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Bonjour,
Je ne comprend pas pourquoi la ligne de Ramonville et celle de Labège sont si rapprochées, pour moi ce tracé ne ressemble à rien, il à été choisi de faire un tracé long et coûteux alors qu'il suffirait d'un tracé plus direct, économiser pour prévoir une 4e ligne. Ce n'est pas normal de vouloir dépenser autant d'argent pour un tracé aussi ridicule.
L'Association COMPANS-ARCABBE (Compans, Canon d'Arcole, Béarnais-Brouardel, Europe) réunie en Assemblée Générale le 7 décembre 2016, s'inquiète de la desserte en Transports en Commun de la zone Béarnais-Brouardel, objet d'une OAP dans le PLUiH, et destinée à recevoir, au moins, 1500 logements nouveaux. La station "Compans-Caffarelli" de la ligne B en est trop éloignée.
L'Association soutient les propositions présentées dans "L'argumentaire citoyen en faveur d'une ligne de métro optimiisée" co-écrite par Maxime LAFAGE et co-signataires, et soutenues par "Le Cahier d'Acteur de l'ASCOBAZ"
Cette variante desservirait les quartiers à forte densité actuelle ou à venir: Héraclès, Béarnais-Brouardel, Amidonniers, ZAC des Ponts-Jumeaux.
Toutes les semaines de nouveaux articles sur les nouveaux modes de mobilités urbaines: voir "Quelles seront les nouvelles formes de mobilité en 2030?"
Voici un article pour compléter ma question 138
Si l'on prend en compte les avancées très rapides sur les véhicules autonomes et les publications, le métro arrivera après le développement de ces technologies.
En concentrant le financement sur le métro et sans "projet territorial métropolitain pour accompagner la 3e ligne de métro" comme le dit M Robert Marconis, la métropole toulousaine risque de se ringardiser et de tourner le dos à l'évolution des grandes métropoles.
La voiture individuelle n'est plus la solution urbaine et d'avenir. L'autopartage se développe (http://toulouse.citiz.coop/). Demain nous aurons un mode de déplacement avec des véhicules libres accueillants plusieurs personnes et circulant sans obstacles parce qu'ils seront "intelligent" et s'adapteront les déplacements aux flux.
Comment la métropole toulousaine anticipe ces évolutions ? Est-ce que la Métropole Toulousaine profite de la French Tech et des technologies innovantes pour anticiper sur les ruptures sociétales que ces innovations proposent ? Est-ce que la métropole pourrait être un territoire d'expérimentation pour ces technologies d'avenir ?
Issue de la cartothèque du débat, cette carte a été présentée et discutée à l'occasion du dernier atelier de cartographie du 30/11. La commission a proposé qu'elle soit versée sur le forum du débat public.
Vous pouvez cliquer sur la carte pour accéder à la version interactive.
Auteurs : Cyril Romain
Sources des données :
- Fond de carte OpenStreetMap couche « Transports »
- Base de données INSEE infracommunales : population en 2012
- Pixels d’urbanisation du ScoT, projet DOO de janvier 2016
- Réseau existant et lignes en projets de SMTC-Tisséo
Question(s) à laquelle (auxquelles) la carte apporte des éclairages ou des éléments de réponse
- Le projet de SMTC-Tisséo desservira-il les zones les plus peuplées ?
- Le projet de SMTC-Tisséo tient-il bien compte de la dynamique de population du territoire et des schémas directeurs d’urbanisation ?
- La ligne 3 traverse-t-elle des zones suffisamment denses pour justifier un mode de transport lourd ?
- L’offre de transport répond-elle plus à certaines catégories d’âges ?
Quelles interprétations pouvons-nous faire de la carte ?
Selon l’auteur, la carte illustre plus ou moins bien la dynamique de mouvement de population selon l’âge présentée par le maître d’ouvrage, grossomodo : « les étudiants vivent en ville, les familles s’installent à l’extérieur de Toulouse, les célibataires ou sans enfants plus au centre, les personnes âgées sont relativement plus à l’extérieur qu’en centre-ville ».
Un participant à l’atelier soulève le fait que la 3ème ligne ne dessert pas les zones d’urbanisation prescrites par le SCOT.
Quelles en sont les forces et limites, comment l’améliorer ?
Forces :
- Carte qui harmonise sans biais les densités de population des données INSEE et celles des pixels d’urbanisation du SCoT.
- Carte objective qui s’appuie sur des données établies par des organismes ou institutions reconnus.
- Carte interactive et zoomable sans pixellisation.
- Données à l’échelle infra-communale.
- Habitants représentés sur la carte
Limites :
- La carte illustre les densités de population présente (de 2012) et à venir (cf. pixel du SCoT) mais pas celles du passé.
- Faute de géolocalisation, les habitants ont été placés aléatoirement dans l’IRIS de leur domicile
Comment l’améliorer ?
- Afficher des densités d’années antérieures et une barre de lecture permettant de naviguer dans le temps donnerait une meilleure vision de la dynamique de population. (Note : cf. données IRIS des années 2008, 2012 et 2013)
- Pour les données d’âge, afficher des cercles proportionnels sous forme de camemberts ; retravailler les couleurs sous forme d’un dégradé
- Bien distinguer le réseau structurant existant du reste (bus, TAD, etc.)
Il semble que dès à présent il faille prévoir le maillage des réseaux en 2030 ou 2040 et ce n’est pas quand tout l’urbanisme de masse sera fait de façon anarchique qu’il faudra penser à un circulaire qu’il faudra enterrer alors qu’actuellement on pourrait déjà le prévoir par une ligne directement au sol d’un coût bien moindre au kilomètre.
Le « circulaire » devrait répondre à quelques principes simples : desservir toutes les banlieues de plus de 10 000 habitants en 2030, se raccorder à tous les terminus de métro (quitte à les rallonger d’une ou deux stations si nécessaire) ou aux ligne de tram, se raccorder à toutes les lignes de train SNCF dans les gares existantes ou en créant de nouvelles gares (et en adaptant les voies ferrées si nécessaire).
Le circuit du circulaire devrait desservir Ramonville, Castanet, Labège (SNCF-métro), Saint Orens, Montrabé (SNCF), Fonsegrive, Balma (métro), L’Union, Aucamville (métro), Fenouillet (SNCF), Blagnac (Tram), Colomiers, (SNCF), Tournefeuille, Plaisance ?, Cugnaux (métro), Portet (SNCF) et Ramonville.
L’avantage évident c’est que ce type de circulaire répond à un besoin plus important qu’une ligne intra-muros à Toulouse car c’est dans la première couronne que vivent en majorité les salariés des entreprises et c’est aussi dans la première couronne que ce situe la plupart des grandes entreprises ! Il serait plus facile pour un salarié de rejoindre son lieu de travail en se déplaçant sur un secteur de cette circulaire suivi d’un éventuel axe de pénétration vers Toulouse. Dans ce type de plan de déplacement on supprime une grande partie des déplacements par les périphériques, on supprime les transferts par Toulouse centre et on offre des possibilités variéesde déplacements multiples….
C’est maintenant qu’il faudrait s’en préoccuper pour bloquer les réserves foncières et intégrer le projet de 3e ligne de métro dans ce plan d’ensemble sachant que la 3e ligne ne couvrira qu’une partie des besoins et qu’il faudra poursuivre l’infrastructure au-delà de 2024…
Le métro c'est bien mais ce n'est pas suffisant. Il y a urgence. Il faut remodeler la ville, la réadapter aux mobilités du futur.
Le tramway, le bus "bio", le vélo, les aménagements de surface (parkings vélos, pistes, bandes,,...) permettraient de mieux desservir et plus finement les territoires, notamment en cœur de ville, à échéance plus rapprochée, pour moins cher et en obligeant à s'interroger sur le nouveau paysage urbain.
Il existe une forte probabilité que le financement de la 3° ligne assèche la possibilité de financer d'autres projets pour plus d'une décennie. Une solution mixte métro/tram (vers Matabiau) couplée à des aménagements pour améliorer toutes les mobilités autre que la voiture et notamment le vélo en centre ville, semblerait plus à même d'apporter une réponse "rapide", globale et moderne aux problématiques de déplacement à Toulouse.
3ème ligne de métro ou prolongement de la ligne B, le tout est de répondre rapidement à la problématique des bouchons quotidiens et très désagréables de Labège.
Et pourtant, je ne prends ma voiture pour aller travailler ! Et non, j'utilise les transports en commun qui sont particulièrement mal organisés sur ce tracé. Métro jusqu'à Ramoville, ok. Puis, viens la douloureuse: la ligne 79... Des bus bondés, des horaires mal organisés, 25 minutes pour faire les 5 kilomètres que séparent Ramonville de mon lieu de travail.
25 minutes, c'est dans le meilleur des cas puisque ce cher bus emprunte une grande partie de voies non réservées (en fait la quasi totalité). Et quand il y a des bouchons pour les voitures, c'est pareil pour le bus ! Quel est donc l'intérêt d'utiliser les transports en commun?! Hier, c'était la journée parfaite. Le matin, on emprunte un vieux vieux bus (ceux qui était utilisé lorsque la rue Alsace Lorraine était encore avec 2 voies de bus et une voie pour les voitures). Après une journée de 10h de boulot, je pars à 19h pour attendre le bus... qui ne viendra pas, coincé dans les bouchons. Je suis finalement arrivé chez moi à 20h50 grâce à un collègue qui m'a ramené jusqu'au métro.
Je me pose aujourd'hui la question de rester dans mon entreprise pour des questions de transport. Tisseo, vainqueur de plein de trophées au niveau national et international. Mais pas à Labège.
La 3ème ligne de metro est attendue par, à mon avis, au moins tous les habitants actifs.C'est un projet électoral qui correspond à un besoin réel et qui est mis en oeuvre. Merci.
Projet à long terme, pour être crédible, il doit s'inscrire dans la continuité des précédents projet et anticiper l'avenir.
Or, quand on regarde la carte du projet dans l'agglomération toulousaine, il frappe aux yeux que :
1/ Il faut d'abord finir la ligne B avant de commencer la C. C'est indispensable pour crédibiliser le projet dans sa globalité
2/ Le tracé, 1/2 cercle nord, laisse un grand vide dans le sud. Que fait on quand on habite le sud ? Rien apres Basso Cambo ?
3/ Le tracé va servir les toulousains du centre et les poles emplois de l'aéronautique. OK. Ne peut-on l'élargir pour en faire profiter les habitants de la périphérie ? Toutes les statistiques et projets disent que l'augmentation de population se situe à la périphérie.
4/ Objectifs : faciliter les transports des toulousains et éviter les embouteillages. OK. Mais il est basé sur une carte des populations et zones d'activités actuelles. Pas futures ! voir les études INSEE, SCOTT et PDU 2030 !
5/ j'ai lu que l'on avait tenu compte des transports existants pour favoriser les jonctions entre TC. OK. Mais je n'ai pas vu que l'on aie tenu compte des pénétrantes voitures : Autoroutes, routes empruntées par les banlieusards ou touristes... Or, il serait nécessaires de prévoir des larges parkings (beaucoup plus qu'actuellement) pour faciliter les entrées et les sorties dans la Ville.
7/ De même si l'entrée par le TGV est prévu avec une correspondance à Matabiau, il est indispensable d'aller à l'aéroport de Blagnac. Le tram actuel est insuffisant et trop long en temps de trajet.
8/ Le métro en aérien, en ville, est inquiétant : bruit, obstacle à traverser, clôture des quartiers en 2.....quand on pense aux expropriations, est-ce vraiment moins cher ?
9/ l'échelle et la distance entre 2 stations me paraissent basés sur le passé ? Si l'on prévoit la construction de 7000 logements dans la zone Maleperre, il me parait évident qu'il faut prévoir le métro !
De même, il ne faut pas renouveler l'erreur de la 1ère ligne : prévoir TOUTES les stations pour recevoir des rames à 3 ou 4 wagons. Il est hors de prix et difficile d'agrandir quelques années plus tard, quelques stations sur une ligne existante et en fonction.
Contribution de Stéphane Coppey, consultant transport, président de Tisséo de 2008 à 2009
La 3ème ligne de métro ne réduira pas les embouteillages dans l’agglomération toulousaine, loin s'en faut ! Tout au contraire, elle "invente la vie qui va avec" de nouveaux projets de densification urbaine, au nord de Toulouse essentiellement, dont beaucoup imaginés autour de l'hypothèse de l'arrivée de la ligne ferroviaire à grande vitesse.
Plutôt que de continuer à rattraper un retard accumulé dans les années 1980, on a préféré depuis 2010 retarder le prolongement de la ligne B du métro à Labège (qui serait déjà en service), la desserte de l'ouest toulousain en tramway (qui le serait également) et de nombreux projets de bus à haut niveau de service, pour maintenant proposer, pour dans presque dix ans (le délai de 2024 ne sera pas tenu), de concentrer tout le développement à venir sur une ligne de métro, déjà annoncée comme saturée.
Tout au contraire, le projet porté en 2008 à l'issue de nombreuses réunions publiques, réactualisé aujourd’hui dans les contributions des écologistes et de l'association d’usagers des transports Autate, répond aux besoins actuels et futurs, non seulement des habitants des faubourgs toulousains, mais également des actuels habitants de la banlieue à qui la 3ème ligne n'apportera rien de plus.
Pour un budget moindre et des réalisations effectives plus rapprochées, il est possible de :
- relier toute la banlieue ouest au centre-ville, via Airbus
- relier l’aéroport à la gare Matabiau, par le prolongement de la ligne T2
- desservir Labège-Innopôle, par le prolongement de la ligne M2
- desservir les faubourgs et banlieues par train, tram et bus à haut niveau de service.
Avoir une vision du monde à 20 ou 30 ans, c'est bien. Promettre pour ne pas tenir, c'est une dérive à éviter.
Je suis d'accord pour la troisième ligne de métro . Seul point particulier : S'assurer qu'il y ait des parkings de stockage conséquents compte tenu d'un drainage d'une population importante au nord de Toulouse.