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Le forum de discussion

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Avis n°193
Ajouté par Jeremy LOPES (Toulouse), le 08/12/2016

Issue de la cartothèque du débat, cette carte a été présentée et discutée à l'occasion du dernier atelier de cartographie du 30/11.

La commission a proposé qu'elle soit versée sur le forum du débat public.

Vous pouvez cliquer sur la carte pour l'agrandir.

Carte Comparatifs des temps de trajet

 

Auteurs

Jeremy Lopes et Alba Patten (IdGeo)

Sources des données

Tisséo : données itinéraires : sur le site internet tisseo.fr ; données temps de parcours : Dossier Maitre Ouvrage /débat public.

 

Question(s) à laquelle (auxquelles) la carte apporte des éclairages ou des éléments de réponse

Quels sont les gains de temps de trajet que la ligne 3 pourrait apporter ? 3 itinéraires définis par Tisséo à titre d’exemple.

Quelles interprétations pouvons-nous faire de la carte ?

Selon la maîtrise d’ouvrage, l’arrivée de la ligne 3 permettrait des gains de temps appréciables entre des localités actuellement mal desservies par les transports en commun actuels, comme l’illustrent ces cartes. Des participants à l’atelier soulignent que pour eux cette carte est trop orientée. L’existence de trains ou d’autres modes de transport (Linéo, trams) n’est pas prise en compte (ex : Labège-Matabiau : 12 minutes en train, modulo un cadencement différent).

Quelles en sont les forces et limites, comment l’améliorer ?

- Mieux différencier les temps de trajets actuels et futurs (symbolisés à ce stade respectivement par des traits points / des traits en pointillés)

- Préciser dans la légende les heures choisies pour le calcul

- Intégrer tous les modes de transport (tram, Linéo...) en particulier le train

- Comparer avec un usage de la voiture (via un calcul GoogleMaps par exemple), à différentes heures de la journée

- Envisager une carte interactive de simulation de trajet (cf navitia.io, moteur de calcul d’itinéraire open source, utilisé par SMTC Tisséo).

- Exploiter les données de téléphonie mobile pour disposer de temps de parcours réels.

Avis n°194
Ajouté par Laetitia LEVARATO (Toulouse), le 07/12/2016

Le tracé de cette nouvelle ligne ne prend pas en compte les liaisons dans le sud de Toulouse pour relier le sud-est au sud-ouest.

Autrement dit la Ligne A avec la Ligne B par le sud. Il faut remonter vers Jean Jaurès (voire Marengo avec ce nouveau tracé) soit 12 stations depuis Basso Cambo pour ensuite effectuer une redescente vers Ramonville en 11 stations = 36 min de temps de trajet pour 23 stations parcourues.

Normal que les gens utilisent la voiture... on le fait en 15 minutes (sans bouchons) !

On pourrait imaginer une ligne qui relie ces 2 lignes A et B par le sud. Et en prime avec une ligne B qui descende jusqu'à Labège bien évidemment. Une augmentation de la fréquence des TER qui desservent les villes de Labège, Escalquens, Montlaur, Baziège, Villenouvelle, Villefranche... serait aussi un + pour tous les habitants du sud est toulousain qui sont coincés par des horaires pas toujours pratiques pour se rendre en ville ou en revenir.

Avis n°192
Ajouté par ClaColomiers (Colomiers), le 07/12/2016

Les différents supports (videos, presentations, rapports) mis en ligne ont conforté mon opposition à l'investissement sur la 3eme ligne de métro telle qu'elle est proposée.

Je rejoins l'avis de plusieurs des intervenants (Pr Wolff, AUTATE sur les questions ferroviaires, Xavier Raffin sur le tracé métro) et des citoyens qui se sont exprimés notamment sur le manque d'études alternative sur le volet ferroviaire.

Le président du SMTC lors de la réunion de Colomiers parle d'une avancée importante en terme de vision et schéma global, certes, mais je ne la trouve pas concrètement exprimé dans les documents, dont le rapport du maitre d'ouvrage.

La fameuse "ceinture sud" (ouest en particulier) apparaissant sur tous les schémas en est une caricature. Le rapport se rapproche davantage d'une plaquette de communication que d'un document de stratégie pour la mobilité.

Je rejoins aussi des avis exprimés sur le fait que le projet ne s'articule pas clairement avec une vision d’aménagement/urbanisme cohérente à l'echelle de l'agglomération (question de l'implantation d'entreprises (ex: Innopole labege) ou d'équipements commerciaux et loisirs dans des zones n'ayant pas de TC: est-ce pour justifier le TC ? Cela devrait être l'inverse).

La prise en compte du fait que de plus en plus de familles (gros générateurs de trafic automobile) quittent Toulouse centre semble également avoir été occulté pour le choix du métro qui néglige totalement la périphérie vers laquelle davantage de familles s'installent. Est ce pour les faire revenir ? Mon épouse et moi somme actifs dans des pôles non aéronautiques de l'agglomération, nous n'avons d'autre choix que de nous déplacer en voiture, nous regrettons beaucoup cela depuis que nous sommes à Toulouse, malgré avoir fait le choix d'habiter Colomiers qui nous semblait de par sa densité et ses infrastructures un lieu propice pour satisfaire à nos attentes en termes de déplacements. 

Le métro apparaît comme une solution pour Toulouse centre et pour les actifs dans le domaine aéronautique, mais néglige les autres pôles. En tant que parents de jeunes enfants, nous sommes également inquiets de voir qu'aucune solution de transport public expresse satisfaisante ne se profile à court terme dans l'agglomération.

D'autre part je constate le manque d'ambition sur les modes de transports doux avec des "autoroutes" cyclables par exemple (dont Toulouse pourrait avantageusement se doter, pour améliorer son attractivité, car bénéficiant d'un relief et d'un climat propices).

Les "smart cities" de par le monde cherchent à donner des alternatives efficaces à l'usage de la voiture, dont le coût est prohibitif pour la collectivité dans son ensemble (ressources énergétiques, accidents, temps perdu dans les bouchons, pollution, emprise foncière, perte de lien social ...). Pour y parvenir, dans l'agglo Toulousaine, la priorité en terme d'infra TC lourde, devrait être de mon point de vue de citoyen, d'usager potentiel et de contribuable, la mise en place d'un RER s'appuyant sur les infrastructures férrées existantes : en les renforçant voire en les complétant par du souterrain lorsque le foncier n'est pas disponible (prendre exemple du Genève-Annemasse dont la création d'infra s'est faite en milieu urbain, par tranchées couvertes par exemple).

Les ambitions du maître d'ouvrage en terme d'améliorations des temps de trajets en TC apparaissent très faibles. Le trajet voiture reste systématiquement plus performant (en heure de pointe, je ne parle donc pas des heures creuses), cela n'encouragera pas le report modal (l’arrêt du TC étant rarement l'origine ou la destination finale du trajet). Le covoiturage doit également être encouragé et pris en compte pour les futurs aménagements. Les temps de trajets annoncés entre Colomiers et Labège par exemple sont tels que cet axe de métro ne sera pas attractif par rapport à la voiture. Par exemple Colomiers-Matabiau par le train : 15 minutes. Matabiau-Labège 8 minutes (soit un peu moins de 25 minutes si tout était synchro, par opposition à 40 minutes en métro).

Une nouvelle branche (souterraine ?) pourrait même relier Saint-Agne et Montaudran et offrirait ainsi une alternative efficace au périphérique sud complètement saturé au niveau d'Empalot. Le transfert modal et les liaisons de desserte plus fines peuvent être faite à partir des gares par des bus et des parc relais dont la capacité serait augmentée, ou par les trams. Le mode ferré de type RER (le mode le plus efficace en terme de mass transit express, de par ses capacités et sa vitesse) est le grand absent.

Le TGV n'est pas une réponse pour les mobilités métropolitaines et l'on ne doit pas l'attendre pour engager Toulouse sur la mise en place d'un RER (cf. intervention de SNCF reseau).

Sur les exemples venus d'ailleurs, l'information donnée et les reponses aux questions (#240 et #242) sont extrêmement lacunaires.

Pour avoir vécu et travaillé à Genève et Zurich, je peux témoigner de l'efficacité du réseau ferroviaire ; les opérateurs suisses parviennent à faire cohabiter avec des fréquences élevées ICN, IC et IR + fret sur des même axes et même à travailler avec les AOT et la SNCF coté français !! (la Suisse n'est pas dans l'UE pour mémoire).

Beaucoup d'actifs et de foyers n'ont tout simplement pas besoin de voiture pour leurs déplacements du quotidien : prendre exemple sur leur stratégie non pas en justifiant sur l'héritage du passé (comme répond Mr Gorgeon lors de la réunion à Colomiers), mais en cherchant des solutions pour le présent et l'avenir en s'inspirant et en étudiant plus sérieusement l'architecture générale de ces infra, pas uniquement sous l'angle comptable (fréquentation et coûts).

L'exemple du Rhône express est une desserte commerciale aéroport, elle est selon moi, comme la desserte de l’aéroport de Toulouse hors du périmètre du projet de 3eme ligne dont la vocation est d’adresser des problématiques de déplacements du quotidien. Les grand aéroports en Europe (Genève, Zurich, Amsterdam par ex) sont tous desservis par des modes ferrés lourd directement car ce sont les plus efficaces (je ne parle pas de la gare TGV Saint Exupéry : un échec). Lyon l'a compris tardivement en mettant en place le Rhône express, mais cette liaison est très efficace ; si le tram s’arrêtait à tous les arrêts comme un métro, elle ne le serait pas.

Cela étant dit le constat est peu glorieux à Toulouse, pour un aéroport aussi proche de centre ville (Toulouse, Colomiers), les temps de trajet et l'accessibilité en TC sont extrêmement peu attractifs. Toulouse et de nombreux laboratoires en France disposent de compétences en optimisation des systèmes: il est certainement moins onéreux de solliciter la matière grise pour organiser plus efficacement l'existant et financer les moyens de la mettre en oeuvre que de dépenser 3 milliard (à minima, ces projets étant toujours sous évaluées tant en terme de budget et de délai) sur une infra qui ne répond que partiellement aux problèmes d'aujourd'hui.

Soyons pragmatiques et mettons déja en oeuvre les solutions faciles et les moins onéreuses pour répondre aux problèmes urgents d'aujourd'hui, sans bien entendu s'interdire de réfléchir à une future ligne de métro venant compléter un dispositif efficace de transport express. Comme d'autres personnes l'ont exprimé, j'espère également la mise en place d'une réelle AOT métropolitaine ayant autorité, à l'image du STIF en Ile de France, du Sytral dans le Rhône ou d'Unireso à Genève pour que les questions d'organisation et de gouvernance ne soient clairement plus des freins pour développer la mobilité.

En résumé mon épouse et moi même sommes opposés au projet de 3ème ligne proposé, pour la raison principale que nous craignons que l'investissement financier considérable qui est en jeu (pour un budget non bouclé semble t-il, et connaissant le contexte budgétaire tendu), ne vienne gréver durablement la capacité pour financer d'autres solutions que nous jugeons plus appropriées et prioritaires. Si l'AOT peut nous garantir l'inverse en s'engageant (avec du concret) sur la réalisation de la solution ferroviaire en priorité, nous serions rassurés pour soutenir ce projet de 3eme ligne de métro qui n'est pas sans intérêt. Avec la réserve de son tracé qui passe à côté de la desserte directe du pôle hospitalier de Purpan (je précise que nous n'y travaillons pas) et le centre (mairie) de Colomiers par exemple, ce qui constituent des erreurs majeures selon nous.

Merci pour les moyens mis à notre disposition pour nous exprimer.

Avis n°9
Ajouté par Sophie ESCUDIE (Mezens), le 12/09/2016

La 3e ligne à Labege à d'abord été retardée puis semble finalement remise en question.

Pour quelles raisons ? Nous l'ignorons. Ce que nous n'ignorons pas par contre est le manque de transports en commun permettant aux très nombreux salariés de cette zone de se rendre aisément sur leur lieu de travail et la pollution qui en découle sans parler des frais occasionnés à la sécurité sociale conséquence indirecte des heures de transport domicile travail.

En effet le trajet Mezens-Labege effectué en environ 35/40 mn sur route fluide (generalement juillet août)se transforme en 50 mn pouvant aller très régulièrement jusqu'à 2 heures en cas d'accident provocant des surembouteillages (de septembre à juin). La fatigue irritabilité et le stress engendrés par cette mauvaise gestion des transports entraîne à plus ou moins long terme chez tous les usagers concernés au mieux des arrêts maladie suite à un affaiblissement entraînant la contraction de toute maladie saisonnière, ou pire du surmenage et au pire des accidents de trajet plus ou moins graves.

Là où la situation se complique c'est que suite à l'annonce de la 3e ligne à Labège la zone d'activité s'est encore étoffée et continue à grossir : exemple : l'arrivée de 400 véhicules supplémentaires en fin d'année avec Thales attiré par les transports facilités.

Devons-nous atteindre les 2 heures de trajet quotidiennement avant que notre sort soit pris en compte ? Tout ça pour favoriser des zones à construire où les problèmes de transport ne se posent pas?

Sans compter que tous les usagers de la rocade impactés par nos déplacements seraient gagnants !

Dans l'attente de la prise en compte de cet avis ce qui n a pas été le cas avec l'enquête publique réalisée l'an dernier.

Avis n°188
Ajouté par Pascale DUFOUR (Toulouse), le 05/12/2016

Aujourd'hui :

1) Les habitants ont des besoins considérables en matière de déplacements

2) Le coût d'une ligne de métro est très élevé

Alternatives

1) optimiser l'existant (trajets de bus plus pertinents, augmenter capacités lignes de métro, augmenter fréquences, bus en sites propres, pôles multimodaux à améliorer - ex. un guichet SNCF avec cheminots aux Arènes (2ème gare de Midi-Pyrénées tout de même !), développer le train pour mieux desservir les banlieues de Toulouse, notamment pour les déplacements domicile-travail...)

2) gratuité des transports

3) maillage de l'ensemble du territoire de l'agglomération toulousaine avec des transports en commun 

Avis n°191
Ajouté par Fabrice JACOLIN (Saint Loup Cammas), le 07/12/2016

Les 2 lignes existantes de métro sont obsolètes ; il conviendrait d'étendre leur tracé au delà de Toulouse intramuros (ligne A jusqu'à Montrabe et jusqu'à Cugnaux, ligne B jusqu'à Castanet et jusqu'à Launaguet/Castelginest).

Concernant la troisième ligne, ce n'est pas nécessaire qu'elle desserve l'aéroport puisque ce dernier est déjà desservi par une ligne de tram et une navette de bus.

Mais elle serait vraiment utile pour desservir tout le bas de Colomiers, là où est concentrée l'activité aéronautique.

Avis n°59
Ajouté par Mathieu VILLION (Toulouse), le 20/09/2016

Merci pour ce site. Bravo.

Les boucles que forment le tracé entre Matabiau et Airbus impliquent très probablement une perte de temps quotidienne de 2x2 minutes pour les 50000 (ou plus) usagers de cet axe.

Cette perte représente un équivalent de 138 années perdues en transport chaque année.

Retirer une ou 2 stations sur cet axe permettrait d'en augmenter l'efficacité et baisserait également le coût du projet. 

Avis n°3
Ajouté par Mickael DEL TATTO (Toulouse), le 12/09/2016

L'avenue de Castres a été la rue à Toulouse où il y a eu le plus de permis de construire déposés en 2015/2016 (essentiellement des collectifs). Cette avenue étant déjà saturée en terme de circulation, il serait intéressant de la connecter au métro avec cette nouvelle ligne 3.

Avis n°7
Ajouté par Yoann VICTORIN (Toulouse), le 12/09/2016

Bonjour,

Je me suis toujours demandé pourquoi il n'y avait jamais eu une ligne de métro, allant jusqu'à Saint Orens... En partant de François Verdier :

> un arrêt à la place du Monument à la gloire de la Résistance (là où se situe la fontaine, juste à côté du Jardin des Plantes)

> un arrêt optionnel au niveau du Casino supermarché (av. St Exupéry)

> un arrêt sur la place qu'il y a à la rue Louis Vitet et rue Pradal (juste en face de la pizzeria du Vaudeville ou l'Ecole de danse Gilles Vezien)

> un arrêt à la rue de Vénasque (ancienne place de taxi)

> ensuite rejoindre l'Ormeau + partir du côté de St Orens (en passant par les zones comme Jardiland, Leclerc, etc...cette route de Revel quoi)

Pour la direction de Labège, pourquoi ne pas prolonger la Ligne B ? Qui passera par Montaudran, etc...par exemple. Après je trouve intéressant l'avis de Monsieur Souaréba GASSAMA qui pourrait servir à la demande de Monsieur Mickael DEL TATTO, pour cette avenue de Castres (mais c'est pas une avenue un peu trop en pente, pour y faire passer un métro ? N'y a-t-il pas un pourcentage de pente à respecter ?)

Désolé je me permet de commenter ici, mais je vais mettre un commentaire sur votre avis.

Avis n°16
Ajouté par HabSudEst (TOULOUSE), le 13/09/2016

Il conviendrait de ne pas implanter cette station au cœur de la zone industrielle, c'est-à-dire aux portes d'Airbus Defense and Space exclusivement, mais de l'envisager au niveau de la route de Labège, au droit de l'intersection avec la LMSE. Cela aurait le mérite d'ouvrir cette station à un public bien plus large, en particulier les riverains actuels et à venir du secteur. L'amplitude horaire d'utilisation de cette station serait par conséquent bien plus élevée et non limitée aux besoins d'accès à la zone aux heures de travail.

Merci de penser à faciliter le quotidien de ces riverains en repensant l'implantation de cette station.

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