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Les questions, ainsi que leurs réponses seront prises en compte dans la rédaction du compte rendu final rédigé par la commission particulière.
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Pourquoi ne pas envisager un tracé circulaire, qui joindrait Matabiau à Montaudran (puis Faculté de pharmacie ? ou Université Paul Sabatier ?) en passant par les quartiers est (Louis Plana, Cité de l’Hers), qui serait plus pertinent en terme de densité de report modal (rabattement de Balma vers une station au niveau de la D50 – échangeur Balma) ?
(Question posée lors de l'atelier de cartographie du 27 octobre, par la table n°4)
Bonjour,
Au-delà de la desserte des quartiers résidentiels, l’un des enjeux de la 3ème ligne de métro est de connecter les secteurs d’emploi, dont notamment la zone aéronautique.
Concernant la ligne circulaire que vous évoquez, le Projet Mobilités 2020-2025-2030 prévoit une amélioration de la desserte en transport en commun de l'ouest de la grande agglomération toulousaine, par le biais d'une ligne « en rocade » qui maillera les lignes radiales du réseau structurant et qui permettra ainsi d’offrir des temps de parcours plus attractifs entre Tournefeuille et les principaux pôles d’emplois de la moitié ouest de l’agglomération (pôle aéronautique, zone d’activités des Ramassiers, zone d’activités de Basso Cambo, Oncopôle, etc.) : la Ceinture Sud.
Elle sera réalisée en deux phases. En premier lieu, à l'horizon 2020, la construction du Téléphérique Urbain Sud desservira l'Université Paul Sabatier, le CHU de Rangueil et l'Oncopôle puis dans un second temps, à l'horizon 2025, la Ceinture Sud connectera la 3ème ligne et le Téléphérique Urbain Sud à Colomiers par un mode de transport qui reste à déterminer.
La combinaison de la 3ème ligne et de la Ceinture Sud constituera une offre de transport tout autour de Toulouse, maillée par le réseau structurant développé dans le cadre du Projet Mobilités.
Quels raccordements entre la ligne de métro et les autres transports en commun pour les quartiers au nord (L’Union…) ? Quelle fréquence pour ces quartiers-là ?
(Question posée lors de l'atelier de cartographie du 27 octobre, posée par la table 3)
Bonjour,
A l’automne 2018, la ligne Linéo 9 sera déployée et reliera L'Union au centre-ville de Toulouse par la Route d’Albi, puis terminera à Empalot. Elle offrira à ce secteur une desserte performante, ainsi qu’une connexion au réseau de transport en commun dont fait partie la 3ème ligne de métro. Le programme a été validé en février 2016 et les études sont en cours, conformément au planning annoncé.
Deux autres lignes Linéo sont également prévues au nord de l'agglomération à horizon 2020-2025. Des études sont actuellement en cours.
Le niveau de service Linéo repose sur un double principe : une fréquence attractive (< 10 minutes en heure de pointe) et une amplitude horaire allant de 5h30 à 00h30, calée sur le métro et le tram avec des bus équipés des dernières innnovations en matière de confort et d'informations voyageurs.
De plus, au moment de la mise en service de la 3ème ligne de métro, les lignes de bus existantes seront adaptées en fonction de l'emplacement des stations, déterminé suite aux conclusions du Débat Public et des études en cours. Cette adaptation garantira pour les usagers du réseau, des échanges plus rapides entre le métro et le bus par exemple. Ce travail de restructuration fera l'objet d'une concertation spécifique une fois que l'emplacement des stations et l'itinéraire seront définis. Il intégrera ainsi les sujets soumis à la concertation continue après le Débat Public (détails de la démarche pages 85-86 du DMO).
Quelle gentrification pour les quartiers Nord-Est de l'agglomération ? Quel impact aura le projet sur l'urbanisation ?
Bonjour,
L'accueil de population constitue un des objectifs importants de Toulouse Aerospace Express, c'est pourquoi le projet d'infrastructure sera associé à un projet territorial porté par les collectivités concernées, notamment Toulouse Métropole pour les secteurs nord-est cités. Dans le cadre de son Plan Local d'Urbanisme Intercommunal, Toulouse Métropole fait de la mixité sociale un enjeu fondamental. Ce principe est d'ores et déjà décliné dans les opérations qui accompagnent les projets d'infrastructures précédents (Borderouge avec la ligne B, Cartoucherie ou Andromède avec le tramway T1...). La collectivité a engagé des études urbaines lui permettant de maîtriser le développement des quartiers qui seront desservis par l'itinéraire de la 3e ligne de métro. Ces études permettent notamment de bien identifier les territoires à développer, à accompagner ou à préserver. Elles permettront également de bien définir les caractéristiques urbaines à développer pour lesquelles la maîtrise de la gentrification constitue un objectif, au même titre que la diversité sociale et fonctionnelle, la possibilité d'accueil des familles avec enfants (qui ont trop tendance à partir du cœur d'agglomération aujourd'hui), le développement de formes urbaines avec des densités maitrisées...
Le problème de circulation n’est-il pas un problème de périphérie à périphérie ? (il n’y a pas de problème pour circuler dans le centre de Toulouse).
(Question posée lors de l'atelier de cartographie du 27 octobre, par la table n°3)
Bonjour,
Aujourd'hui, le périphérique toulousain se compose de plusieurs usages et types de déplacements :
- entre la périphérie et la ville centre,
- entre un quartier de la ville centre et un autre,
- de périphérie à phériphérie,
- le "transit" de longue distance.
Le cumul de ces 4 fonctions explique la congestion routière du périphérique toulousain. Le projet Toulouse Aerospace Express a un rôle à jouer sur l'ensemble de ces fonctions.
En effet, la 3ème ligne de métro est le projet d'une ligne transversale de 28 km qui dessert la commune de Toulouse mais également Colomiers, Labège et Blagnac. Ses 3 objectifs principaux sont :
- Desservir et relier les équipements et les pôles économiques de l’agglomération toulousaine,
- Répondre de manière efficace et capacitaire aux nouveaux enjeux de développement,
- Mailler le réseau de transport en commun en développant les pôles d'échanges multimodaux, en proposant des correspondances entre modes de transport performants et en organisant des possibilités de rabattement depuis l’extérieur vers le réseau structurant.
Ainsi, cette ligne bénéficie également aux territoires périphériques grâce au maillage et à l’intermodalité (exemple à l'ouest, les habitants de L'Isle Jourdain) :
- Connexion en cinq points au réseau ferroviaire. Constitution de pôles d’échanges multimodaux en limite du cœur d’agglomération pour faciliter les déplacements combinant train et réseau Tisséo.
- Connexion au réseau de surface, qui dessert les territoires périphériques.
- Une réorganisation du réseau de bus qui doit permettre les conditions d’un rabattement efficace vers le réseau structurant.En complément, les prévisions de trafic indiquent que près de la moitié (45%) des déplacements réalisés avec la 3ème ligne ont leur origine et/ou leur destination hors de Toulouse.
Ainsi, voici des exemples de cas pour lesquelles le futur réseau structurant proposera une alternative efficace à la voiture :
- une personne habitant au nord de l'agglomération et travaillant à Airbus Colomiers,
- une personne résidant dans les faubourgs est et travaillant dans le nord toulousain intra-rocade,
- un étudiant de l'université Paul Sabatier vivant à Escalquens prenant la 3ème ligne à la station Labège La Cadène jusqu'à l'INPT puis l'interconnexion ligne B - 3ème ligne de métro.
Le Projet Mobilités 2020-2025-2030 vise également à répondre à l'ensemble de ces différents types de déplacements.
N’y-a-t-il pas des redondances avec des lignes de bus sur certaines zones (ex : Esquirol), qui induisent une mauvaise répartition ?
(Question posée lors de l'atelier de cartographie du 27 octobre, par la table n°3)
Bonjour,
Il faut considérer le Projet Mobilités 2020-2025-2030 dans son ensemble, et à l’échelle de la grande agglomération toulousaine.
Ainsi, les différents modes de transports disponibles (bus/Linéo/tram/métro) ne sont pas redondants mais bien complémentaires. En effet, chaque mode répond à des objectifs différents et est adapté en fonction du territoire traversé et des enjeux de desserte. Par exemple, plusieurs lignes de bus passant par le même emplacement ne se « chevauchent » pas, elles se complètent dans un objectif de déplacements intermodaux. Elles permettent aux différents voyageurs de trouver des correspondances utiles et pratiques entre modes de transport pertinents.
Ainsi, dans l'exemple d'Esquirol que vous citez, les habitants de l'ouest de l'agglomération peuvent faire une correspondance avec des lignes de bus pour aller vers le sud-est de Toulouse.
Pourquoi la ligne est-elle centrée sur Toulouse et 2 communes, Colomiers et Labège ?
(Question posée lors de l'atelier de cartographie du 27 octobre par la table n°3)
Bonjour,
Le projet de 3ème ligne de métro s’inscrit dans la stratégie globale du SMTC-Tisséo pour les 15 prochaines années dans la grande agglomération toulousaine : le Projet Mobilités 2020-2025-2030 qui vaut révision du Plan de Déplacement Urbain (PDU).
Concernant le projet de 3ème ligne de métro, il s'agit d'une ligne de 28 km qui dessert effectivement directement Toulouse , Colomiers, Labège et Blagnac.
Ses 3 objectifs principaux sont :
- Desservir et relier les équipements et les pôles économiques de l’agglomération toulousaine,
- Répondre de manière efficace et capacitaire aux nouveaux enjeux de développement,
- Mailler le réseau de transport en commun en développant les pôles d'échanges multimodaux, en proposant des correspondances entre modes de transport performants et en organisant des possibilités de rabattement depuis l’extérieur vers le réseau structurant.
Ainsi, cette ligne bénéficie également aux territoires périphériques grâce au maillage et à l’intermodalité (exemple au nord, les habitants de Saint-Jory) :
- Connexion en cinq points au réseau ferroviaire. Constitution de pôles d’échanges multimodaux en limite du cœur d’agglo pour faciliter les déplacements combinant train et réseau Tisséo.
- Connexion au réseau de surface (Linéo), qui dessert les territoires périphériques.
- Une réorganisation du réseau de bus qui doit permettre les conditions d’un rabattement efficace vers le réseau structurant.
La carte ci-dessous montre que les effets sur le temps d'accès aux emplois dépassent la ville de Toulouse.
En complément, les prévisions de trafic indiquent que près de la moitié (45%) des déplacements réalisés avec la 3ème ligne ont leur origine et/ou leur destination hors de Toulouse.
Enfin, le système Linéo a été pensé pour offrir à ses usagers une connexion compétitive au réseau structurant : en effet, les 10 lignes mises en place à l’horizon 2020 (13 à horizon 2025) proposeront une amplitude horaire de allant de 5h-5h30 à 00h-00h30 (identique à celles du métro et du tramway) et des intervalles descendant jusqu’à 9 minutes en heure de pointe, afin de garantir un niveau de service élevé ainsi qu’une vraie plus-value pour les secteurs desservis.
En conclusion, le Projet Mobilités 2020-2025-2030 et la 3ème ligne de métro sont bien des projets d’envergure métropolitaine, qui offrent des opportunités à de très nombreux habitants de la grande agglomération toulousaine en matière de mobilité.
Quels sont les flux de déplacement entre la future ligne et les communes de Montastruc et St Sulpice par exemple ?
(Question posée lors de l'atelier de cartographie du 27 octobre, par la table n°2)
Bonjour,
Les communes de Montastruc-la-Conseillère et de Saint-Sulpice-sur-Tarn bénéficient toutes les deux d’une gare TER située sur l’axe Toulouse – Albi. Le trafic annuel de ces gares est de respectivement 100 000 et 300 000 voyages (source : observatoire SGGD).
La quasi-totalité des voyageurs effectuent des déplacements pendulaires entre leur commune de résidence et Toulouse (source : enquête OD TER 2013) en passant par la gare de Matabiau.
La fréquentation de ces gares TER devrait continuer à augmenter, a minima au rythme de la croissance démographique, à savoir environ +15% entre 2015 et 2025. La 3ème ligne de métro, qui sera connectée à la ligne TER Toulouse – Albi au pôle d’échange de Matabiau, proposera aux usagers du train de nouveaux itinéraires pour rejoindre leur destination finale (accès rapide aux pôles d’emplois du nord-ouest et du sud-est).
Ces nouvelles possibilités de déplacement inciteront une partie des automobilistes à changer de mode de transport pour se déplacer en transports en commun. Au global, plusieurs centaines de milliers de voyages combinant la 3ème ligne de métro et le TER au départ ou à l’arrivée de Montastruc ou de Saint-Sulpice pourraient être comptabilisés chaque année.
Au niveau des stations Jean Maga et 7 Deniers Job, quels aménagements sont prévus dans le cadre de cette troisième ligne sachant que ces zones sont inondables ?
(Question posée lors de l'atelier de cartographie du 27 octobre, par Annie Damon de l'Association de Protection du Cadre de Vie et de l'Environnement Balmanais)
Bonjour,
La Ville de Toulouse dispose depuis 2011 d’un Plan de protection des risques inondation (PPRi) qui identifie les zones inondables liées à la Garonne, le Touch et l’Hers.
Pour ce qui concerne la station Jean Maga, aucune de ses positions envisagées à ce stade des études ne se situe dans une zone inondable du PPRi. La station Sept Deniers se situera effectivement dans une zone qui, bien que protégée par la digue, est identifiée à risques dans le PPRi en cas de rupture de digue. Selon la position qui sera finalement retenue pour cette station, celle-ci se trouvera dans une zone d’aléas plus ou moins importants mais dans laquelle, dans tous les cas, les constructions nouvelles sont autorisées. Les dispositions techniques relatives au niveau d’aléas de la zone seront prises pour la construction de la station.
En complément d'information, certaines stations de la ligne A sont situées en zone PPRi (Saint Cyprien et Patte d'Oie).
Est-il envisageable de repenser la voirie Nord actuelle en prévoyant un tram ou des bus en site propre ?
(Question posée lors de l'atelier de cartographie du 27 octobre, par la table n°2)
Bonjour,
Le Boulevard Urbain Nord, inscrit au Projet Mobilités 2020-2025-2030, prévoit un espace partagé entre la voiture, les transports en commun (bus en site propre), les vélos et les piétons.
Quels sont les aménagements prévus autour de la station de métro Cote Pavée pour accueillir les voitures venues des zones voisines (Quint-Fonsegrives, Flourens…) ?
(Question posée lors de l'atelier de cartographie du 27 octobre, par la table 2)
Bonjour,
Dans le cadre du Projet Mobilités 2020-2025-2030, une réflexion est menée autour de la stratégie globale de positionnement des parkings relais afin de garantir une intermodalité efficace et des possibilités de rabattement sur le réseau structurant.
Aujourd’hui, les stations qui bénéficieront de ces parcs ne sont pas déterminées. Ces aménagements dépendront donc des résultats des études encore en cours, mais également des conclusions issues du Débat Public. Toutefois, il est préconisé de positionner les parcs relais le plus en amont possible de la congestion routière et en dehors des coeurs de quartier.