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Bonjour,
Je suis un peu navrée de voir que cette 3eme ligne de métro va desservir le boulevard de Suisse, au niveau du croisement avec l'avenue d'Elche, ce qui est non loin de la station barrière de Paris déjà existante.
Je pense alors que le passage de cette ligne serait plus utile vers les Ponts-Jumeaux qui ne sont pas très bien desservis et qui, ces dernières années ont vu le nombre d'habitants en haute augmentation.
Merci d'avance de l'intérêt que vous porterez à ma remarque.
Habitante de Colomiers, quartier Page-Quillane, je ne vois pas l'intérêt pour nous de la future ligne de métro. Depuis l'arrêt des bus gratuit de Colomiers, nous sommes les parents pauvres des transports.
Nous n'avons que la halte des Ramassiers avec quelques navettes et la ligne 63 qui ne fonctionne pas le samedi et dimanche.
Pour nous le mieux serait d'aménager la ligne SNCF et qu'il y ait plus de navettes. La semaine prochaine je n'aurais qu'un train toutes les heures et je serais obligée de prendre ma voiture (une pollution de plus, désolée) je n'ai pas envie de galérer comme pendant toutes les vacances scolaires.
Je pense, qu'imaginer la solution "métro" était celle de la facilité intellectuelle (je ne parle pas des enjeux économiques sur certaines filières industrielles régionales) et d'un avenir urbain qui "ne se voit" qu'en prolongeant les tendances, sans créativité sur ce qui se passe dans la globalité de l'espace public. Ici celui de notre ville, Toulouse.
En effet, qu'il soit aérien ou enterré, il ne donne pas l'occasion de réflexions de fond engageant d'autres aspects que celui du tracé, des stations ; ces aspects ne portent pas un vrai projet susceptible de transformer le paysage urbain et la vie des ses habitants. Juppé a osé ce pari moderne pour Bordeaux et c'est une vraie réussite pour la ville ; c'est salué par le monde entier et j'en veux pour preuve la reconnaissance de l'UNSESCO.
Enfin et j'en terminerai là : dans le cas présent, c'est une des promesses d'un candidat à l'élection muncipale de 2014 qui met aujourd'hui un point d'honneur à la tenir. Pour en faire un projet digne de ce nom, il eut fallu confronter cette idée à des solutions alternatives plutôt que d'en faire un postulat. Le lancement du projet de la ligne T2, s'était engagé en présentant une vision sur le schéma des transports en commun de l'agglo à l'horizon 2020 et en corrolaire avait initié la réflexion sur un centre ville entièrement repensé (voir projet Joan Busquets).
Et que dire du coût exorbitant de cette 3ème ligne de métro (env. 2 millards d'euros) ; je ne me souviens pas mais le coût au km est quelque chose comme 10 ou 12 fois celui du tramway.
Toulouse, ville pionnière de l'aviation, 4ème ville de France, sans liaison directe et rapide avec Blagnac, semble incompréhensible.
Joindre la gare Matabiau et l'aéroport, directement, sans changer de métro (bagages)serait pourtant absolument indispensable. Le tram met beaucoup trop de temps, et il faut encore aller le chercher loin, suivant le quartier ou l'on vit.
Il faut d'abord construire l'allongement de la Ligne B dont le projet était prêt et amener ensuite la nouvelle ligne à Labège plutôt qu'attendre 10 ans que tout soit terminé.
Tout ce temps et cet argent déjà perdu ! Quelle perte de bon sens D'autre part, en attendant il faut trouver un moyen de desservir les communes alentour sans bus régulier; par exemple allonger certaines lignes existantes sur quelques rotations.
Comme mentionné par d'autres, le tracé doit passer par le cœur de Blagnac et l'aéroport avant de redescendre vers Airbus et Colomliers et non comporter un branchement.
Il faudrait aussi inclure un parking P+R pour à l'aéroport pour capter le trafIc venant du Nord. Dans la partie Boulevard de Suisse - Marengo: pourquoi tant de détours et de stations.
Cela pourrait réduire le coût de faire plus simple tout en conservant une jonction avec la ligne B.
La troisième ligne doit absolument être prolongée jusqu'à Tournefeuille.
De part mon métier, j'ai l'occasion de visiter des métropoles françaises et européennes : à politique des transports à Toulouse est à contre-courant de tout ce qui se fait ailleurs. Même les villes dirigées par des maires du même bord politique que Mr Moudenc pietonnisent les centre-villes et développent l'usage du tramway ou des lignes de bus protégées.
En Europe, seule la métropole toulousaine, à ma connaissance, à fait le choix inverse. La zone "semi-pietonne " est une blague : les voitures y circulent en continu. Peut-être peut-on se comparer à Naples pour le bazar général au centre-ville.
Soit monsieur le maire est un génie qui a compris avant tout le monde qu'il fallait revenir à une politique des transports des années 60, soit Toulouse va prendre 20 de retard sur ses concurrentes, tout en asséchant le budget de l'agglomération pour longtemps.
Toulouse le 13 décembre 2016 Le CCNAAT réuni en Conseil d’administration statutaire le 14 Novembre 2016 a adopté le texte suivant :
Les associations de riverains regroupées dans le CCNAAT ont pour vocation de participer à la défense des riverains de l'aéroport de Toulouse-Blagnac et des populations survolées, impactés par les nuisances sonores et atmosphériques de ce dernier. En conséquence, l'analyse que les associations livrent aujourd’hui est étroitement liée à la liaison Ville et Aéroport. Mais le premier argument pour s’opposer à la 3ème ligne de métro dans son ensemble est son coût pharaonique, qui stérilise tout projet d’investissement de transport dans l’agglomération pour de nombreuses années.
A ce jour, le raccordement de l’aérogare à la future 3ème ligne du métro coûterait 110 millions d’euros HT (chiffres du MOA p 72), ce qui excède largement les 50 millions restants de la gestion vertueuse de l’avant-privatisation. On connaît également la dérive des coûts initiaux. Or, depuis la déclaration de Monsieur JM Lattes, lors de la réunion organisée le 15 novembre à Colomiers par la Commission du Débat public sur la 3ème ligne de métro, il se confirme « que le métro ne passerait à l’aéroport que si l'entreprise (Casil Europe) paye ».
La récente décision des actionnaires de l'aéroport de prélever une part des réserves incite à penser qu'ils ne sont pas disposés à investir. Le CCNAAT est résolument hostile à un endettement excessif de l'aéroport pour financer le raccordement de l’aérogare à cette future 3ème ligne de métro, car cela obérera sa capacité à faire face à ses engagements et obligations d’investissement, notamment en matière de financement de la lutte et de la réduction des nuisances aériennes sur les riverains.
Le CCNAAT fait aussi le constat qu'il existe déjà un tramway performant (ligne T2) qui relie la Ville de Toulouse à l'aéroport. Le CCNAAT s’interroge sur la pertinence de gagner dix minutes de transport sans rupture de charge sur le trajet gare Matabiau - aéroport.
Le CCNAAT fait le constat que les salariés d'Airbus, compte tenu de leur lieu de domicilie, ne seront pas les principaux usagers de la ligne et que l'argument consistant à défendre leur qualité de vie par un transport plus rapide ne tient pas.
Le CCNAAT doute, sous réserve d’arguments étayés, que ce raccordement direct de l’aérogare à la 3ème ligne de métro amènerait une augmentation significative du nombre d'utilisateurs de l'aéroport, justifiant ainsi un tel financement.
En outre, actuellement la ligne T2 est sous-utilisée et pourrait, à terme, supporter le doublement du nombre de passagers.
Le CCNAAT refuse de cautionner la solution métro car son financement assèchera pour de nombreuses années l'enveloppe financière attribuée aux systèmes alternatifs ou complémentaires de transport en commun dans toute la métropole.
En conclusion, le CCNAAT émet un avis défavorable à la 3ème ligne de métro et il préconise un examen approfondi et comparatif avec un projet lié à l'amélioration de la ligne T2 actuelle qui viserait à son prolongement par une boucle permettant d’irriguer sainement et sans coût excessif l'agglomération toulousaine.
Signataires : Collectif Contre les Nuisances Aériennes de l’Agglomération Toulousaine, Comité de quartier Fontaine Lestang–Arènes, Association Adeqvaar Ancely Arènes Romaines, Comité de quartier Papus Tabar Bordelongue, Comité de quartier de Croix de Pierre, Association du Parc de Gounon, Maison de quartier de Bagatelle, Association des habitants des Côteaux de Ramonville, Association d'Orbesson Autres signataires : Association Autate, Association Abave de Blagnac, Julien Klotz, Chantal Hebrard, Jean-Louis Llorca
La nouvelle de métro va impacter lourdement le budget des transports en commun initialement prévu. C'est le cas pour le BUN avec une enveloppe budgétaire mise à mal.
Il faut prioriser ce qui a été reconnu d'utilité publique et qui est indispensable pour répondre à l'augmentation de la population sur le nord Toulousain en particulier.
La première portion du BUN vient d'être réalisée avec la sortie 13 de la rocade mais sans prolongation rapide sur Launaguet elle ne servira à rien ! Il est urgent de programmer officiellement son prolongement .
Il y a une nécessité d'augmenter des moyens de déplacements rapides et avec une offre de passages permettant de laisser sa voiture.
Le projet de métro et son financement mettent en péril actuellement semble-t-il la réalisation du BUN et la réalisation d'autres projets de la métropole.
Il est néanmoins indispensable de prévoir un projet alternatif moins onéreux pour desservir Labège ... ( téléphérique - Tram - Boulevard Urbain - Linéo ...)
Merci de votre attention.