments décisifs montrent clairement que la diminution de la part du nucléaire dans le mix énergétique sera préjudiciable aux intérêts de la France dans la lutte contre le réchauffement climatique, le développement du commerce extérieur et la préservation de sa compétitivité économique.

[1] - Bilan d’étape de la transition énergétique allemande. RGN Janvier-Février 2017 (p. 56) 

[2] - www.institutmontaigne.org/ressources/pdfs/publications/rapport_nucleaire_heure_des_choix.pdf

Avis n°373
Ajouté par Mélanie ANONYMISé (Rueil-Malmaison), le 05/06/2018

Les pro et anti-nucléaires se chamaillent et continueront pendant un siècle ou plus. C’est dans leur ADN. En essayant d’éviter le combat de coqs, on comprend vite qu’une clé essentielle du développement des énergies renouvelables est le stockage de l’énergie. A quoi sert de produire de l’énergie grâce au soleil si on ne peut plus l’utiliser dès qu’il fait nuit ou qu’un nuage vient jouer avec nos nerfs ? Les ingénieurs (je n’en suis pas une) s’échinent à trouver des solutions performantes et pas trop chères pour stocker l’énergie longtemps et dans des quantités suffisantes. Si quelqu’un de calé en la matière lit ses lignes et peut faire un topo précis sur les capacités de stockage actuel, etc… cela m’évitera de sortir une fiche Wikipédia de derrière les fagots sans avoir la certitude de recopier des vérités. En attendant cette expertise éventuelle, je me bornerais à dire que les capacités actuelles ne sont pas assez importantes pour que nous faisions une croix sur le nucléaire. Nous ne sommes qu’à la genèse des énergies renouvelables et croire qu’on peut faire reposer notre avenir proche sur elles seules est une erreur. Le nucléaire est un atout comme beaucoup de personnes l’écrivent ici. Utilisons-le à bon escient pour nous permettre de développer l’autre atout que sont les EnR. Ma réflexion est peut-être simpliste pour des experts mais à toujours vouloir compliquer les choses…

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